À quand le français intensif?
9 décembre 2011
Monsieur Marineau
Le problème de la langue aurait pu être réglé depuis longtemps mais les dirigeants du PQ ont fait du colmatage avec la loi 101 qui est devenue presque inopérante avec tous les assauts qu'elle a subits par la cour suprême du pays "canadian".
Étant donné que le PQ n'a jamais voulu vraiment faire l'indépendance du Québec, il aurait pu, au moins, aller en référendum sur cette question vitale pour notre nation et demander aux Québécois s'ils voulaient que le français devienne la seule langue officielle au Québec. Le gouvernement fédéral aurait tenté par tous les moyens de nous mettre des bâtons dans les roues; la tension aurait monté et c'est là, cherchez donc, que les Québécois auraient pu aller jusqu'à décider de faire l'indépendance face à cette obstruction du gouvernement fédéral. C'était un bon test à tenter.
Je ne comprends pas que les dirigeants du PQ n'y aient pas pensé auparavant. Rappelez-vous de la sécurité culturelle que réclamait Bourassa aux autorités fédérales et qui nous a été refusée lors des négociations du Lac Meech en 1990. Bourassa aurait pu faire un référendum sur cette question primordiale pour le Québec et nous amener à nous prendre en mains, une fois pour toute, en faisant l'indépendance mais pris du syndrome de Stockholm, il n'a rien fait et laisser tomber. Aujourd'hui, la situation est alarmante plus que jamais et Marois n'en parle jamais sauf pour proposer des mesures pour nous assimiler davantage; cherchez l'erreur! Aux grands maux, les grands remèdes! Il faut provoquer des choses cr.... mais nos dirigeants sont tellement cailles (chickens) qu'ils me désespèrent de l'avenir de notre peuple.
André Gignac 9/12/11