Le Devoir et le «Roi nègre»
18 mars 2013
Le lien du texte remit à jour : Faire taire Le Devoir
http://www.ledevoir.com/societe/medias/265749/faites-taire-le-devoir
JCPomerleau
VIDÉO
L'incapacité des souverainistes à saisir les forces historiques en jeu sur la question du nationalisme
Analyse du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet 2023
À l’occasion de la Journée nationale des patriotes
L’Histoire à l’endroit
La solution finale, du rapport Durham au projet Initiative du siècle
18 mars 2013
Le lien du texte remit à jour : Faire taire Le Devoir
http://www.ledevoir.com/societe/medias/265749/faites-taire-le-devoir
JCPomerleau
18 mars 2013
Documents de l’histoire du Québec
La théorie du roi-nègre
The Negro-King Theory
Claude BÉLANGER, "The Negro-King Theory", 1999 [revised 2006]
Documents:
André LAURENDEAU, « La théorie du roi nègre », Le Devoir, 4 juillet 1958, p. 4
André LAURENDEAU, « La théorie du roi nègre - II », Le Devoir, 23 octobre 1958, p. 4
André LAURENDEAU, « La théorie du roi nègre - III », Le Devoir, 18 novembre 1958, p. 4
http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/docs/AndreLaurendeau-latheorieduroinegreIII.html
16 mars 2013
@ Marcel Haché,
Vous suggérez très justement que les souverainiste devraient profiter de la "brèche" pour forcer le jeu et accentuer la nouvelle dynamique politique.
Mon prochain texte (quatrième sur le thème de la dislocation) portera justement sur ce constat que le pouvoir est passé à l'Ouest ; et, conséquence, le gambit que le Québec peut et doit jouer : Négocier avec Calgary et non Ottawa.
En fait répondre à l'appel de l'Alberta qui depuis 2 ans a précisé : son agenda, les termes de la négociations et ce que le Québec pourrait gagner.
JCPomerleau
15 mars 2013
"Big shift" : La géopolitique de l'énergie a fait son œuvre.
Le constat s'impose que le pouvoir est passée de l'Est à l'Ouest.
Pour nous la question se pose, en quoi cela sert la cause.
Ce "Big Shift" a mené à une profonde métamorphose du Canada, qui en même temps qu'il se définit sans le Québec, s'en éloigne définitivement.
Quand les propagandistes de l'Idée fédérale constatent que ; "Monsieur Harper il est moche votre Canada" ; que :'Indépendance du Québec est inévitable" (Ignatieff); que " je choisirais le Québec un pays" contre celui de Harper (Justin Trudeau), on se rends compte à quel point les plaques tectoniques ont bougé. Comment expliqué qu' au moment même où le Bloc disparait de la scène fédérale et que la souveraineté n'est plus perçu comme une menace crédible, la "séparation" semble se poursuivre toute seule ?
Pendant que les commentateurs cherchent leurs mots pour expliquer ce phénomène de grande amplitude, leur échappe la véritable nature des forces souterraines qui conduisent à la dislocation de facto de la fédération : La genèse des États.
La fédération suppose deux niveaux d'État : L'État fédéral, arbitraire et de convention;et, les provinces, États naturels.
La dislocation survient quand un membre de la fédération fait primer ses intérêts au détriment de l'unité de l'ensemble, et que la rapport de force est favorable. C'est ce qui est arrivé en 2008 et qui a mené à la fin du Canada de Trudeau (et de la doctrine politique d'un pouvoir central fort de J A McDonald, du moins pour les provinces pétrolières).
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
J'observe le phénomène de la métamorphose de la fédération depuis quelques années à partir de la seule grille de lecture qui permet d'appréhender le phénomène de la genèse des État : Voir mes trois dernier textes sur la dislocation de la fédération ;
http://www.vigile.net/_Pomerleau-Jean-Claude_
La géopolitique, discipline qui fait de l'État l'objet premier de son étude.
JCPomerleau
7 mars 2013
Ce programme suppose que le Québec établisse un rapport de force favorable, qui seul garantie le changement de statut d'un État.
Or ce programme ne fait aucune mention de la stratégie à suivre pour bâtir ce rapport de force.
Je ne doute pas de la sincérité et de la conviction de J M Aussant mais je doute fortement de son appréciation du rapport de force en présence. Surtout quand il nous dit (janvier dernier) que le Canada est un pays démocratique ; sous entendant qu'il suffit de convaincre une majorité pour obtenir la souveraineté, alors que le Canada nous dit clairement qu'il ne reconnaitrait pas cette décision.
C'est ici que la politique des souhaits frappe le mur de la realpolitik. Faute d'en prendre acte on dérive dans le cul-de-sac de l'imaginaire.
Depuis au moins 2 ans que je demande quelle stratégie suivre pour bâtir le rapport de force pour en arriver au changement de statut, et je n'ai pas encore eu une seule réponse qui passe le test de la réalité.
JCPomerleau
1 mars 2013
Pour en finir avec le français langue commune ou langue de partage, ou quoi encore.
Il faut affirmer clairement que la français est la langue de l'État du Québec. Et comme toute langue d'État, elle se décline comme telle.
Le français est la langue d'État de France depuis l’édit de Villers-Cotterêts, signé par François Ier en 1539, qui établissait le français comme langue officielle. Et pour le Québec, consacrée dans le statut de l'Édit de Création de 1663 ; lequel n'a jamais été modifié par la suite : 1763-1774-1791-1840- 1967-1982.
Il serait temps que les souverainistes se mettent à la doctrine d'État et au langage statutaire.
JCPomerleau
28 février 2013
Complément d'infromation :
Comment couvrir la Syrie depuis Beyrouth, Liban
http://www.michelcollon.info/Comment-couvrir-la-Syrie-depuis.html
...
Petit manuel de déstabilisation d’un régime hostile
http://www.michelcollon.info/Petit-manuel-de-destabilisation-d.html
JCPomerleau
25 février 2013
Pour faire suite à mon commentaire. Complément d'information.
The Globe and Mail (sur abonnment):
Oil export markets crisis has been years in the making
(...)
Sinking billions into extraction projects without lining up a dependable way to get the resource out is reckless, if not downright stupid.
Oh, wait. Isn’t that the awkward spot Canada’s oil patch has put itself in?
“Access to tidewater” is the new and increasingly forlorn mantra of oil executives and their political backers in Ottawa and the Western provinces.
There’s a sudden panic about the dearth of options to get that heavy crude to refiners, and ultimately to customers.
Alberta Energy Minister Ken Hughes declared recently that securing market access for the province’s oil is his government’s “single most important imperative.”
(...)
http://www.theglobeandmail.com/try-it-now/?articleId=9009978
JCPomerleau
24 février 2013
Complément d'information :
TransCanada says east route eases oil discount
(...)
Pipeline bottlenecks due to U.S. refinery downtime and increasing output are depressing prices of Canadian crude, which sold for 30% less than the U.S. benchmark in the fourth quarter, versus a 13% gap a year earlier. The gap narrowed to $28.50 a barrel Wednesday, from $42.50 on Dec. 14, according to data compiled by Bloomberg
(...)
http://business.financialpost.com/2013/02/07/transcanada-says-east-route-eases-oil-discount/?__lsa=e750-1275
....
(En décembre dernier le pétrole albertain se transigeait sous la barre des 60 $)
....
La vente à escompte affecte la santé financière de l'industrie :
Suncor suffers first loss in more than 3 years as cheap oil hits Voyageur project
(...)
The Voyageur project “is likely to struggle to generate economic returns,” said UBS analyst George Toriola in a note before the earnings.
Voyageur partners have been considering options for the project, including the implications of cancellation or indefinite deferral, the company said. The partners may decide on the project by March 31, according to the stateme
On Tuesday, Suncor reported a net loss of $562-million on a $1.49-billion after-tax impairment tied to its long-delayed Voyageur upgrading plant.
Mr. Williams said Suncor would determine Voyageur’s fate by the end of March. The company said the $11.6-billion joint venture with France’s Total SA continues to be “challenged” — not least by the oil boom underway across much of the U.S.
(...)
http://business.financialpost.com/2013/02/06/suncor-suffers-first-loss-in-more-than-3-years-as-cheap-oil-hits-voyageur-project/?__lsa=a15f-fe59
....
Ce qui pèse sur les prix :
Bakken tight oil to growth to 4.8 million barrels per day by 2020
(Report) IHS CERA says some 2.2 million barrels per day flowed out of so-called tight reservoirs in the U.S. in 2012, surpassing current oilsands production of 1.7 million barrels.
And growth from both resources is expected to be huge. IHS expects tight oil to growth to 4.8 million barrels per day by 2020 and the oilsands to hit 3.2 million barrels per day in that time frame.
http://www.canadianbusiness.com/business-news/ihs-report-gulf-coast-best-market-for-oilsands-amid-u-s-shale-boom/
....
En dehors des alléas des paramètres économiques. L'Alberta (lire Ottawa) a tout misé sur le pétrole et il est "impératif" de le désenclaver pour l'amener vers des marchés lucratifs. Dans ce contexte le passage par le Québec est "critique", donc c'est ce qui motive les décisions présentement.
Pour le Québec le gain économique est marginale (le but visé par TCE est d'effacer l'escompte en passant par Montréal). Le gain possible est de nature politique. Le Québec peut il utiliser l'Alberta comme levier pour faire sauter le statu quo, et créer une nouvelle dynamque politique, et où peut-elle mené ?
En toutes circonstances, il faut se demandr en quoi cela sert la cause. Cela suppose une appréciation correct du contexte et de la situation à partir des faits.
JCPomerleau
19 février 2013
Merci pour ce décodage qui nous montre la duplicité de la médiacratie provincial.
JCPomerleau
17 février 2013
Je serais curieux que M Alain Maronani commente mes deux textes (plus haut) relatifs à la prise de contrôle de la Caisse par des intérêts étrangers et le danger de magouille que cela représente pour des manipulations des valeurs des actifs : acheter des actifs à prix gonfler ou, en brader à des prix sous-évalué, à des intérêts qui ont placé leurs pions à la haute direction, pour justement prendre ces décisions :
"Pour qui roule Sabia ? Un indice. Sa première rencontre avec le Québec Inc. a eu lieu, non pas au siège sociale de la Caisse, mais bien dans les bureaux de Power Corp. Pour lui le Québec Inc. se réduit au pré-carré du clan Desmarais. Rappelons que Sabia s’est rendu lui-même en Europe pour embaucher M Lescure (sur recommandation de qui ?)."
(...)
M. Roland Lescure, (responsable de la stratégie de placement, de la répartition de l’actif du portefeuille global et de la recherche concernant les activités d’investissements) pour « donner son avis en ce qui concerne les placements privés et immobiliers ». Lequel a remplacé M. Fernand Perreault qui a été le principal artisan du portefeuille immobilier (sans doute un témoin gênant pour la suite des choses).
(...)
http://www.vigile.net/La-Caisse-Alerte-rouge
...
Il est là le danger. Il nous reste à espérer que les nouvelles nominations au CA de la Caisse vont conduire au renouvellement de la direction.
JCPomerleau
16 février 2013
Ce n'est pas tant le risque que les placements privés représentent que la magouille que cela permet d'opérer à grande échelle.
Cette nouvelle orientation stratégique dans l'affectation des actifs date de 2010. Il s'agit d'une manœuvre qui permet de rendre plus opaques les opérations de la Caisse. En effet, on délaisse les marché boursiers, dont les rendements sont lisibles, pour des placement privés qui eux le sont beaucoup moins. Comme la Caisse est entre des mains étrangères proches de Desmarais, il faut craindre le pire :
http://www.vigile.net/La-Caisse-Alerte-rouge
Surtout qu'il a placé son pion : Sabia le "magicien"
http://www.vigile.net/Sabia-le-magicien
JCPomerleau