Une tâche obscure
2 avril 2012
Bonjour Monsieur Lapointe,
Quand la gratuité scolaire de la maternelle à l’université est une priorité de stratégie socio-économico-politique, surtout dans ce monde de globalisation, de mafias institutionnalisées dans le réseau public et de spoliations systémiques des ressources naturelles et fiscales, l’État doit avoir comme bouclier de défense des intérêts généraux l’excellence de l’enseignement, notamment dans tout le niveau scolaire.
Pour arriver à cette stratégie étatique de sauvegarde collective, il faut élargir au maximum les possibilités à un plus grand nombre de citoyens l’accès aux études universitaires pour éviter que celui-ci devienne un privilège monopoliste d’une minorité, laquelle contrôlerait les mécanismes de l’appareil de l’État de manière despotique, telle qu’elle le fait dans les régimes totalitaires.
N’oublions pas que plus la classe moyenne d’une société est composée d’un pourcentage élevé d’individus instruits, cette société est garante d’une plus grande richesse collective et pourvoyeuse de plus d’impôts et de taxes versés à l’État. Ainsi, ce n’est que dans les États vraiment démocratiques où nous pouvons constater cette réalité socioéconomique, telle que reflétée dans les plus hauts IDH des nations du monde.
Lors de ma participation avec les étudiants en grève, je revendiquais ainsi ce droit social : « LA GRATUITÉ SCOLAIRE DE LA MATERNELLE À L’UNIVERSITÉ S’AUTOFINANCE AVEC LE SAVOIR ». Aujourd’hui le journaliste financier Michel Girard (Cyberpresse, 02-04-2012) nous présente des données inéquivoques sur la dynamique de l’autofinancement de l’enseignement et l’enrichissement collectif, dû à des contribuables qui paient plus d’impôts et taxes en raison de ces atouts professionnels et des études universitaires leur servant à gagner davantage que la moyenne des contribuables.
Pour avoir accès à l’article de Michel Girard, consulter Combien ça rapporte, un diplômé?
JLPM