Véronique Hivon, la rassembleuse
10 mai 2016
Voici la stratégie étapiste que compte utiliser Véronique Hivon et ses compétiteurs pour réussir leurs vies.
Première étape, essentielle: D'abord parler d'indépendance aux militants pour se faire élire à la tête du PQ tout en gardant ses coudées franches en évitant soigneusement de leur dire quand elle fera son référendum. (Ne le répétez surtout parce que cela pourrait s'ébruiter, mais l'idée est ici de tromper les idiots utiles qui travailleront gratuitement à la faire élire.)
Deuxième étape: Une fois élue chef du PQ et que les militants ne pourront plus se défendre, se garder soigneusement de parler des meilleurs arguments en faveur de l'indépendance à la population normale quand les journalistes lui mettront un micro sous le nez et ce, pendant toutes les années passées à ne rien faire dans l'opposition. (Ici, ce qu'on dit aux couillons de militants pour les tromper, c'est que la priorité doit être de battre le gouvernement Couillard si on veut pouvoir faire un référendum.)
Troisième étape: Toujours diluer son discours public pour plaire aux autres partis, qui sont fédéralistes, et aux immigrants qui ne voteront jamais pour le PQ; tout cela dans un but de convergence.
Quatrième étape: Gagner l'élection générale et déclarer aussitôt, dès son premier discours, qu'on vient, non de gagner, mais de subir une nouvelle raclée d'envergure historique puisqu¨on n'a pas le pourcentage pour gagner un référendum¨.
Cinquième étape: Gérer la province sans jamais parler d'indépendance parce qu'on n'a pas le temps de le faire (ils n'ont même pas le temps de voir leurs enfants) et répéter qu'on doit attendre au deuxième mandat pour faire le référendum parce qu¨on n'a toujours pas le pourcentage¨.
Sixième étape: Se faire réélire et attendre l'intervention du Saint-Esprit pour voir monter l'indépendance dans les sondages; tout ça alors que, à cause de l'immigration massive, la proportion des Québécois de souche dans la population reculent de 2% tous les trois ans environ. (Jamais nos chefs n'oseront modérer cette immigration massive qui va détruire notre peuple de peur de passer pour de gros méchants Nazis. C'est important leurs petites personnes; ça passe bien avant la patrie en danger!)
Septième étape: Se retirer avec sa grosse pension de premier ministre quand on perd finalement le pouvoir aux mains du PLQ et commencer à faire du lobbying pour se remplir les poches.
Huitième étape: Passer le flambeau à une ¨nouvelle génération de jeunes leaders¨ qui referont la même chose.
Voici la recette étapiste pour des vies réussies!
Et le rêve de tout un peuple là-dedans? Ben voyons, c'est pour les couillons, ça!