Pour que le printemps érable survive à la saison morte...
5 novembre 2012
Que la CSN, Québec solidaire, la (FAE) et la (FEC-CSQ) aient donné leur appui à Gabriel Nadeau-Dubois… c’est leur droit… mais il ne faut pas oublier que le droit de parole des personnages publics a ses limites et que le droit de grève n’est pas un droit absolu qui annulerait tous les autres droits. J’ai appuyé la cause de ce représentant étudiant au tout début des manifestations, mais tenant compte de la tournure des événements, j’ai désenchanté rapidement. De quel droit empêcher le retour en classe de plus de 80% des étudiants, de quel droit les responsables étudiants ont-ils refusé de dévoiler aux forces de l’ordre l’itinéraire des marches et des manifestations, de quel droit les élus péquistes, avec à leur tête Mme Pauline Marois, ont-ils déshonoré les plus hautes instances démocratiques du Québec, qu’est l’Assemblées nationale, en arborant le carré rouge? Ont-ils oublié qu’ils étaient des élus du peuple? Ne tombons pas dans le piège de dire que le jeune Gabriel n’était pas au courant de l’ordonnance du tribunal ou qu’il ignorait les conséquences pénales qu’il encourait, ou encore que la loi 78 était allé trop loin selon la Commission des droits de la personne et qu’elle pouvait brimer les droits fondamentaux de s’exprimer et de manifester? Manifester dans le désordre et la violence n’a pas encore été érigé en droit au Québec, à ce que je sache. Arrêtons de tous excuser, banaliser ou disculper au Québec! Gabriel Nadeau-Dubois a enfreint la loi et il doit faire face à la justice. Un point c’est tout.