Un conflit de paradigmes
29 janvier 2012
Monsieur L'engagé,
De ce que vous dites, je retiens ceci:
"Selon Sun Tzu, L’Art de la guerre, c’est l’art de soumettre l’ennemi sans combat. Mais il y a des conditions, d’abord se connaitre et connaitre ses ennemis, mais surtout analyser ses défaites. Celui qui se connait et connait son ennemi pourra remporter cent victoires, et quelles sont les conditions pour vaincre ? :
*Occuper le terrain ( être partout au Québec, imposer le français)
*Maitriser le terrain et ses avantages (savoir comment gagner, être visibles dans ces terrains nuire aux ennemis, avoir des infiltrés dans tous les milieux)
*Disposer de ressources (financement, pancarte, louer des locaux, des pubs, utiliser les médias)
*Appliquer une doctrine (maitrise de l’argumentaire, diffuser l’histoire, la culture)
*Être supérieurs en nombre (+ de oui que de non)
*Avoir de très bons capitaines, du leadership
*Avoir une grande force morale ( des militants bien formés, une discipline claire, des formations efficaces, et une bonne gestion pour récompenser les bons coups (et « punir les mauvais »), donc pour placer les gens à la bonne place."
Je suis totalement d'accord.
C'est l'unique façon de faire, i.e. celle qui est longue, celle qui exige de l'engagement.
Le mouvement est divisé et s'épuise. PQ-QS-ON, etc, et il y a Cap sur l'indépendance, et j'en passe.
Concernant le PQ, faudra faire avec jusqu'aux élections.
Vous le savez sans doute, je suis un partisan des États aux pour l'indépendance. Faudra s'y attabler rapidement, surtout empêcher que ceux-ci ne soient relégués aux calendes grecques.
Pour l'heure, accabler le PQ de toutes nos incapacités est une erreur. Pour moi, c'est une fixation qui nous fait oublier l'ensemble des tâches politiques à accomplir.
Il n'existe pas de concertation réelle du mouvement actuellement. En fait, il n'y en a pas du tout.
De la manière dont nous agissons, nous contribuons à la crise, rien de moins.
Votre vision, SVP, n'ayez cesse de la répéter.