L'islam et la soumission...
17 novembre 2013
Autre vidéo de grand intérêt :
http://www.youtube.com/watch?v=eNB7A5dFK4s
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Vous avez bien compris que la Charte des valeurs, avec la modification de la Charte des droits du Québec pour y inclure une clause d'interprétation (les valeurs de notre nation), sera une composante importante de notre futur constitution, qu'elle appelle.
Notre constitution (et notre Charte) entrera nécessairement en conflit de légitimité avec la constitution du Canada et sa charte. Ce rapport de force était prévisible à partir du moment où Mme Marois a décider de faire de notre État, le véhicule du projet souverainiste .
J'ai commenté ce changement de paradigme en 2010. Plus précisément sur la constitution :
Le difficile changement de paradigme
Pendant que le Canada se définit sans nous, le Plan Marois propose de redéfinir résolument le Québec sans lui.
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La Constitution de l’État du Québec
Donc pour contrer la Constitution canadienne il nous faut, au nom du principe de l’équivalence (doctrine d’État), adopter en grande priorité une Constitution de l’État du Québec. Constitution d’État (et non de province), incluant une Charte des droits, une Charte de la laïcité et un Code de citoyenneté. Cette Constitution pourrait être adoptée, dans un premier temps, sous réserve des articles 41 et 45 de la Constitution canadienne ; elle contiendrait une clause de rupture à être activée en temps opportun.
Certains pensent qu’il faut plutôt attendre le lendemain du Grand Soir pour se doter d’une Constitution d’État, sinon on s’enferme soi-même dans la cage à castor canadienne. Il faut plutôt être d’avis que la vaste consultation publique menant à l’adoption de notre propre Constitution d’État (et non de province, j’insiste) serait l’occasion d’un exercice pédagogique extraordinaire, lequel permettrait au peuple de dessiner les contours plus précis d’un État souverain ; un pas concret vers la rupture.
Il est entendu que l’Assemblée nationale postulerait que notre Constitution a préséance sur la Constitution canadienne, suivant en cela la posture prise dans l’adoption de la Loi 99 qui répudiait la Loi C 20. Il est à prévoir que cela mènerait à un conflit de légitimité entre les deux Constitutions. C’est ici que la clause de rupture prend toute sa pertinence ; le peuple aurait alors à trancher entre une Constitution qui lui fut imposée, rejetée unanimement par l’Assemblée nationale, et celle qu’il se serait donnée démocratiquement. La démocratie étant l’adhésion raisonnée et volontaire à l’État, le choix n’aura jamais été aussi clair.
En s’assurant une majorité d’appui durant le parcours, on isolerait ainsi les forces du statu quo. Il y aurait là un avantage stratégique déterminant pour la suite de l’histoire, obtenu sans grand risque.
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http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
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JCPomerleau