L’étudiant et son cellulaire ou les images d’Épinal d’André Pratte
19 mars 2012
Finissante au Bac en enseignement à Laval et en instance d'entreprendre une maîtrise, ma fille a réalisé sans cellulaire ses trois premières années d'université. Pour sa 4e année, elle en a utilisé un pour des raisons d'offres de travail sur appel. Mon fils, étudiant en biologie à l'UQAR et déjà technicien diplômé d'un cégep, utilise le sien pour des raisons de travail également. Ils estiment que leur dette à chacun sera de quelque 25 000$ en fin d'étude. Et ce ne sera pas à cause des frais de scolarité, c'est nous les payons. Leur dette accumulée sera dûe au logement, à la nourriture, au transport, etc. Pratte ne témoigne pas de la réalité, mais de la situation des fils et filles de familles néo-libérales bien nanties.