Entre le point a et le point b, la rectiligne est toujours le plus court chemin.
23 août 2013
Je m'attendais à ce que quelqu'un tente de me "ramasser" avec votre observation, monsieur Maronani et je vous en remercie. Ça prouve qu'il y en a qui lisent ce que j'écris!
C'est justement le pourquoi de l'emploi des mots "devrait légitimement" en parlant de la tenue d'un référendum adressé exclusivement aux descendants des "Canadiens" de 1763. Vous avez bien saisi les risques et les conséquences.
Nous en arrivons finalement à la définition de la "citoyenneté" ou de la "nationalité québécoise", un thème très cher à notre compatriote Réjean Labrie, un des très très rares - sinon le seul, du moins publiquement, ici, sur Vigile.net - à oser mettre le doigt sur le bobo et immense tabou de l'ethnicité de la citoyenneté québécoise. En passant, je salue ici son courage et la rigueur de son argumentation pour soutenir ses thèses que je partage avec lui.
Faut-il rappeler que cette boîte de Pandorre avait fait l'objet d'âpres échanges, particulièrement entre André Boisclair et Jean-Claude St-André, lors du débat sur la citoyenneté pendant la course à la succession de Bernard Landry de l'été 2005. Ce fut la seule et unique fois que des débats sérieux ont été permis au sein du PQ depuis que Jacques Parizeau s'est fait ostraciser par les apparatchiks du parti suite à sa fameuse sortie contre "l'argent et des votes ethniques" pour expliquer le vol référendaire de 1995.