L'imposture nommée Canada
16 décembre 2013
Les statuts résument et portent l’histoire.
C’est un fait que l’Acte de Québec de 1774 fut consenti pour ne pas que les Habitants se joignent à la révolution américaine. Il s’agit de la première reconnaissance par une puissance étrangère de l’État nation du Québec dans ses caractéristiques essentielles : religion, langue, coutume de Paris (devenu le Code Civil). Sans cette reconnaissance le Canada n’existerait tout simplement pas.Et les États Unis s’étendraient du Rio Grande jusqu’au Père Noël !
C’est là l’argument que j’ai tenu au micro lors du Colloque sur l’Acte de Québec de 1774, à la Grande Bibliotèque, début octobre 2013.
En même temps qu’elles furent forcé à cette reconnaissance, les autorités britanniques ont exprimé la volonté d’assimiler les Habitants sur le long terme, en les enfermant dans le cadre des institutions britanniques. L’évolution des statuts (constitutionnels) subséquents visent exactement ce but. (C’est l’argument que j’ai tenu à une historienne canadienne présente au Colloque et qui m’a donné raison).
Les statuts résument et portent l’histoire.
« L’annexion mène à l’assimilation » ( Maurice Séguin)
Sortir de cette cage à castor est donc une enjeu existentiel pour les Habitants (*).
JCPomerleau
(*) Habitants : entité politique reconnue par Guy Carleton (missive à Londre de novembre 1767) et Georges Washington (lettres du Congrès Continental adressées en entêtes, aux Habitants), lequel a conclu que sans les Habitants, il ne pouvait chassé les britanniques du continent