Bisson Bis
8 juin 2015
Dans son livre "Plein feu sur les services secrets canadiens" le journaliste Richard Cleroux explique comment le SCRS procède pour doter les individus des habilités de sécurité nécessaire à l'obtention de certains postes clés dans le gouvernement fédéral. Les postes au SCRS et au CST sont particulièrement sensibles et n'y entre pas qui veut. Il faut y obtenir la cote du plus haut niveau dit "très secret" et dans le cas du CST "très secret/sigint".
L'enquête d'habilité de sécurité est particulièrement pointue envahissante. En outre, les relations personnelles, professionnelles et amoureuses des candidats sont scrutées tout comme leurs activités financières, politiques ou les associations dont le candidat ou les membres de sa famille pourraient faire partie.
Bref, quelqu'un qui lèverait un seul début de commencement de soupçon, doute ou risque d'être nationaliste ET Québécois n'a aucune chance d'approcher les bureaux du CST (qui espionne en permanence les "menaces à la sécurité nationale...Allo PQ) ou ceux du SCRS.
Pour ce qui est des postes de "surveillance" de ces organismes, il faut en plus avoir ses entrées au plus haut niveau du gouvernement, car ces nominations sont beaucoup plus politiques que techniques.
Vous posez les bonnes questions M. Le Hir. Comment diable un type comme Bouchard a-t’il put nommer un pareil moineau à ce poste. En tout cas, PKP aura un grand ménage à faire à la suite de sa victoire, car s'en aller en référendum avec un appareil d'état remplit d'agents fédéraux de hauts niveaux, c'est rejouer dans le vieux film de Claude Morin à coup sûr.