La stratégie de Frédéric Bastien : agir sur la ligne de front
2 avril 2020
À la guerre comme à la guerre!
Normand Paiement
Réponse à Joseph Facal
... et notamment sur la situation du français à Montréal
MISSION POSSIBLE!
Le pouvoir insoupçonné d'un petit groupe de personnes déterminées
De Jack l'illusionniste à Jack l'éventreur
"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage."
Débat des chefs en français
Les Québécois se tiendront-ils DEBOUT le 2 mai?
Indépendance tranquille c. indépendance honteuse
Ou de l'utilité de voter en Bloc...
2 avril 2020
À la guerre comme à la guerre!
Normand Paiement
6 mars 2019
Madame Saulnier,
Comme la plupart des personnes qui traitent de la présence du crucifix à l'Assemblée nationale, vous passez sous silence le fait que les symboles de l'Église anglicane y occupent depuis toujours une place de choix, comme j'ai eu l'occasion de le signaler sur ce site il y a quelques mois (https://vigile.quebec/articles/cachez-ce-crucifix-que-je-ne-saurais-voir-les-tartuffes-de-la-laicite).
Ne croyez-vous pas que, pour des raisons de cohérence, les tenants de la laïcité devraient également exiger leur retrait?...
Cordialement,
Normand Paiement
23 décembre 2018
Monsieur Bouchard,
Confidence pour confidence, je ne me suis senti ni vexé, ni fâché par vos propos: après tout, je l'avais bien cherché!
Cela dit, il me fait plaisir de constater à mon tour que vous et moi sommes sensiblement sur la même longueur d'onde, au fond. Je ne peux donc que vous encourager à continuer de nous faire part de vos réflexions, tout en vous invitant par la même occasion à (re)lire le texte, fort éclairant, de l'allocution prononcée par Simon-Pierre Savard-Tremblay dans le cadre du colloque commémorant le centième anniversaire de la naissance de l'historien Maurice Séguin (https://vigile.quebec/articles/comprendre-le-1er-octobre-dernier-avec-maurice-seguin).
J'en retiens personnellement que nous devons impérativement nous atteler à ce que je qualifierais de "mission impossible", à savoir "faire tomber le mur psychologique" qui constitue depuis toujours le principal obstacle à la réussite du projet d'indépendance. Du moins si nous voulons mettre définitivement un terme à notre "survivance dans la médiocrité".
Faute de quoi ce n'est pas tant la disparition que la folklorisation puis la louisianisation du Québec et de la nation canadienne-française qui nous guettent avant longtemps. Aurons-nous le courage d'agir individuellement et collectivement pour éviter un tel drame?
L'avenir nous le dira, mais c'est maintenant qu'il nous appartient de préparer cet avenir en tirant profit du passé!
Sur ce, cher Monsieur, recevez mes meilleurs voeux à l'occasion de Noël et du Nouvel An! Plein de bonnes choses en 2019... et l'indépendance avant la fin de nos jours!
Normand Paiement
20 décembre 2018
Monsieur Bouchard, Peut-être me suis-je mal exprimé, mais je pense en toute franchise que vous vous méprenez totalement sur mes intentions! J'admets sans peine que le PQ a échoué lamentablement à faire du Québec un pays, comme Pierre Cloutier nous l'a si judicieusement rappelé à l'occasion du décès de Bernard Landry (https://vigile.quebec/articles/comment-et-pourquoi-le-pq-a-fuckaille-avec-le-puck-avant-d-aller-s-ecraser-l). Mais la question que je me pose en ce moment - et à laquelle je n'ai pas encore de réponse - est celle-ci: Faut-il jeter le bébé (le projet d'indépendance) avec l'eau du bain (le PQ)? L'ingénieur Jean-Jacques Nantel est d'avis que les indépendantistes doivent reprendre le contrôle du PQ plutôt que de songer à fonder un nouveau parti (https://www.youtube.com/watch?v=3T5qQlDTqFM). C'est une option que je n'exclus pas d'emblée. Et vous?... Quant à savoir si nous devons continuer de nous appeler "Québécois" ou revenir à l'appellation "Canadiens-français", je persiste et signe en disant qu'il s'agit pour moi d'une question purement motivée par les circonstances actuelles (élection de la CAQ et défaite cuisante du PQ). Je ne vois donc pas l'intérêt d'en débattre plus longuement dans la mesure où, selon moi, ce type d'interrogation trahit un profond malaise identitaire, lequel trouble (de nature psychologique) ne pourra disparaître que le jour où le Québec sera devenu un pays indépendant. C'est pourquoi il importe tant à mes yeux de cesser de nous quereller inutilement entre nous et de reprendre dès que possible, tous ensemble, la lutte en faveur de l'indépendance. Cela fait-il de moi un troll pour autant?... Cordialement, Normand Paiement PS - Si ce n'est déjà fait, prenez la peine d'écouter ou de réécouter les explications du professeur Henri Laborit (https://www.youtube.com/watch?v=EZgs8GbM2y0) et répondez honnêtement à cette question: Voyez-vous qu'il y a un parallèle à faire entre l'expérience sur les rats qu'il décrit et la situation dans laquelle nos compatriotes se trouvent depuis plus de 250 ans? PPS - Peut-être aurez-vous remarqué que j'ai modifié la première phrase du troisième paragraphe de mon premier commentaire. Elle se lit maintenant comme suit: "En d'autres termes, indépendantistes et souverainistes, séparatistes et fédéralistes, francophones et anglophones (ajoutons à cette liste non exhaustive ces catégories qui sont autant de signes d'une société profondément divisée contre elle-même: libéraux et péquistes, intégrationnistes et multiculturalistes, nationalistes et antifascistes, conservateurs et gauchistes, socio-démocrates et libertariens, traditionnalistes et progressistes, laïcistes et islamistes...) s'y dressent à tout bout de champ les uns contre les autres à la suite de conditions qui leur ont été imposées de l'extérieur et à cause des pressions internes et externes qu'ils subissent sans répit." Cette modification n'est pas innocente. En effet, il m'apparaît désormais comme une évidence que le processus de multiplication des oppositions entre adversaires qui s'invectivent à qui mieux mieux et se respectent de moins en moins ne peut qu'aller en s'amplifiant. Cette segmentation de la population québécoise en groupes irrémédiablement antagonistes est le fruit d'une société de plus en plus dysfonctionnelle, en quête de son identité véritable. (Ce qui, vous en conviendrez, contribue à faire le jeu des adversaires de l'émancipation du Québec.) Or, cette tendance lourde se reflète malheureusement jusque dans certains textes et commentaires publiés sur Vigile. (Si je dénonce cet état des choses, c'est parce que je le déplore et que j'espère susciter de la sorte de salutaires prises de conscience chez des personnes qui devraient être les premières à comprendre la gravité de la situation!) Car, ne vous en déplaise, il en sera ainsi tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas trouvé la voie vers la sortie... Mon objectif est donc moins de chercher à mettre un terme à des débats que je considère comme stériles que de tenter d'orienter les débats en question dans une direction plus productive. C'est peut-être prétentieux de ma part de croire que mes interventions pourraient faire avancer les discussions, mais suis-je le seul à désirer que nos échanges d'idées aboutissent à des résultats concrets? N'est-ce pas ce que nous souhaitons tous, au fond?...
20 décembre 2018
Bonne question, monsieur Marineau!
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » serais-je tenté d'ajouter.
Car vous devez bien avoir une idée, non?...
Cordialement,
Normand Paiement
19 décembre 2018
Monsieur Bouchard,
Votre "Appel aux gens de bonne volonté" a quelque chose de pathétique en cette fin d'année 2018. Moins touchante que navrante, votre requête s'appuie sur le constat suivant: nos compatriotes ne cessent de se disputer entre eux plutôt que d'unir leurs efforts pour faire du Québec un pays indépendant.
Je partage tout à fait votre avis à ce sujet et je ne peux que déplorer amèrement que nous en soyons encore là plus de 250 ans après la conquête de la Nouvelle-France par les Anglais. Mais la situation pour le moins inconfortable dans laquelle nous, francophones du Québec, nous trouvons depuis cette époque peut s'expliquer par le fait que nous sommes comme des rats (ou devrais-je dire homards!?) en cage qui seraient soumis à un stress permanent[1].
En d'autres termes, indépendantistes et souverainistes, séparatistes et fédéralistes, francophones et anglophones (ajoutons à cette liste non exhaustive ces catégories qui sont autant de signes d'une société profondément divisée contre elle-même: libéraux et péquistes, intégrationnistes et multiculturalistes, nationalistes et antifascistes, conservateurs et gauchistes, socio-démocrates et libertariens, traditionnalistes et progressistes, laïcistes et islamistes...) s'y dressent à tout bout de champ les uns contre les autres à la suite de conditions qui leur ont été imposées de l'extérieur et à cause des pressions internes et externes qu'ils subissent sans répit. Ce comportement leur permet certes d'évacuer les tensions qu'il ressentent tous consciemment ou non, mais, dans les faits, cela ne change hélas! rien à leur situation, qui, elle, ne cesse de perdurer tout en se détériorant...
Alors oui, je veux bien, comme vous, que nous cessions de "nous battre avec des chaînes aux pieds", mais encore faudrait-il que TOUS les belligérants – à commencer par ceux qui s'expriment sur le site de Vigile! – prennent rapidement conscience du fait qu'ils gaspillent leur temps et leurs énergies à continuer de discuter du sexe des anges – comme je l'ai fait remarquer récemment à M. Bouchard (https://vigile.quebec/articles/canadiens-francais-pourquoi-donc-et-pourquoi-faire) – au lieu de chercher par tous les moyens possibles à se défaire des chaînes qui les maintiennent encore prisonniers dans leur cage. Car pendant que nous tergiversons, pendant que nous argumentons inutilement, l'ennemi que vous ne craignez pas de nommer est à nos portes!
Connaissez-vous quelqu'un qui sache enfin nous indiquer le chemin vers la sortie avant qu'il soit trop tard?...
Cordialement,
Normand Paiement
18 décembre 2018
Monsieur Bouchard,
Si, sous prétexte que le PQ a échoué dans sa mission, vous voulez retourner 50 ans en arrière au lieu de poursuivre le combat pour l'indépendance, je n'y peux rien...
Que reste-t-il aujourd'hui de la fierté éprouvée jadis par tout un peuple et que le chant patriotique "Québécois" (https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=SA-gR3vDPjA) a si bien su incarner? À vous de me le dire...
Mais à cette époque, oser proclamer haut et fort qu'on était Québécois était l'équivalent d'un geste révolutionnaire qui choquait les oreilles tant des anglophones que des plus timorés parmi les francophones du Québec! Libre à vous de vouloir "tourner le dos à tout ça", mais permettez-moi de douter que vous parveniez jamais à mobiliser les foules en faveur de l'indépendance du Québec avec un slogan du style "Canadiens-français, nous sommes Canadiens-français"...
D'où l'impression que j'ai que vous – et tous ceux qui, comme vous, sont d'avis qu'il faut désormais reculer pour mieux sauter – perdez votre temps avec des détails insignifiants au lieu d'aller à l'essentiel. Est-ce que je me trompe? L'avenir nous le dira...
14 décembre 2018
Que signifie un nom? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. - William Shakespeare, Roméo et Juliette (acte II, scène 2)
S'il n'y avait une cause profonde aux querelles byzantines, aussi soudaines que superflues, tournant autour du nom qu'il conviendrait de donner désormais aux descendants des colons qui peuplèrent autrefois la Nouvelle-France, j'en arriverais à la conclusion que certains souverainistes n'ont rien de mieux à faire ces temps-ci que de discuter du sexe des anges, pour ne pas dire d'enc... les mouches.
Seulement voilà, l'électrochoc provoqué par l'arrivée au pouvoir de la CAQ et la raclée subie simultanément par le PQ le 1er octobre – couplé aux récents avatars des Franco-Ontariens – a eu pour effet immédiat et imprévu de provoquer une crise identitaire qui renvoie à la question fondamentale suivante : « Qui sommes-nous (collectivement) ? »
Le PQ aurait remporté l'élection en question (ou aurait, au pis aller, formé l'opposition officielle) que cette question n'aurait, selon toute vraisemblance, pas lieu d'être. À plus forte raison si le Québec était aujourd'hui un pays indépendant!
Par conséquent, messieurs les apprentis théologiens, permettez-moi de vous inviter à mettre rapidement un terme à vos débats stériles, car la vraie bataille, la bataille pour l'indépendance, reste encore à faire. Or, il s'agit là d'un combat qui réclame plus que jamais que toutes les forces vives de la nation s'unissent au lieu de gaspiller leurs énergies en disputes inutiles.
Cordialement,
Normand Paiement
17 octobre 2018
Peut-être conviendrait-il simplement d'exiger que TOUS les symboles religieux présents à l'Assemblée nationale soient enlevés et placés dans un musée!?
17 octobre 2018
Sérieusement!?...
10 août 2018
Rira bien qui rira le dernier!
10 août 2018
Me Néron,
Les mots me manquent pour vous dire toute mon admiration! Vous êtes une lumière dans la nuit!
Merci de continuer à éclairer nos pauvres lanternes vacillantes!
Normand Paiement
Personne ne suit Normand Paiement. Soyez le premier!