Pour qui roule Julia Posca ?
16 avril 2021
Le cas Camille Robert
Hélas, Julia Posca n'est pas la seule à se voir offrir 150,000.00$ dollars de fonds publics, sur trois ans, pour abandonner en chemin son cursus académique. Mais tout en conservant en poche la très rondelette somme octroyée par la Bourses d'études supérieures du Canada Vanier.
Je pense notamment à Camille Robert, qui semble plus empressée à faire de la figuration médiatique, ici et là, plutôt que de produire son doctorat (Bourse Vanier 2017-2020). Dont l'objet ne réclame pourtant ni un temps fou de recherche, ni une acuité intellectuelle particulière (Femmes en grève : tournant néolibéral et travail de reproduction sociale dans le secteur public québécois - 1980-1990 ). Toujours à... l'UQÀM comme par hasard (milieu sérieux, discipliné et studieux entre tous, comme chacun sait), sous la direction de Martin Petitclerc et Magda Fahrni - cette soi-disante spécialiste de l'« Histoire du Québec » via une formation par Toronto, McGill et Kingston Universities ! Et qui au surplus publie in english only... Denis Vaugeois, Marcel Trudel et autres Jean Provencher pourront aller se rhabiller, n'est-ce pas, devant une maître de « notre » Histoire de cette puissance...
Mais il est vrai, on l'a déjà dit, mais rappelons-le pour mémoire, qu'à une Québécoise qui montre patte blanche dans son identité canadienne, chez Canada-Vanier, on est prêt à tout pardonner. Même l'indigence. Même le farniente aux frais du peuple laborieux assumant ses impôts rubis sur ongle.
Bref. Des gens d'honneur et de haute moralité, devrons-nous en conclure, à la lumière des Posca et des Robert de ce petit monde déjà embourgeoisé à l'os à 25 ans.
Cela dit, il faut également savoir que cet organisme, qui tient son budget des taxes et impôts des citoyens-contribuables, distribue ces sommes colossales essentiellement aux étudiants des universités anglophones. Au total des nombreuses bourses distribuées, année après année, la gent québécoise, en effet, fait figure d'enfant (extrêmement) pauvre au sein du palmarès.
De fait, pour une population qui représente environ 25% de la communauté universitaire du Canada, les étudiantes et étudiants québécois d'expression française s'accaparent, bon an, mal an, moins de 9% desdites bourses.
Et - faut-il vraiment le répéter derechef ? - si et seulement s'ils se sont jusque-là montrés, lesdits étudiants, pour dire comme madame Morgane, de so good canadian-citizens...
J'inclinerais à penser que le professeur Yves Gingras, hautement respectable à mes yeux, et perdu en ces lieux, n'est pas le plus heureux des hommes devant des chiffres semblables. L'ex-recteur Claude Corbo non plus, d'ailleurs. Quant à l'actuelle rectrice Magda Fusaro, ou elle s'en fiche totalement, selon toute vraisemblance, ou elle est complètement dépassée par ses responsabilités.
Tout un exploit, tout de même : le Canada sera parvenu jusqu'à noyauter l'UQÀM elle-même...! So, absolument formidable ce Wonderful Canada. N'est-il pas, chères concitoyen(ne)s...???
Hyperliens également pertinents : Département d’Histoire / UQÀM, Lyse Roy, directrice du département, beaulieu.alain@uqam.ca, corps enseignant des lieux, Josée S. Lafond, doyenne de la Faculté des sciences humaines, et enfin la rectrice Magda Fusaro