vaux mieux sauvé nos propre gents les autoctonne (premiere nation) que plutos 55,000 étrangé vous avé raison monsieur marineau
Souveraineté : retour à la realpolitik
5 avril 2016
Moi aussi, je suis un indépendantiste convaincu et aussi un adepte de la realpolitik,. Je suis prêt à faire plein de concessions et à adopter plein de stratégies, mais pas au point de devenir un convaincu de la (real)politique, point à la ligne. Référendum pas référendum, je peux me rallier; appuyer le PQ seulement ou ON-QS-PQ, je peux me rallier. Appuyer un chef ou une cheffe qui ne me plait pas du tout. Je pourrais même appuyer une alliance CAQ et PQ qui prônerait l'indépendance et, si échec, plan B vers un gouvernement de renouveau national. La souplesse, ça me connait. Mais comment peut-on se dire indépendantiste convaincu et prôner une alliance PQ-CAQ simplement pour prendre le pouvoir? Comment peut-on se dire indépendantiste convaincu et ne demander le remplacement d'un gouvernement provincial par un autre gouvernement provincial? Comment peut-on se dire indépendantiste convaincu et ne pas dire clairement à la population que nous ne voulons pas gérer une province, mais mettre sur pied un pays, que c'est notre volonté d'être indépendantiste avant, pendant et après les élections? Comment peut-on avoir l'outrecuidance de penser que les coupures libérales ne sont que l'apanage des libéraux alors que les budgets à la Landry-Marois -Bouchard ou à la Marceau contenaient leur part de coupures et de ratatinement de l'état et de déconstruction nationale(et de renonciations à défendre le français, entre autres) ? Bref, il faut faire à peu près comme le PQ en 1970 ou le PQ en 1994 et non pas comme le Pq de Pierre-Marc Johnson ou de Pauline Marois à la sauce affirmation-gouvernance-souveraino-nationale. Indiquer clairement qu'on va prendre tous les moyens nécessaires pour réaliser l'indépendance: bien sûr, il y a un risque d'être battu par l'électorat (et d'être élu comme en 1994), mais le vrai grand danger et risque, c'est de ne rien affirmer de ce côté et de se retrouver battu de toute façon comme P-M Jonhson en 1985.
Souveraineté : retour à la realpolitik
5 avril 2016
@M. Pomerleau:
Merci pour votre suggestion de programme, version twitter.
Maintenant, essayez d'imaginer ce qu'un Jean-Marc Fournier fera de votre twit.
Souveraineté : retour à la realpolitik
5 avril 2016
@ M. Beaumont (je présume):
Si l'on se fie à l'édito de M. Le Hir de ce matin. les carottes seraient cuites pour le PLQ. J'ai déjà écris que la CAQ a été créé spécifiquement pour prendre le relais du PLQ lorsque celui-ci sera discrédité dans l'opinion publique. Son heure serait donc venu.
Il faudra avoir un programme électoral qui pourra se résumer en moins de 140 caractères. La CAQ a déjà établi le sien:
"La CAQ est le seul parti capable de briser le monopole du PLQ, sans briser le Canada".
Si on proscrit l'usage de mots tels que référendum, indépendance et souveraineté, comment exprimeriez-vous ce que devrait être la version twitter du programme du PQ?
L’odieuse tyrannie de la bien-pensance
5 avril 2016
Il y a parfois des moments où l'espoir renait comme dans le cas de ce qui s'est passé hier à McGill lorsque Jean Charest était l'invité d'honneur convié à nous expliquer comment redonner confiance en nos institutions et diminuer le cynisme dans la population ...(sic)
'' Venu présenter une allocution à l’Université McGill, l’ancien premier ministre a été interrompu au beau milieu de son discours par des manifestants qui se sont mis à scander:
«Charest, trou de cul, espèce de corrompu».
Après leur avoir demandé de se taire, M. Charest a tout simplement quitté la salle et a refusé de revenir pour prendre part à un panel où il devait participer, devant le refus des manifestants de sortir de la salle. ''
Félicitations aux manifestants qui ont démontré par l'action qu'assez c'est assez et que oui,c'est possible de stopper ce gouvernement dans ces tests visant à sonder les limites de notre tolérance.
Québécois et fierté, synonymes ?
4 avril 2016
Québécois et fierté des synonymes? De moins en moins, monsieur. Je constate que l'indifférence a remplacé la belle fierté québécoise de mes belles jeunes années. Et le patriotisme? C'est quoi ça? Le Québec a bien changé au cours des générations. Le monde se dit ouvert sur le monde! Le Québec c'est juste une province dans le monde. Quant à ses fleurons, bof!pas la peine d'en faire tout un plat!
Je pense qu'il y a un manque d'éducation qui pourrait expliquer ça? Je ne sais trop.
Ma deuxième lettre à Philippe Couillard
4 avril 2016
Bravo et merci Alain pour ce si juste texte!
Retour de flamme
4 avril 2016
Voilà une excellente synthèse. Il faut entendre Anne-Marie Dussault, au début de la quatrième minute de l'entrevue, reprocher à MLP d'avoir insulté...l'Oligarchie! On se pince tellement c'est surréaliste.
Les journalistes sont les chiens de garde de la démocratie dit-on. Avec de pareils gardiens, l'élite n'a rien à craindre. Le troupeau docile dormira encore longtemps.
Exit Sam Hamad!
4 avril 2016
Un arrêt en Floride et Hop! dare dare Panama ??
Souveraineté : retour à la realpolitik
4 avril 2016
C'est certain qu'il peut se passer bien des choses d'ici le prochain scrutin,mais parlant de REALPOLITIK,personnellement,je trouve désastreuses les 2 dernières semaines pour Pierre Karl Péladeau et le PQ.
Il y a des timing(ou des absences de timing) qui ne pardonnent pas.Ce sont des moments où,avec un minimum de flair,on peut facilement sentir où se situe la population.
Cela me rappelle la fois ou l'ADQ sous Mario Dumont avait presque gagné les élections en frappant sur le clou identitaire.Il avait simplement saisi le pouls de la population.
À nouveau,le train de l'identité national est revenu hanter l'espace public avec la visite de Marine Le Pen.
Le flair politique n'était pas au rendez-vous.Le PQ a sombré dans la ''rectitude politique'' de la pensée unique canadienne,en se désistant de tout débat avec Marine Le Pen,laissant ainsi toute grande ouverte la porte à la CAQ qui compta dans un filet désert,lorsqu'hier en conférence de Presse,Legault récupérait le tout en affirmant que les 2/3 des Québécois voulaient demeurer dans le Canada et que la question de la souveraineté était LA raison pour laquelle le PLQ demeurait au pouvoir.Çà c'est du flair politique.La CAQ,spécifiquement créée pour maintenir le Québec dans le plus meilleur pays du monde, sera la soupape de défoulement de la population si le PQ ne prend pas sa place.La grande majorité des commentaires ici sur Vigile nous démontrent que nous sommes assoiffés de mesures concrètes pour protéger notre spécificité propre en tant que peuple fondateur.Çà c'est savoir prendre la balle au vol.De plus,Legault,la semaine dernière,avait transgressé le code éthique du langage tenu habituellement par nos politiciens,en lançant que le PLQ était un parti de pourris.Un autre but dans un filet désert.L'histoire de Sam Hammad vient renforcer la justesse de ses propos et il obtient la bénédiction de la population.
C'est bien que PKP rencontre plein de monde aux 4 coins du Québec,mais la RealPolitik en est une aussi de perception,et ma perception actuellement est que PKP a fait marque récemment d'une absence totale de flair politique pouvant à l'avenir entrainer un changement subit dans direction du vent ,comme par exemples,la suite du passage de Jack Layton à TLMP ou plus récemment,celui de l'élection majoritaire du PLC et de Justin Selfie Trudeau.Dans ces 2 cas,les ''grands spécialistes'' de la politique ont mordu la poussière.
Le poing de PKP n'était pas une erreur,mais il semble bien que l'establishment du PQ ait réussi à le mater.
Souveraineté : retour à la realpolitik
4 avril 2016
«3) Promettre de ne tenir un référendum seulement à partir du moment qu’Ottawa et Québec s’entendent sur la reconnaissance des résultats au moyen d’une entente. Cela permettra au PQ de lever l’hypothèque référendaire et enlèvera du coup le principal argument à Legault et Couillard.»
Un peu plus haut, vous avez écrit: «Évidemment, Ottawa va refuser de négocier, du moins pour le moment.»
C'est une formule compliqué pour dire une chose simple: "Nous nous engageons à ne pas faire de référendum". Les oppositions vont simplement ramener l'enjeu de l'élection à: Voulez-vous de l'indépendance, OUI ou NON. Qu'on le veuilles ou non, nous ferons encore face à une élection référendaire.
Peut-être qu'au lieu de laisser les autres mener le jeu, il faudrait s'assumer, et prendre l'initiative.
Vous présumez que les électeurs québécois sont des êtres rationnels. Pourtant, les dernières élections ont plutôt démontré que les élections se jouent maintenant autour d'enjeux simples, sinon simplistes. À cet égard, François Legault semble avoir bien compris ce qu'est la REALPOLITIK. Écoutez bien son discours dernièrement. C'est ce qu'il va répéter pour les deux années à venir.
Il dit: "La CAQ est le seul parti capable de briser le monopole du PLQ, sans briser le Canada".
C'est simple, et porteur. Le PQ va se faire pousser sur les lignes de côté. Il lui faudra trouver une façon de contrer cette stratégie.