On ne peut traîner un passif aussi lourd que celui du premier ministre Jean Charest sans finir par en payer le prix.
Derrière cette volte-face de la ministre des Finances, il y a malheureusement injure à notre système parlementaire, et insulte aux électeurs qui exigent avec raison des éclaircissements. L'inquiétude légitime des épargnants est ici traitée avec une navrante désinvolture.
En fait, ceux qui insistent sur l’ampleur limitée des dépassements par rapport aux dépenses autorisées pèchent par restriction mentale. On les comprend d’avoir envie d’oublier certaines portions du rapport.