Le Parti Québecois, une route des plus sûre vers le changement.
26 juillet 2012
@ M . Serge Savoie
Si vous êtes en affaires, allez-vous annoncer d'avance le moment où vous allez lancer un nouveau produit?
Idem pour le référendum!
Entrevue
Il faut cesser d’abandonner la question nationale à des partis politiques qui s’entredéchirent
Une manifestation contre la corruption s’est tenue hier à Madrid
Le temps n’est pas qu’à l’indignation, il est aussi à la responsabilisation des citoyens, des élus et des fonctionnaires
Un sondage dont les résultats n’ont pas fait grand bruit...
Énergie - Canada
Enquêtes sur la corruption
Visite de Marois en Écosse
Visite en Écosse
26 juillet 2012
@ M . Serge Savoie
Si vous êtes en affaires, allez-vous annoncer d'avance le moment où vous allez lancer un nouveau produit?
Idem pour le référendum!
26 juillet 2012
Le Plan nord, c'est un peu comme cet enfant turbulent à qui on a donné une bicyclette et qui ainsi a pu répartir ses 400 coups sur une plus grande surface. Parce que les gaspillages et les braderies, ils ont d'abord commencé au «sud» avec la pluie de subventions aux parcs éoliens et petites centrales déficitaires pour Hydro Québec, avec la cession du territoire québécois à 10 cents l'hectare aux schisteux, avec les préliminaires des travaux de réfection de Gentilly II, avec les millions $ consentis à Trans-Canada pour son usine thermique qui ne marche pas parce qu'inutile, avec un prêt de 58 millions $ pour une mine d'amiante qui exportera la maladie et la mort, avec le pétrole d'Anticosti donné pour si peu que Charest garde les chiffres secrets, etc, etc.
26 juillet 2012
James Holmes était un surdoué selon les témoignages.
Il était un étudiant en neurosciences parmi les meilleurs.
Il venait de gagner une bourse de $20000 du NIH pour son champ d'étude. Seulement sept personnes de son université ont reçu une bourse semblable qui a dû servir pour payer son arsenal.
Côté travail, il était moniteur dans un camp d'été de Grands Frères et Grandes Sœurs pour les jeunes de la communauté juive.
Côté social, plutôt nerd. Doux et affable, mais avec une impossibilité d'obtenir une relation sérieuse avec une fille. La peur du manque de respect envers la gente féminine devait y être pour beaucoup. Cela rapproche du cas Marc Lépine.
Il s'était inscrit sur un site de rencontre pour sexe occasionnel. Il demandait surtout de pouvoir bavarder avec des filles. Pas très claire dans ses intentions physiques.
La tirade la plus osée : Viendrez-vous me visiter en prison ?
Sur trois contacts, trois refus.
Bon, il n'est pas clair qu'il tirait que des femmes, mais il aurait éviter de tirer sur des Noirs. Les cibles intentionnel seraient blanches. Il s'est arrêté dès que la police s'est pointée et s'est rendu sans problèmes.
Il a même pris la précaution d'avertir les agents que son appartement est piégé. Bizarre, mais semblable à la tuerie d'Utøya où Breivik tirent des Norvégiens comme lui, puis il se rend calmement à la Police. (Breivik était apparemment très brillant puisqu'il est devenu millionnaire grâce à l'informatique dans le but de financer son coup, tout en sachant déléguer les tâches en sous-traitance dans les pays comme l'Inde et le Pakistan).
Il est dit qu'il est schizophrène. Alors, il faudrait comparer avec le caporal Denis Lortie, qui lui aussi a pris le temps de préparer minutieusement son coup, mais qui s'est arrêté devant un ancien militaire plus haut gradé que lui. Si Holmes avait des problèmes à nouer des relations sociales, il est devenu pas mal plus sexy après le massacre.
http://img.gawkerassets.com/img/17ttvpxg1lfesjpg/original.jpg
Il y a un côté Théorie de Conspiration qui s'est développé.
Mais je ne l'aborderai pas maintenant
26 juillet 2012
Une très bonne analyse, monsieur Allard, quoique Option National de m. Aussant est oublié. La CAQ, c'est l'ADQ remodelé et asservi à la clique financière.
C'est la même stratégie qui a servi à Stephen Harper.
Il oublie de faire campagne au Québec, et donc de plaire avec des promesses qui pourraient compromettre ses intér|êts dans le ROC. Les électeurs veulent du changement sans pardonner aux Libéraux. Alors le vote québécois se tasse massivement pour le NPD. Lequel n'a pas réellement d'essor en dehors du Québec. Et Jack Layton crève quelques semaines après, ce que Harper et ses conseillers ont dû savoir et planifier en conséquence.
M. de Bellefeuille, dénoncer le conservateur en Jean Charest ne changera pas grand choses chez les Anglos et Allos, si ce n'est de le rendre plus populaire.
Il faut viser ailleurs. Lui couper les ailes en cherchant les gros donneurs et les attaquer sur les gros dons antidémocratiques.
26 juillet 2012
Bonjour !
Bien sûr, pour résister comme individu en ce système capitaliste où seuls les riches ont voix au chapitre, le mieux est de consommer le moins possible. La simplicité volontaire prônée par Serge Mongeau au Québec, après Tolstoï en Europe est un bon moyen d'y arriver. Si celui qui veut rester libre, avait, quel que soit son revenu, comme principe de vivre sous ses moyens plutôt que selon... il ne serait pas à la merci des banques. Il ne s'endetterait pas. Il pourrait préserver ses acquis. Il pourrait réduire son temps de travail, à moins d'investir dans un fond de retraite et de planifier sa libération du marché du travail. Il s'achèterait ainsi du Temps... Quoi de plus précieux !
Michel Rolland
25 juillet 2012
Monsieur Noël a raison.
J'ai des ancêtres Écossais et Irlandais et c'est probablement le pourcentage de population que représentent les descendants des îles britanniques maintenant au Québec, environ 8%.
Ceux qui sont anglophones sont désormais des gens issus de l'immigration. Et ils votent libéral presqu'en totalité.
En tant qu'immigrants, ils n'ont que faire du PQ et de la souveraineté que veulent pour eux les descendants des Français.
Car ils croient que de toute façon, dans quelques générations, pas plus que deux ou trois, ils seront plus nombreux que les descendants des Français et des Britanniques réunis et que le territoire du Québec sera leur de toute façon et ils parleront anglais.
Et ils ont raison car des immigrants il en arrive constamment au Québec. De plus, ils ont de plus grosses familles.
Dans ce contexte, pas surprenant qu'ils votent libéral. Ils ne veulent pas endosser le projet souverainiste de l'élément français du Québec de peur que cela puisse les lier dans l'avenir.
25 juillet 2012
« Personnellement, je verrais l’abolition pure et simple des partis politiques. »
À Peter,
Lisez « L'origine du totalitarisme » de Hannah Arendt et vous constaterez que votre idée d'abolir les partis politiques n'est ni neuve ni efficace. Toutes les formes de gouvernement ne doivent pas mutuellement s'exclure mais oeuvrer dans un réseau de pouvoir (« L'archéologie du savoir » de Michel Foucault montre bien que le pouvoir fonctionne en « réseau », d'où l'extrême efficacité d'Internet) qui laisse les flux de décision circuler.
À trop s'enfermer dans le rejet de l'autre, on en arrive à se rejeter soi-même!
25 juillet 2012
En fait, oui, il y a une manière de le faire tomber, ce Jean Charest : c’est le dénoncer comme un imposteur-conservateur sur toutes les tribunes. Le diable est dans les détails. Et, les détails ne manquent pas.
Les conservateurs ne sont pas populaires au Québec! Donc, l’association de Jean Charest avec les conservateurs ne manquera pas de le faire tomber.
25 juillet 2012
Jean Charest maitrise l’art de la provocation : la dialectique éristique!
“« La dialectique éristique est l'art de la controverse. » Cet art repose sur la distinction entre la vérité objective d'une proposition et l'apparence de vérité que cette proposition peut prendre aux yeux des disputeurs et des auditeurs. La finalité de cet art est de fournir des moyens pour parvenir à cette dernière apparence, afin de convaincre les auditeurs que l'on a raison, même si l'on a objectivement tort.”
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dialectique_éristique
25 juillet 2012
Concours de popularité de Jean Charest. Avant de voter, pensez vraiment au choix que vous ferez.
Petit retour sur un montage vidéo pas très fort!
http://www.youtube.com/watch?v=YD_wWU5feks
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Reprenons quelques arguments tronqués de Jean Charest.
Il nous parle de responsabilité, de courage, de décisions bonnes pour tous les Québécois, de conviction. Il précise dès le début que la politique n’est pas un concours de popularité, autrement dit, qu’il faut prendre des décisions impopulaires et vivre avec. C’est une vérité de Lapalisse qu’on ne peut jamais satisfaire tout le monde, mais il y a tout de même un seuil à ne pas franchir. Bref, il nous dit qu’être responsable pour tous les Québécois, c’est prendre des décisions difficiles, impopulaires suivant des convictions lui assurant que les décisions qu’il prend sont les bonnes. Hum! Voyons ça de plus près. Jean Charest représente surtout un gouvernement autocratique et autoritaire. Cet homme est un imposteur-conservateur se cachant derrière une étiquette libérale. Si ça allait si bien que ça au sein de son parti, il n’y aurait pas eu autant de départs importants!
Cela étant dit, les élections, c’est un vote de popularité contrairement à ce que Jean Charest prétend. Il préfère éviter la question de la popularité, car il sait très bien qu’il y a à peine une année, environ 80 % de la population québécoise était contre lui. C’est une énorme insatisfaction! Jean Charest n’a pas su rallier la population québécoise autour de ses projets fortement critiqués : gaz de schiste, Mont Orford, Plan Nord, vente au rabais des ressources de l’Île d’Anticosti nous faisant perdre de milliers de milliards de dollars, scandale de financement de son parti politique, ses bonus de 75 000 $ annuellement pendant dix ans en sus de son salaire de premier ministre, multiplication des partenariats publics privés très coûteux pour le gouvernement, non-ouverture pendant deux ans d’une enquête publique sur l’industrie de la construction, et si ça n’avait pas été du rapport Duchesneau, la Commission Charbonneau n’aurait jamais été ouverte.
Dans les faits, Jean Charest est très impopulaire, parce que ses politiques relèvent davantage du conservatisme dur que des politiques libérales jadis beaucoup plus au centre. Un politicien est élu par le vote populaire, il est justement élu parce que son programme est « populaire », parce que son programme rencontre l’accord de la population en général, et non seulement d’une élite s’enrichissant honteusement sur le dos de la classe moyenne et des plus pauvres. Cet accord entre la population et le gouvernement doit se faire sur la base d’une grille commune de valeurs bien définies. Où sont-elles ces valeurs au sein de l’imposture libérale de Jean Charest, l’imposteur-conservateur?
Qu’est-ce qu’un gouvernement conservateur? C’est celui souhaitant la réduction de l’État à sa plus simple expression, c’est le non-interventionniste économique (dérégulation), c’est vendre au privé les programmes sociaux en santé et en éducation. Sous un régime conservateur, le premier ministre règne presque en roi et maître, les cas Thatcher, Bush et Harper sont pathétiques et révélateurs de l’esprit conservateur. Les conservateurs défendent la primauté du privé sur le bien commun.
Qu’est-ce qu’un gouvernement responsable? C’est un gouvernement qui n’improvise pas au niveau de l’exploitation des ressources naturelles, qui ne tentent pas de forcer l’exploitation trop controversée de plusieurs centaines de puits de gaz de schiste risqués pour l’environnement et la qualité de l’eau. Être responsable, c’est ne pas diviser la population pour des fins purement électoralistes, comme dans le cas du conflit opposant Jean Charest aux étudiants. Ce n’est pas se moquer des étudiants lors du Salon du Plan Nord et lors de l’ouverture du bureau Google à Montréal. Il faut le rappeler ici, les sarcasmes de Jean Charest contre les étudiants étaient davantage du sadisme, de la cruauté et de la perversité, car il savait très bien ce qui se passait dehors pendant ce temps.
L’homme a manqué hautement à ses responsabilités. Tout comme Harper en période trouble, il a pratiqué un évitement systématique où trop souvent il partait en voyage et annonçait ses décisions importantes étant à l’extérieur du Québec. Si l’homme, Jean Charest, avait été aussi responsable qu’il le prétend, il aurait négocié de bonne foi avec les étudiants dès le départ et il aurait été présent lors des moments critiques.
Et que dire encore de Jean Charest qui a rencontré récemment Harper et Mulroney pour discuter de la possible réélection du PQ? Il y a tout lieu de s’inquiéter de ces réunions entre des conservateurs convaincus.
La vague orange (NPQ) au Québec lors des dernières élections provinciales a provoqué une grande onde de choc dans les milieux affairistes et conservateurs. Et tout à coup, sans avertissement, nous avons vu la CAQ de François Legault se pointer à ce moment charnière! Ce n’est pas un hasard, car la CAQ a joui d’une très grande popularité dans les médias de Québécor et de Gesca (propriété des Desmarais). Face à la probabilité d’un changement d’orientation politique au Québec, on nous a présenté la CAQ comme une fausse solution de rechange en cas défaite des libéraux. Mais, les libéraux, sous Jean Charest c’est surtout d’orientation conservatrice, la CAQ s’étant ralliée à l’ADQ suit la même orientation. Plusieurs pourraient soulever la question à savoir d’où vient ce mouvement ultra conservateur si fort. Réponse : de ceux possédant un très grand pouvoir financier et exerçant un presque monopole sur les médias québécois : Québécor et Gesca. Ceux-ci ont dénigré systématiquement les demandes très légitimes des étudiants. Tout a été fait pour saboter le mouvement auquel ont participé des gens de tous les groupes sociaux et groupes d’âges. Sur le plan des valeurs sociales, une bonne partie de la population québécoise souhaite autre chose que ce que propose l’imposture-conservatrice du gouvernement Charest, mais les ressorts conservateurs sont très puissants, laissant les corps policiers abuser du pouvoir, leur laissant même le libre arbitre de l’application du pouvoir et de l’interprétation de la Loi 78.
La présence de la CAQ n’est là que pour minimiser les dégâts pour l’imposteur-conservateur Jean Charest, car si cela s’avérait, l’union des deux au sein du prochain gouvernement pourrait assurer l’agenda conservateur déjà trop bien avancé et appuyé par les puissants intérêts économiques privés des Desmarais et autres.
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Pour ceux qui douteraient encore que Desmarais soit d’orientation conservatrice, veuillez lire ceci :
Question posée par un journaliste du Point à Paul Desmarais : Vous vous situez où politiquement au Canada ?
«Je suis conservateur.»
Source : http://sagard.officiel.ca/pauldesmarais.html
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Jean Charest rend malades bon nombre de citoyens. Le pouvoir peut rendre fou : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/348559/un-climat-pourri
Un politicien qui se respecte et se disant libéral, ne dors pas chez les conservateurs. Nous avons appris récemment que Jean Charest dormait parfois au domaine de Sagard des Desmarais.
À mon sens, ni les libéraux sous l’imposture de Jean Charest le conservateur, ni la CAQ sous François Legault ne pourront assurer aux Québécois justice et équité. Ils ne pourront pas assurer un développement durable dans l’exploitation des ressources, ils ne pourront pas assurer la paix sociale, car leurs orientations politiques conservatrices sont beaucoup trop éloignées des valeurs plus de centre gauche, socialistes, d’une bonne partie de la population québécoise. C’est précisément cette distorsion, cette distance irréconciliable, entre socialisme et conservatisme furieux qui alimente autant la rancœur d’une bonne partie des Québécois contre le gouvernement de Jean Charest, car la population québécoise ne s’y retrouve plus. Le population québécoise se sent à juste titre trahie et agressée par des politiques d’extrême droite ultras conservatrices abusant des procédés malhonnêtes de manipulation de masse, pour nous enfoncer dans la gorge des politiques iniques.
[Je vous demande de bien réfléchir pour qui vous voterez aux prochaines élections.]
Le gouvernement Charest est assurément impopulaire! J’espère qu’on aura un vote [d’impopularité] contre le gouvernement Charest lors des prochaines élections. Cet homme nous a assez pollué des ses inepties ultras conservatrices.
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Lors des prochaines élections, on ne devra surtout pas croire les arguments faisant croire que seul Jean Charest peut assurer la prospérité et la stabilité économique du Québec, ce qui est absolument faux! Harper a joué sur la corde sensible de la stabilité économique, Charest utilisera à peu de chose près la même stratégie. La terre continuera de tourner et Charest ne fera pas pousser par miracle les ressources naturelles! Sous un gouvernement Charest, nos ressources seront transformées massivement à l’étranger! L’exploitation sauvage durera environ 20 ans, ensuite ce sera le désert, la pollution, etc. Rares sont les grands industriels responsables sur le plan environnemental, l’Histoire nous renseigne trop bien à ce niveau-ci.
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P.-S. Si ce message rejoint vos valeurs, et que vous jugez qu’il mérite une diffusion large, je vous invite à participer à une publication sur la forme d’une chaîne de courriel en base 10. Si chaque personne recevant ce courriel l’envoi à dix autres personnes, rendu au 6e niveau, nous aurons rejoints près d’un million de personnes, 10 x 10 x 10 x 10 x 10 x10 = 1 000 000.
Vous n’aurez qu’à copier le contenu de ce courriel et le coller dans votre propre chaine de courriels.
Les pseudo libéraux sous Jean Charest utiliseront massivement les réseaux sociaux, alors pourquoi devrions-nous nous priver de ce précieux outil.
Barak Obama a utilisé massivement les réseaux sociaux pour se faire élire! Utilisons les réseaux sociaux au maximum pour éviter la réélection de Jean Charest, car il y a péril en la demeure pour nous les Québécois qui souhaitons autre chose qu’un pays et une province conservatrice mimant les stratégies économiques et politiques des Bush de ce monde.
25 juillet 2012
Bonjour madame Bergeron. Mes aspirations sont les mêmes
que les vôtres. Pourquoi nos dirigeants politiques ne
s'engagent-ils pas à signer un contrat bien avant qu'ils
soient élus afin de s'assurer que leurs promesses électorales seront respectées. Que leurs convictions sont
sincères. Que leurs intérêts pour la collectivité sont
véritables et que dans le cas contraire, ils s'engagent
à démissionner. Sans un tel contrat, les dirigeants
politiques peuvent continuer à appliquer des politiques et
des lois qui vont à l'encontre du peuple et ce, sans que
nous ayons le pouvoir de les congédier. Pour cela, il faut
attendre d'autres élections. Mais le mal qu'ils ont fait est fait. Sans un tel contrat, il ne peut y avoir réellement
un engagement politique de la part des deux parties soit
celui du peuple et soit celui de nos élus. Sans un tel
engagement écrit et signé, le peuple n'est pas à l'abri des
vicissitudes du parti au pouvoir. C'est alors qu'il ne lui reste que l'indignation et ses lamentations dans les rues sous l'indifférence de ce même parti au pouvoir.
25 juillet 2012
« Vous parlez comme un grand livre ! Comme je trouve dommage l’aventure de ON ! Je prends en pitié le chef Aussant. Comme si fonder un nouveau parti se faisait de façon magique ! Ça prend des sous, des "gros candidats" pis beaucoup de membres ! »
À Gilles Jean :
Quelle belle expression! « Parler comme un grand livre! »
La parole des grands livres, comme vous le faites remarquer, est généralement prophétique, énigmatique et ne stigmatise pas le dissident (Jésus était, par rapport aux canons juifs, un dissident).
L’Argent (avec un Grand A), les GROS CANDIDATS (lire ici l’obésité médiatique sans les idées) et la massification du Peuple (les ânes qu’on charge en leur faisant croire que le fardeau doit être partagé. Ne faut-il pas faire sa juste part? Quand on sait que certains se gavent de douceurs – ou ce qu’ils prennent pour des douceurs – sans payer le prix des sueurs tandis que d’autres se comparent à la bête et meurent dans le déni le plus abject).
Voilà à quoi vous réduisez la politique! Vous êtes vraiment d'un autre siècle. Les raisonnements simplistes – comme les vôtres – qui perdurent au Québec démontrent l'immaturité intellectuelle qui vous sert d'intelligence. Alors qu'une conscience mondiale prend forme – au rythme de la mondialisation – pour permettre un changement d'époque, vous continuez à vous nier dans une « réalité fiction » (bel oxymore à mettre en exergue du non moins beau paradoxe jadis véhiculé par René Lévesque lui-même, la « souveraineté-association », ou encore « le beau risque ») qui entraîne les plus vulnérables à ne pas chercher la liberté de conscience et d'acte.
Pourquoi alors faites-vous de la politique? Pour mimer ceux que vous haïssez? Il faudra m'expliquer votre mépris contre des personnes qui osent la dissidence et en connaissent le prix. Ici, je ne défends nullement ON ou QS mais je n'aime aucunement le ton péremptoire de certains commentateurs (on ne parlera pas ici d'intellectuels, on les cherche encore) qui stigmatisent les tentatives – parfois naïves ou romantiques, il faut bien l'admettre – de faire de ce territoire sauvage et neuf encore (qu'on pense aux « Dust Bowls américains » pour s'en convaincre) une terre du vingt-et-unième siècle.
Allez-y, avec vos gros sous (vos gros sabots et vos arguments simplistes et démagogues), vos putes de service et vos paysans biens inféodés et vous récolterez ce qui actuellement nous entraîne tous vers l'autodestruction, le total mépris (le terreau fertile du totalitarisme décrit par Hannah Arendt)...
Pour terminer, j'ose croire que ma colère n'a d'égale que ma dignité. Celle de ne pas insulter, de ne pas provoquer, mais celle d'éclairer les dangers qui nous menacent. Nous devons lutter, mais non en nous poignardant mutuellement dans le dos, ce que le Parti Québécois fait systématiquement envers la dissidence.
Que Pauline Marois fasse preuve d’exemplarité (ce que je n’ai jamais vu ou ressenti chez elle) afin de rassembler les hommes (et les femmes) dans un mouvement de masse qui ne serait pas destructeur et j’emprunterai le chemin. D’ici là, je m’astreindrai à Gaston Miron qui écrivait : « Je préfère mourir du côté de l'opprimé que vivre “aux côtés” du mensonge... »
P.S. Ne prenez personne en pitié. La pitié est pour les faibles qui n’osent se regarder en face et qui vivent au fond d’un miroir.
Note à Vigile : Mille excuses si j’ai bousculé certains protocoles. La colère est parfois nécessaire…
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!