Le Québec sous la tutelle d'ottawa
17 septembre 2013
Monsieur Marineau, venez assister au débat entre les trois candidats maintenant officiels à la succession de JMA, Sol Zanetti, Nic Payne et Jean-Claude St-André, prévu à Québec le 21 septembre (ce samedi) prochain. Vous ne serez certainement pas déçu!
Pour avoir côtoyé Jean-Claude St-André (http://www.jcsa.info) depuis la course à la succession de Bernard Landry en 2005, je peux vous certifier que c'est notre homme. Des trois candidats, c'est le plus expérimenté en politique, mais c'est loin d'être sa seule qualité! Ce n'est pas un opportuniste, car il est un des trop rares députés du PQ qui a osé critiquer les mauvaises décisions prises par Lucien Bouchard et Bernard Landry lors du dernier gouvernement péquiste (1996-2003), lui-même faisant la promotion de l'approche stratégique de Robert Laplante (http://www.action-nationale.qc.ca/2011-06-30-23-44-4/57-numeros-publies-en-2004/janvier-2004/95-revoir-le-cadre-strategique) et ayant été LE SEUL des 8 candidat(e)s de 2005 à défendre le principe de l'élection décisionnelle décisive comme moyen de réaliser l'indépendance. Étant impliqué de longue date auprès de la SSJB de Montréal, c'est un défenseur tenace de l'unilinguisme français au Québec et du nationalisme basé sur la loyauté au Québec français. Membre du SPQ Libre, il envisage une réforme de la fiscalité pour imposer les fiducies familiales et autres paradis fiscaux ainsi que la gratuité scolaire de la pré-maternelle au doctorat.
S'il est choisi chef par les membres d'ON le 26 octobre prochain, il sera la personne la plus crédible pour juger la valeur des candidatures que le parti compte présenter lors de la prochaine élection, car il est tout l'opposé du carriériste provincialiste péquiste. Il sait depuis longtemps qu'il est illusoire et futile de chercher à gouverner le Québec avec les résidus de pouvoirs que nous laisse le carcan constitutionnel canadian actuel, et ça lui a coûté la notoriété et les bénéfices accordés par le chef à ceux qui lui lèchent le cul. La ligne qui le décrirait le mieux serait: "Jamais le pouvoir sans l'indépendance! Jamais l'indépendance sans le pouvoir!"