Layton, innocent ou chauffard de la politique ?
6 mai 2011
Excellente chronique M. Le Hir, brillante analyse de la situation. Pour ma part, il n'y a rien à y ajouter.
Indépendance du Québec
le Canada est devenu une grave menace pour la démocratie et la liberté dans le monde
6 mai 2011
Excellente chronique M. Le Hir, brillante analyse de la situation. Pour ma part, il n'y a rien à y ajouter.
2 mai 2011
Il faut écouter aussi Rambo III, où Rambo nous fait l'éloge des bons valeureux et braves talibans d'Afghanistan, qu'il va secourir contre les méchants soviets.
L'empire soviétique effondré, il est étrange que subitement l'intégrisme musulman, et surtout les talibans, soient devenus subitement la nouvelle menace mobilisatrice.
Bin Laden est-il mort récemment, en 2007, ou bien court-il quelque part sous une nouvelle identité, en train de siroter un Pina Colada dans le Gangsters Paradise, aux côté de Saddam Hussein, et en poche quelques généreuses mises de fonds pour services rendus? Bien malin qui peut le dire.
Regarder Rambo ou bien l'actualité, c'est souvent du pareil au même: des récits fictifs qui génèrent beaucoup de profits à tous, sauf ceux qui en sont spectateurs. Pas surprenant qu'on élise des acteurs comme présidents et sénateurs.
30 avril 2011
On ne peut peut-être pas dire que ce sera ou non la dernière élection canadienne avec le Québec dans le Canada. Mais on ne peut certainement pas parler non plus d'une élection qui ramènera la stabilité à Ottawa. Le Canada est en crise structurelle, et le Bloc n'est qu'un facteur de la crise.
Il y a trois possibilités présentement à Ottawa. Où les conservateurs vont constituer un gouvernement majoritaire, de justesse, ou bien il sera un gouvernement minoritaire. Dans le premier cas, il est probable que ça puisse donner du poids au mouvement indépendantiste, étant donné l'impopularité des conservateurs au Québec. Dans le deuxième cas, ou le BQ est assez fort et aucune coalition n'est possible, et tout reste comme avant. Ou bien Jack Layton devient le futur premier ministre du Canada, puisque son parti sera certainement plus populaire que les libéraux, avec qui ils feront nécessairement une coalition.
Dans ce dernier cas:
* Gilles Duceppe devra faire quelques réflexions sur le ton avec lequel il a prédit à M. Layton qu'il ne prendrait jamais le pouvoir, lors du débat des chefs. Le contraire est très possible. Tourner sa langue 7 fois...
* Stephen Harper regrettera très vite d'avoir miné le Bloc Québécois.
Dites moi si je me trompe, mais les sondages qui me paraissent les plus crédibles sont ceux qui donne une baisse au BQ, sans toutefois le placer derrière le NPD. Ce qui signifie que le BQ devrait ne pas trop perdre de plumes (ils seront réélu dans presque chaque compté, mais avec une majorité amoindrie). Là, ce sont ses adversaires qui voudront avoir eu compter 7 fois...
Maintenant, explorons le cas de Jack Layton premier ministre, avec une coalition majoritaire avec les libéraux. S'il tiens ses promesses, il devra réouvrir la constitution et se porter à la défense du français. Ce serait une folie, parce que tout ça tiens par un cheveux (de l'aveux même de M. Harper et M. Igniatieff). Tout ceci profiterait aux indépendantistes. Si M. Layton ne tiens pas ses promesses, ça profitera au PQ et au BQ.
On nous dit dans l'eau chaude les indépendantistes. Mais on dirait que l'eau chauffe tout aussi bien à Ottawa!
Bref, si on regarde à moyen terme, une chance unique pourrait bien se dessiner très bientôt pour les indépendantistes. Soyons prêt comme jamais!
Entre temps, la réflexion est de mise: s'émanciper en vis-à-vis de l'Empire Britannique n'est pas le genre d'initiative qui se fait à moitié, comme plusieurs semblent le croire au Québec. Bientôt sera mis sur le trône d'Angleterre le petit fils de celle à qui nous avons envoyé des tomates... Je suis sûr qu'ils nous enverrons des fleurs en retour!
28 avril 2011
Pour ce que peut valoir la clairvoyance du fédéralisme. On a volontiers de la clairvoyance envers le mouvement souverainiste, mais on est moins honnête pour soi-même. Sinon, le fédéralisme seraient forcé d'admettre que la dérive en question est un phénomène national (canadien), ceci dans un contexte de globalisation qui remet en question la souveraineté même des plus puissantes nations de ce monde.
C'est le fondement de la constitution canadienne, soit l'union plus ou moins forcée des deux peuples fondateurs sous l'égide de l'Empire Britannique, qui est ébranlé. Elle a été remise en question dans le temps par l'évolution du monde de la vieille monarchie vers les États Nations d'une part, puis vers la globalisation, et par des problèmes structurels chroniques apparus avec l'extension arbitraire du territoire canadien vers les espaces continentaux de l'ouest et du nord (au profit de l'Empire et non de l'Union) d'autre part. Ce n'est pas pour rien qu'on a appelé à l'origine cette union l'Amérique du Nord Britannique. En fait, ça dit tout.
Ajoutez-y la chute de l'Empire, et vous obtenez l'ambrions d'un joli cocktail de crise interne. Trop coincé dans une réalité devenue insoutenable, les défenseurs de l'Union semblent avoir trouvé un remède miracle, soit faire des entorses à la démocratie et tout mettre sur le compte du Québec. Cela marchera-t-il?
Nous atteignons le point culminant de cette histoire. Depuis 1982 que le Canada va à la dérive avec sa constitution illégitime, et sa triste suite de mesures anti-démocratiques (avec en tête le scandale des commandites, révélé par le Bloc Québécois - merci!), pour garder une forme de cohérence dans tout ça. Voici maintenant deux élections fédérales de suite qui sont abrégées à cause d'une incapacité chronique à obtenir un consensus parmi la population canadienne - un autre phénomène mis sur le dos du Québec.
Un pays incapable de véritable clairvoyance mérite un Parti Conservateur majoritaire à Ottawa. Ajoutons-y Jean Charest, et on peut dire que jamais le fédéralisme canadien n'aura autant rayonné dans la crapulerie.
26 avril 2011
On aveugle tellement les gens au Canada avec le ressentiment anti-Québec (qui me fait penser quelque fois à la propagande anti-juive survenue en Allemagne nazie avant la deuxième guerre), qu'on va bientôt y lire comme si de rien n'était:
«LE FASCISME AU SECOURS DE LA DÉMOCRATIE ET DE L'UNITÉ CANADIENNE
Après les bons mafiosos, même les valeureux fascistes se rallient contre la menace indépendantiste. Le discours indépendantiste n'est vraiment plus dans les priorités de la population canadienne, qui en a assez et veux passer à autre chose.»
Le Canada est tellement a court de moyens pour défendre son unité qu'il a vidé les mots et les lois de leur sens, en emmêlant comme de rien la monstruosité avec la noblesse. Après le bashing, quelqu'un qui pratique la désinformation à l'endroit du Québec «sauve» le Canada. Même les appels au génocide sont passé sous silence (affaire Colonel Brown, ce qui ramène à mon premier paragraphe). Ça fait des années que je le dis, le Canada par cette manie et à cause de son rayonnement international, est devenu une grave menace pour la démocratie et la liberté dans le monde.
Mais pourquoi utilisent-ils ces méthodes? Là où le bat blesse pour eux, ce n'est même pas une victoire référendaire, puisqu'il n'y en pas pas eu, du moins pas officiellement. L'épine dans leur pied, c'est le processus démocratique, pacifique et légitime qui a été utilisé par le mouvement indépendantiste québécois jusqu'à maintenant. Et comment peut-on mettre en échec un décret démocratique à redouter, autrement que par des mesures antidémocratiques? Cette fois, on innove encore en interprétant librement des sondages douteux.
Hier, TVA annonçait sur la foi de ces sondages douteux, avec un plaisir mal dissimulé, que le Bloc s'apprêtait à «frapper un mur» (ah oui???) De là à annoncer avec joie que le fascisme s'apprête à l'emporter sur la démocratie, il n'y a qu'un pas.
Sauf que le fascisme, ce n'est jamais une bonne nouvelle, surtout pour ceux qui servent à distraire l'attention des autres.
21 avril 2011
De mon avis, chaque électeur a la responsabilité de discerner dans le jeu des candidats. Il a la responsabilité de ne pas considérer la politique comme un jeu de télé-réalité, à gros renforts d'émotions volatiles. Duceppe mènerait une campagne ennuyeuse? Et puis après?! Quel propriétaire sage confierait sa propriété à n'importe qui juste parce que c'est un «bon gars», surtout sans vérifier ses antécédents?
Si on se fie aux antécédents de Layton et du NPD, défendront-ils comme le Bloc les intérêts du Québec dans un Canada qui cherche à le mettre à l'index? Vont-ils réclamer avec virulence des choses comme le juste transfert fédéral pour l'harmonisation des taxes comme l'a fait le Bloc? Le fait de voter pour un parti pan-canadien, ou même le parti au pouvoir, peut-il vraiment faire une différence pour un Québec qui se marginalise?
Le passé en témoigne, le NPD est un parti colonialiste comme les autres. Rien de bon là-dedans, sauf une bon téléroman plat comme on sait si bien en faire au Québec, à gros coup de subventions gouvernementales.
18 avril 2011
Moi point de vue: cessons donc de nous scandaliser de la sorte. Ce sont des jeux politiques, des jeux de fous j'en convient, mais c'est ce qui gouverne le monde. Moi je m'y attend, alors ce genre de nouvelle ne me surprend jamais. Tout ça n'a rien de personnel, aussi bizarre que ça puisse paraître.
Je m'explique: si je pense comme nos adversaires, et que je l'applique au Québec, voici ce que ça donnerais. C'est un peu fou, je vous préviens, mais les jeux de pouvoir, c'est ça.
Pour accéder à l'indépendance, proposons à nos voisins américains de les aider à mettre la main sur l'Ontario, l'ouest canadien et le grand nord. Pour ne pas nous retrouver isolés, nous devrions nous assurer, comme pour le Portugal en vis-à-vis de l'Espagne, d'avoir une façade importante sur la mer. Nous négocierions donc en retour de conserver bien sûr le Québec tel quel, d'y ajouter les provinces maritimes et une partie du Maine (pour Portland) et du nord du Vermont. Aussi, nous pourrions exiger qu'on ne s'oppose pas à ce qu'on récupère une partie du nord de l'Ontario, où il y a encore beaucoup de francophones. Disons de Cornwall à Sault-Ste-Marie et Thunder Bay. Tout ça avec des closes ultra-avantageuses pour les autochtones.
Ensuite, accepterions-nous un Québec ou l'anglais s'impose par la force des choses? Bien sûr que non! Il faudrait se lier plus étroitement à la France et appliquer des politiques qui franciseraient progressivement les population des nouvelles zones acquises. Il faudrait priver les populations à franciser de moyens économiques et répandre parmi eux des mentalités de scandalisés impuissants et de perdants. Il faudrait corrompre leurs élites et les rendre dépendants afin de faire tuer dans l'œuf toute tentative de résistance: «si vous écoutez ceux qui veulent vous libérer, vous ne tiendrez pas le coup, vous vivrez pleins de catastrophes». Bien sûr, nous y contrôlerions les médias, qui se moqueraient de ceux qui résistent et qui traiteraient de criminels ceux qui pensent... comme nous finalement.
Tout ça couronné par un traité de libre-échange avec les USA pour ne pas être isolé économiquement et consolidé notre force économique en vis-à-vis des nouvelles minorités.
Voilà comment pense notre adversaire: il pense à ses intérêts politique et financier, à se gonfler le torse de vanité, le reste il s'en fou. Dans cet exemple, la francisation des populations des Maritimes ne serait rien de personnel contre ces gens, ça serait uniquement une question d'intérêts politique et économique.
C'est pas beau, mais c'est comme ça. Ce que ça doit nous aider à réaliser c'est:
-il est inutile de jouer le jeu de nos adversaires en se scandalisant et en réagissant en perdants
-si nous aurions vraiment perdus la guerre, nous parlerions plus français depuis longtemps, n'en doutez pas! Nous n'avons que perdu des batailles, mais jamais la guerre. Ce n'est pas encore terminé, mais je crois que la fin de la guerre approche! Reste à savoir si nous saurons manoeuvrer pour être vainqueur.
-si vous croyez que ces politiques que j'ai proposé fictivement ressemblent à des politiques nazies, vous avez raison! En fait, le nazisme a inspiré bien des nations, y incluant nos «amis» d'Ottawa, nos adversaires politiques, y incluant bien sur le colonel Brown-Plum-Pudding, qui réagit exactement comme un chef nazi exterminateur, sauf qu'il dit que les nazis c'est les autres! Mais ce type est un clown. Ce qui est vraiment inquiétant, c'est qu'en 2011, cette attitude est devenue planétaire.
8 avril 2011
Il y a plus important. Faute d'indépendance du Québec, le Mouvement Desjardins continue de vivre la compétition à l'échelle canadienne, et doit s'ajuster en conséquence. Concluez: il se "bilinguise" très rapidement et se "pan-canadiannise". D'autre part, il faut voir Québécor en panique qui déplace certaines activités à Toronto. Et que dire d'Hydro-Québec, que des manoeuvres tentent de faire passer sous juridication fédérale. Concluez donc! Desjardins et Hydro-Québec nous appartiennent à nous les québécois. Et quand on est propriétaire, on s'occupe de ce qui nous appartient, au risque de le perdre.
Plutôt que de le dénigrer, sachons apprécier Desjardins pour ce qu'il est. C'est un mouvement à fondement démocratique où tout membre est comme un actionnaire-(co-)propriétaire. Ceci signifie qu'il y a des assemblées générales annuelles où on peut voter et s'exprimer comme tel. Nous pouvons écrire à notre caisse en tant que tel. Mieux, il est possible à quiconque de soumettre sa candidature au Conseil d'administration de sa caisse. Ce conseil est élu par les membres: emmenez donc votre famille! Mais bien des gens choisissent plutôt de bouder ce privilège avec un haussement d'épaule, et c'est bien malheureux, malheureux pour nous tous, malheureux pour l'idéal d'Alphonse Desjardins.
27 mars 2011
Prendre position dans la question israélienne, c'est ouvrir une boîte de pandorre. Notre mouvement indépendantiste aime bien les boîtes de pandorre. Elle a déjà choisie de s'allier à la gauche sur un continent de droite, parfois elle a même fricotté avec le communisme. Elle a maintenant choisie de s'allier à la cause palestino-arabe sur un continent sympatique à Israël. Déjà qu'on doit se battre pour la survie d'une terre francophone dans une Amérique anglophone. On est optimiste rare! Ou carrément fous à lier...
Après, on se surprendra si l'indépendance du Québec n'arrive pas à prendre son envol.
On est crue à l'endroit d'Israël, parfois avec raison. Mais on ferme facilement les yeux devant les tristes opérations de propagande anti-juifs qui ont court dans le monde arabe. Même que certains les justifient! Si on se donnait la peine de lire la charte du Hamas avant de prendre position, on verrait à qui on cherche à donner notre appui.
C'est une guerre d'extrémisme religieux qui a cours là-bas, et à un second niveau, une lutte entre deux puissances, celles de l'occident contre celle du Moyen-Orient. On est pour qui au juste? Les oligarques de l'occident ou les intégristes musulmans??? Mais éclairez donc ma lanterne!
Pour la Palestine? C'est prendre position contre des crimes désolants, certes. Mais aussi, c'est prendre position pour le nettoyage ethnique du Moyen-Orient de tout juif. Ensuite, ça sera le tour de tout ce qui n'est pas musulman, mais sur le globe entier. Aussi, il faut réaliser que si les palestiniens sont minoritaires en Israël, ils sont comme arabo-musulmans une majorité écransante au Moyen-Orient, où ils ont déjà absorbés (assimilés) plusieurs civilisations, certaines autrefois puissantes et d'autres avec des racines juives et chrétiennes très florissantes, avec des méthodes parfois qui en dégoûteraient plus d'un. Si les québécois redoutons l'assimilation, les juifs d'Israël sont bien placés pour nous comprendre. Après l'holocauste, ils ont bien besoin de ça[sic]!
Pour Israël? J'aime bien Israël. Je parle évidemment du pays et non de son gouvernement. Mais à cause des méthodes des plus orthodoxes de ce pays, il n'est pas évident le supporter sans se faire accuser de tous les crimes. De l'autre main, certains israélites croient que tous les non-juifs sont destinés à être exterminés (ce qui m'inclus donc). Ça refroidi quand même, un petit gros tantinet. Malgré tout, Israël est bien d'une démocratie en terre intégriste C'est-à-dire que toutes les tendances y sont représentées et comme ici, un parti politique doit en tenir compte s'il veut se faire élire. Chose qui peut surprendre, il s'y trouve un grand nombre de "juifs" qui sont athés ou froid à la religion juive, d'autres sont des modérés, d'autres même pro-palestine. D'autres deviennent musulmans ou chrétiens. Plusieurs craignent de voir quelqu'un se faire sauter sur la place publique, peur que ne manque cetainement pas d'exploiter leur gouvernement. Plusieurs juifs d'Israël sont plus que des colons, ce sont des fugitifs ou des descendants de fugitifs. Les juifs sont peut-être le peuple qui a été le plus persécuté au monde.
Ironiquement, la situation d'Israël dans une mer arabo-musulmane ressemble parfois plus à celle du Québec qu'à celle de l'Amérique anglo-saxonne qui la protège. Son passé religieux, évidemment beaucoup plus ancien. 7 ou 8 millions établis sur un espace qui lui est majoritairement hostile, avec une minorité arabe qui est la majorité sur le continent. Le sionisme (populaire) est officiellement du nationalisme juif, souvent à tendance socialiste, comme au Québec. Mais oui, ils y a des extrémistes israélites et des intégristes juifs: c'est le Moyen-Orient! Mais il y en a aussi d'autres qui se font un devoir de braver les autorités et israélites et palestiniennes pour traverser les murs, aller soigner des palestiniens et établir un contact avec eux. Mais qui s'intéresse à ceux-là?
Ironiquement, le fédéral, dénonce le "nazisme" (national-socialisme) du Québec et d'une autre main est très à l'aise avec celui d'Israël. En politique comme en affaires, tout est affaire d'intérêts, le bien et le mal y sont des perspectives monéyables, apprenons-le.
Dans le doute, abstient-toi.
Alors pourquoi aller prendre le risque de mêler tout ça à notre cause nationale? Prendre position sur ces questions, c'est offrir notre cause en pâture à une vaste partie d'échec qui ne nous concerne pas. Comme pour la Suisse, je prône la neutralité de notre mouvement et de notre futur pays.
Pour Vigile, je réitère ma suggestion d'il y a longtemps de publier aussi des article de sources israélites modérées et pas seulement seulement celles provenant d'Al Jaazira. Il y a là aussi de grand journaux.
8 mars 2011
J'aimerais savoir pourquoi, selon le Parti Libéral et son chef, selon Max Bernier et selon la Cours Suprême, le fait d'obliger l'enseignement du français et de limiter les écoles passerelles, c'est enfreindre les droits et libertés, mais le fait d'obliger les québécois à apprendre l'anglais par immersion est juridiquement et politiquement correct? Poser la question c'est y répondre: même immaculé, notre reflet sera toujours sali, et le leur sera toujours impeccable. Ce sont des gentlemen voyons [sic]! On appelle ça la Common Law, je l'appelle la chaîne des humbles. Demandez à Napoléon, qui a naïvement cru pouvoir se mettre sous la protection de cette loi britannique, et qui a fini ses jours prisonnier et affamé sur l'île St-Hélène. Nous finirons comme lui, si nous cherchons la justice dans la loi du pays.
1 février 2011
Tant que nous resterons inféodé au Canada, tout notre meilleurs travail restera ASSURÉMENT une future offrande pour nos voisins. Sommes nous si généreux? Il en fut ainsi de notre identité canadienne, de notre hymne national, de notre travail de pacification avec les autochtones, de la défense territoriale, de l'ouverture de nombreuses routes commerciales et de la colonisation de l'ouest, bref, tout ce qui s'oppose aujourd'hui à nous. Dépossédé est le bon mot. De toute époque on nous a dépossédé sans gêne et sans aucune pudeur, le plus tragique moment ayant certainement été après la révolte des patriotes. Et de toute époque, cette dépossession s'est effectué avec la collaboration docile des plus naïfs ou des plus cupides d'entre nous.
13 août 2010
Sauf votre respect, car j'ai un immense respect pour vous. Israël, Israël, comme si Israël était campée en Amérique du Nord ou en Europe. Comme si ses adversaires étaient de banals occidentaux, versés dans les droits humains. Comme si les palestiniens n'étaient pas les instruments des intégristes contre Israël (donc doublement victimes). Comme si les musulmans n'étaient pas 1 milliard versus 13-14 millions de juifs dans le monde.
Qu'on regarde les cartes, ça ne manque pas sur Internet. Ce pays de 7M d'habitants se trouve au coeur de l'enfer, au Moyen-Orient. C'est la terre du mur de Gaza, mais aussi celui de l'intégrisme musulman. Personne ne peut le nier, ces derniers sont religieusement acharnés à exterminer les juifs, comme en font foi la charte du Hamas et autres «chartes» intégristes. Qui le nie aussi se fait complice de crimes graves contre l'humanité. Bizarrement, les journaux n'en font jamais mention. J'appele ça de la complicité de meurtre.
Compliquée, le Moyen-Orient est, dirait Yoda. Peu de gens ont les bases pour faire un bon travail journalistique sur le Moyen Orient, et encore moins pour prendre position. Moi, ce que je sais, c'est que cette guerre est millénaire et totale. Et elle est en train d'embraser la planète entière. Il n'y a plus de «bons» ni de «méchants», il n'y a qu'un feu grandissant que personne ne contrôle et qu'il faudra bien éteindre, si toutefois c'est possible.
Personne ne suit Stéphane Russell. Soyez le premier!