Donnons les prénoms de nos ancêtres aux nouveaux-nés
6 février 2022
Esdras, Ange-Albert et Onésime ne reviendront peut-être pas de sitôt, mais il y a tout de même une tendance de retour aux prénoms « classiques » de la génération silencieuse.
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6 février 2022
Esdras, Ange-Albert et Onésime ne reviendront peut-être pas de sitôt, mais il y a tout de même une tendance de retour aux prénoms « classiques » de la génération silencieuse.
6 février 2022
Bah, RBO avait très bien résumé ce phénomène avec sa chanson « I want to pogne » il y a maintenant 30 ans...
https://www.youtube.com/watch?v=Z3rlhahxjZo
6 février 2022
Pourquoi le passeport vaccinal est-il un scandale?
Car il n'a aucune justification scientifique puisque le vaccin n'empêche ni d'attraper la COVID (comme le prouve le cas de Trudeau junior), ni de la transmettre et qu'il perd son efficacité 3 mois après son injection.
Cette mesure de santé publique n'est que du théâtre médiatique pour donner l'impression au petit peuple que le « gouvernement agit » alors qu'il ne fait que gesticuler.
Il est donc normal qu'un mécontentement se manifeste contre ces mesures sanitaires ridicules défendues religieusement par les journalistes abreuvés par les subventions gouvernementales.
Rappelons que Legault a dépensé plus de 250 millions de dollars en propagande pour faire accepter ces mesures sanitaires - soit une somme plus importante que toutes les provinces et le fédéral n'en ont dépensé au total - afin de faire oublier le vrai scandale, soit le désastre des CHSLD, et faire passer les « non-vaccinés » pour des boucs-émissaires afin de masquer sa propre incompétence.
Le vrai problème réside dans le fait que le système de santé du Québec comporte le moins de lits par habitant de tout l'Occident.
La politique du tout-vaccinal est un cul-de-sac comme de nombreux pays (et d'autres provinces canadiennes) sont en train de s'en rendre compte.
Par ailleurs, personne de sain d'esprit ne veut vivre dans un pays où il faut présenter un passeport intérieur pour fonctionner normalement, tandis que les frontières extérieures sont ouvertes à l'immigration massive issue du tiers-monde.
La colère populaire est juste et saine face à cette situation ubuesque.
Il faut aussi noter que les manifestations sont toujours un assemblage hétéroclite de revendications plus ou moins claires, comme celle-ci, mais l'instinct du peuple a pour le coup raison : ces mesures sanitaires n'ont strictement aucun sens et c'est pourquoi elles sont abandonnées par de plus en plus de pays : Danemark, Espagne, Royaume-Uni, Irlande, etc.
Le Québec tarde à arrêter ces mesures ridicules en raison de son système de santé totalement indigne d'une société occidentale contemporaine et des petits calculs politiciens de la CAQ dont les gesticulations nationalistes ne bernent plus personne.
4 janvier 2022
J'évoquais la coalition entre QS et le PQ pour signifier que même une fois le Québec souverain, les nationalistes devront combattre la gauche immigrationniste.
Par ailleurs, il faut noter que le Canada a comme objectif de devenir un pays de 100 millions d'habitants d'ici 2100 par l'immigration massive et que les Canadiens anglais se font remplacer plus rapidement que nous en raison du volume plus grand d'immigrés qu'ils reçoivent. Le Canada anglais ne cherche pas directement à nous noyer, bien que notre disparition fasse sont affaire d'un point de vue d'unité nationale : il nous entraîne plutôt de force dans son propre suicide démographique au nom du cosmopolitisme post-national que nous leur avons paradoxalement imposé en votant Trudeau père, puis Trudeau fils. Pas de Québec dans la confédération, pas de domination libérale sur le Canada...
Quant à la recomposition politique, elle se fait sous nos yeux : c'est la mort du paradigme référendiste, ce qui a permis à Legault de prendre le pouvoir. L'effondrement actuel du PLQ tient à ce que son adversaire péquiste ait été détruit par un autre parti nationaliste ne parlant pas de souveraineté ou de référendum. Sans la crainte d'un autre référendum dont personne ne veut, le PLQ est révélé comme le parti affairiste qu'il est, soutenu uniquement par les anglo-immigrés. La CAQ est là pour rester justement car elle a mis l'idée d'indépendance sous le tapis : c'est la condition sine qua non pour prendre le pouvoir et faire avancer les intérêts nationaux.
Ce grand parti bleu recomposé, c'est la CAQ, avec tous ses défauts. Il faut anticiper une débâcle particulièrement sévère pour le Parti québécois en 2022 qui risque l'anéantissement quasiment total de la carte électorale.
La question de la garde nationale est épineuse car notre objectif est de garder nos effectifs militaires actuellement canadiens loyaux au Québec. Il faudrait voir dans quelle mesure la SQ pourrait servir de base potentielle à la constitution d'une garde nationale, pourquoi pas en établissant un service militaire semi-obligatoire.
L'idée d'un service civique québécois fait doucement son chemin dans la tête de nos élites.
Ici Guillaume Rousseau, conseiller de la CAQ pour la loi 21 et 96, ex-candidat péquiste, évoque la question dans le Journal de Montréal :
https://www.journaldemontreal.com/2022/01/05/pour-la-creation-dun-service-civique-quebecois
3 janvier 2022
Un Québec indépendant dirigé par une coalition PQ-QS ouvrirait encore davantage les portes à l'immigration illégale venant de Roxham.
Je rappelle que la position du Bloc, et du camp souverainiste en général, repose sur l'arrêt de l'entente sur les pays tiers-sûrs pour acceuillir convenablement les migrants illégaux et non pas empêcher la noyade migratoire.
« Même si c’est un problème complexe, la solution est simple, facile et elle existe, indique le député Alexis Brunelle-Duceppe. Ottawa peut unilatéralement suspendre cette entente, précise-t-il, en citant un article de ce document.
« Saisissons l’opportunité pour régler ce problème-là une fois pour toutes. Si on rouvre le chemin Roxham, on revient au même problème qu’on avait prépandémie. » — Une citation de Alexis Brunelle-Duceppe, porte-parole du Bloc québécois pour les dossiers d’immigration
Cette suspension réglerait plusieurs problèmes. Les gens pensent qu’on [le Bloc québécois] veut fermer le chemin Roxham parce qu’on ne veut pas voir rentrer trop de personnes, mais ce n’est pas ça du tout, spécifie l’élu, en évoquant la sécurité de ces migrants. »
Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1838869/migrants-roxham-trudeau-asile-chemin-bloc-frontiere-canada-etats-unis
Ce qui importe pour le Bloc, ce n'est pas le combat contre la noyade migratoire de la nation française d'Amérique, mais bien la sécurité des migrants.
Tant qu'il n'abordera pas la question démographique en raison de sa défense du patriotisme civique (nous sommes tous Québécois, etc.), le camp souverainiste sera incapable de défendre les intérêts réels de la nation.
13 décembre 2021
Legault ne semble pas donner signe de mollesse pour l'instant : il a une campagne électorale à mener en 2022 et il sait que sa défense de la laïcité est très populaire au sein de son électorat.
« «Le Québec est une nation et on doit respecter les choix qui sont faits de façons démocratiques par la nation québécoise», a tonné François Legault lundi, qui estime que sa loi est «raisonnable». Le premier ministre a rappelé que la loi 21 a obtenu l’appui d’une majorité de Québécois, et que des réglementations semblables existent dans d’autres pays, notamment en Europe. »
1 décembre 2021
Pour amener un peu de complexité au débat, je citerais ici notre plus grand sociologue Fernand Dumont, souverainiste convaincu, qui réfutait l'adéquation entre État en nation, notamment au Québec où pour lui, s'il y a bien une société et un État québécois, il n'y a pas de nation québécoise. Il parle plutôt d'une nation française en Amérique, majoritaire au Québec.
« Veut-on, ainsi que beaucoup le laissent entendre, créer un État-nation? En tout cas, on parle couramment de nation québécoise. Ce qui est une erreur, sinon une mystification. Si nos concitoyens anglais du Québec ne se sentent pas appartenir à notre nation, si beaucoup d’allophones y répugnent, si les autochtones s’y refusent, puis-je les y englober par la magie du vocabulaire ? L’histoire a façonné une nation française en Amérique ; par quelle décision subite pense-t-on la changer en une nation québécoise ? Définir la nation par des frontières territoriales, c’est affirmer que l’État s’identifie à elle ; construction toute verbale et parfaitement artificielle de tacticiens politiques. À moins que, par simple duplication, on travaille exactement à la manière de M. Trudeau que l’on vilipende ? Que l’on ajoute, pour imiter M. Trudeau jusqu’au bout, que la politique québécoise des « communautés culturelles » est un équivalent du multiculturalisme canadien et on aura, à une échelle plus réduite, l’exacte réplique du Canada. Est-ce la peine de se donner tant de mal? De toute manière, anglophones et autochtones ne seront pas dupes; ils verront sans peine que nous désirons simplement épouser à notre profit une logique que nous réprouvons lorsqu’elle nous défavorise. »
- Fernand Dumont, Raisons communes, 1995, p.63-64.
Il faut aussi noter qu'avec la loi 99 votée par le PQ à la suite du jugement de la Cour suprême sur le Renvoi sur la sécession, le Québec reconnaît 11 nations autochtones et « une communauté d'expression anglaise ». Le Québec est donc, de jure, un État plurinational.
Par ailleurs, lorsque Bernard Landry affirmait négocier de « nation à nation » avec les Cris lors de la Paix des Braves - considérant que les Cris appartiennent au territoire québécois et qu'ils sont donc Québécois - à quelle seconde nation Landry faisait-il donc référence, si ce n'est à cette « nation française d'Amérique » à laquelle réfère Dumont ?
Mordechai Richler et Leonard Cohen, bien que nés au Québec, ne se sont jamais sentis Québécois et n'ont jamais revendiqués l'être. La transformation du vocable Canadien français en Québécois au tournant des années 1960-1980 n'a trompé personne : à l'école secondaire où j'allais dans les années 1990, quand les secondes générations d'Haïtiens, de Latinos ou de Maghrébins parlaient des « Québécois », ils parlaient des « Autres », c'est-à-dire de la nation française d'Amérique. Personne n'est dupe de ce changement linguistique. On peut l'appeler nation française d'Amérique ou nation canadienne-française, notre réalité nationale n'a pas été changée « par la magie du vocabulaire » comme le souligne si justement Dumont.
La mort du projet souverainiste péquiste entraîne inévitablement une redéfinition nationale, puisque le paradigme référendaire est terminé. Il est normal qu'il y ait une recomposition identitaire, surtout dans le contexte d'immigration massive où le premier immigré arrivé sur le sol québécois est considéré par les médias et la bien-pensance comme « plus Québécois que vous et moi » (sic) car « nous sommes tous des immigrants » (re-sic). La réapparition du terme canadien-français s'inscrit dans cette recomposition politique identitaire qui verra les Canadiens français (ou Québécois de souche) minoritaires aux alentours de 2045 si les courbes démographiques ne s'inversent pas. Voir l'étude de C. Gaudreault sur la question : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/nana.12568?af=R#.Xdg5yHgDKcE.twitter
Dans le contexte d'immigration massive, le vocable « Canadien français » permet de parler de notre marginalisation démographique alors que la « citoyenneté québécoise » - ouverte au premier Pakistanais ne pipant pas un mot de français mais à qui le Canada accorde la citoyenneté canadienne, le droit de vote et tutti quanti en l'espace de trois ans - masque le désastre migratoire actuel.
Évidemment, il est normal que cette recomposition soulève des passions et de sains débats, surtout entre patriotes.
23 août 2021
La fête nationale des Canadiens français est la Saint-Jean-Baptiste, pas besoin d'en inventer une autre.
Sur le sujet :
https://nomos-tv.com/la-saint-jean-baptiste-nationaliste-en-direct
1 juin 2021
Si les volumes d'immigration actuels se poursuivent, les Canadiens français seront minoritaires au Québec d'ici 2040.
L'étude du chercheur Charles Gaudreault mérite d'être mieux connue, car elle décrit le péril de notre marginalisation démographique.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/nana.12568?af=R#.Xdg5yHgDKcE.twitter
17 mai 2021
Il serait très facile de réduire les budgets alloués aux anglophones si c'était le seul objectif visé. Cela ne demanderait aucune modification constitutionnelle ou législative, seulement Ottawa comblerait l'argent soustrait par Québec et les réseaux anglophones seraient encore surfinancés.
Je suis pour ma part en faveur de la francisation intégrale des réseaux collégial et universitaire anglophones au Québec (ce que nous permet la constitution canadienne), même si cela risque de créer une levée de bouclier au sein même de la population canadienne-française.
Par ailleurs, sur la question démographique, c'est bien l'élection du PQ qui a fait fuir environ 200 000 anglophones hors du Québec à partir de 1977. Un exploit que l'UN n'est jamais parvenu à accomplir en plus de 20 ans de pouvoir total.
La loi 99 a des défauts, mais peut servir de base à la future élaboration d'une constitution québécoise dans laquelle il faudrait inclure une formule de ce type : « Le Québec est le foyer national des Canadien français. Toutes les orientations, lois et prérogatives de l'État doivent prendre en considération ce principe fondamental. »
Je crains par ailleurs qu'il ne faille rien attendre de l'ONU ni d'aucune organisation mondialiste pour sauver notre nation. Tout reposera sur notre capacité à rebondir après le cycle caquiste qui risque de durer une bonne décennie.
17 mai 2021
Avant le PQ, l'UN de Duplessis n'osait même pas faire une réformette linguistique de peur d'aliéner le capital américain. Le PQ a ses défauts, et ils sont nombreux, mais il ne faut pas se voiler la face sur les faiblesses du nationalisme de nos élites politiques largement acquises au libéralisme anglais depuis 1791.
Le Canadien français est devenu Québécois avec Vatican II et l'effondrement interne de l'Église catholique. Le phénomène est bien plus anthropologique que pleinement politique et c'est ce qui rend le retour à la culture canadienne-française pré-révolutionnaire tranquille impossible considérant l'abandon de l'Église à notre endroit.
Ce qui favorise notre assimilation, c'est notre déclin démographique en raison de la noyade migratoire que nous subissons.
12 mai 2021
Je crois que vous posez le mauvais diagnostic.
Vous dites : « En devenant Québécois, nous avons créé cette entité juridique qu’est la communauté québécoise d’expression anglaise qui bloque (du fait de ses droits consacrés) toute action visant à préserver ou promouvoir notre singularité française. De par sa définition de la nation, Québec doit statutairement entretenir les Anglo-Québécois dans leur spécificité et leurs institutions, ce qu’il fait consciencieusement depuis 50 ans. »
Or, jamais l'Union nationale de Duplessis ou de Johnson ne s'est attaquée aux « droits linguistiques » des anglophones.
Ce n'est pas la québécitude révolutionnaire-tranquille qui entraîne le respect des institutions anglophones du Québec (universités, collèges, hôpitaux, etc.), mais l'esprit de modération des Canadiens français et la culture politique consensuelle héritée du parlementarisme britannique que partagent nos élites politiques depuis 1791 qui sont en cause. Il faut aussi souligner la peur que suscite la réaction du Canada anglais envers notre diaspora suite à toute action contre les Anglais du Québec.
Nos élites, bien avant l'arrivée du Parti québécois, étaient acquises au « bon » libéralisme anglo-saxon qui pouvait s'accomoder d'un certain conservatisme, contre le « mauvais » libéralisme français de type révolutionnaire et anti-clérical (voir le fameux discours de Laurier de 1877). Notre culture politique est imbibée de cette croyance dans la supériorité des institutions britanniques car elles sont « modérées ».
De plus, en respectant l'actuelle constitution canadienne, l'État québécois pourrait franciser intégralement le réseau collégial et universitaire anglophone. Pour ce faire, il faudrait avoir une vision jacobine et centralisatrice de la « nation » québécoise uniquement française.
Le retour à un communautarisme canadien-français déboucherait de façon prévisible sur une reconnaissance des droits acquis linguistiques des anglophones du Québec car formant une communauté nationale distincte de la nôtre. C'est d'ailleurs pratiquement la situation qui prévaut actuellement.
Mais alors, le français deviendrait donc la langue ethnique des Canadiens français et non plus celle de l'État québécois.
Il faudra alors assumer pleinement le caractère multinational du Québec et arrêter de se bercer d'illusion sur le Québec comme seul État français d'Amérique du Nord.