La toile d’araignée
17 septembre 2008
Vous avez raison, la partition, ils la préparent à grands pas! En plus des politiciens complices, on entend les autorité de l'Université de Montréal se résigner d'obtenir "0" en baissant le nez et disant: On va cherche ailleurs... (rapartir à zéro! Sans demander son reste!)
Il faut vraiement des nerfs de peau d'orignal pour ne pas céder à la panique, surtout quand on voit Desmarais mettre la main sur la Caisse de dépôt, sans un réflexe de Landry qui a pourtant une colonne maintenant dans le plus populo des journaux.
Relisons ce texte de JCP;
Paul Desmarais prend le contrôle de la Caisse de dépôt
Charest ouvre toute grande la porte aux affairistes qui "squattent" notre État.
Jean-Claude Pomerleau
Tribune libre de Vigile
mardi 9 septembre 2008 217 visites 1 message
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Paul Desmarais prend le contrôle de la Caisse de dépôt. Quand M Henry Paul Rousseau, ex Président de la Caisse, passe du coté de Power Corporation, faut il s’en inquiéter ? Oui si celui qui le remplace à direction de la Caisse est son « Dauphin » (1) qui accède au poste sur « sa » recommandation. Le lien directe et privilégié entre la CDPQ et Paul Desmarais devient alors évident. Et son influence sur les décisions de la Caisse devient telle que cela s’apparente à une prise de contrôle de facto d’un levier majeur du développement économique du Québec par des intérêts privés, de surcroît ultra fédéraliste ! Quand, M Richard Guay, le nouveau président de la CDPQ, aura à trancher entre l’intérêt supérieur du Québec et celui de Paul Desmarais et son mentor M Rousseau, pensera t il en « patriote » ou en futur V.P. de Power Corporation ; un dilemme qui a sûrement été celui de M Rousseau alors qu’il dirigeait la Caisse, avant de faire le saut du coté de Paul Desmarais. Avec la nomination « apolitique » de M Richard Guay, nommé pour ces seuls-qualités-de-gestionnaire-de-risques-à-la-recherche-du-rendement-d’abord ; nouvelle stratégie qui l’a guidé dans son choix de faire de la Caisse le plus gros détenteur de papiers commerciaux au Canada ( Que valent ces 20 milliards de PCAA ? ), le gouvernement Charest s’assure que la CDPQ sera de moins en moins un levier dans une stratégie d’état de développement économique du Québec ; et, de plus en plus un instrument financier pour les fins d’une des élites marchande qui « squattent » l’état sous sa gouverne. La grosse Caisse à Paul Desmarais quoi !
Après la mainmise sur la CDPQ par Paul Desmarais, pourquoi pas la mainmise sur la Banque Nationale, vulnérable à une prise de contrôle, suite à la modification de la loi sur les banques par Ottawa. Et le contrôle effectif d’une grande partie de l’économie du Québec passant ainsi entre les mains de mon oncle Paul ! (Conférence de M Parizeau au MEDAC) (2) .
On reproche au gouvernement Charest de ne rien faire pour ne pas nuire à sa popularité, quelle erreur magistrale d’appréciation. Ce gouvernement est très actif dans son entreprise de brader systématiquement le bien public aux services d’intérêts privés : N’a-t-il pas privatisé (de facto) le volet éolien de l’Hydro Québec. Et n’a-t-il pas bradé, en douce à des intérêts privés les droits d’explorations pétrolières et gazières, portant sur des réserves pouvant atteindre 2 milliards de barils (Old Harry), qui appartenaient à notre société d’état, l’Hydro Québec. On parle ici d’un bien public valant plus de 250 milliards de $ dont on dépossède le Québec sans que personne ne réagisse à la manœuvre !… Sauf le Prof. Lauzon.
Si on ajoute les PPP (Patronage Public Privé), dont le premier a déjà tourner au désastre (Îlot Voyageur, qui a mené à la décote de l’UQAM), et un autre en devenir (Le CHUM) on se rend compte que M Charest est en effet fort occupé … à servir systématiquement les intérêts de ses amis du privé ; malheureusement au détriment des intérêts supérieurs du Québec. Si on ajoute à ce saccage du bien public, le fait que l’économie du Québec est inscrit dans une décroissance économique continue depuis la prise du pouvoir par M Charest ; si bien que nous sommes maintenant enfoncé dans les déficits budgétaires pour des années à venir. Il devient de plus en plus urgent de défaire ce gouvernement minoritaire et de reprendre le contrôle de notre état pour arrêter les dégâts.
Malheureusement on ne sent pas ce même sentiment d’urgence chez les partis d’oppositions, qui ne semblent pas pressés de lui retirer leurs « confiances » ! Après la démission de la médiacratie et celle de la classe politique, qui reste t il pour défendre l’intérêts supérieur du Québec contre la main mise de l’ordre marchand sur notre état (L’ordre marchand contre l’état nation) (3).
Je me demande bien qu’est-ce qui explique ce mutisme, quand Paul Desmarais met la main sur notre Caisse, notre bas de laine collectif ? (1)
http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/09/20080905