La souveraineté par vote majoritaire de l’Assemblée nationale
8 septembre 2008
Tout à fait d'accord, cher Monsieur.
PIERRE B.
Holding a two-month “open season” to hear from parties on delivery points in Montreal, Quebec City and Saint John, N.B.
Débat des Ipso
Les pays émergents s’entendent pour créer leur propre banque de développement
Le ministre fédéral du Commerce international refuse toutefois de dire à quel moment l’entente sera scellée
8 septembre 2008
Tout à fait d'accord, cher Monsieur.
PIERRE B.
8 septembre 2008
"C’est pour cette raison que je crois qu’il est inutile de voter pour le bloc, lui qui fais bien paraitre le fédéralisme au lieu de le paralyser..."(Gregory Vézeau)
Si une bonne majorité de Québécois étaient conscients de cette stratégie, alors le Bloc aurait le support pour l'appliquer à 100% comme vous le souhaitez. Mais ce n'est pas le cas et le Québec est monopolisé par la presse fédéraliste.
Dans le contexte actuel, si le Bloc faisait du 100% cette machine de propagande fédéraliste mettrait aussi son 100% pour accuser le Bloc d'être l'agent principal et même seul agent de la paralysie. À 100%, le Bloc n'aurait aucune référence pour prouver le contraire. Sa stratégie radicale se retournerait contre lui.
Du 100% ce n'est plus de la politique. C'est une stratégie de désespoir.
La stratégie de la ligne droite c'est faire fi de la cappacité de l'autre à mettre des obstacles. On frappe le mur.
8 septembre 2008
"Comment arriver à se donner tous les moyens en restant dans l’Opposition à Ottawa et en disant qu’il faut battre Harper ? Jeux de mots ?" (Pierre B.)
Le Bloc fait parti de ces moyens. Il faut se les donner et non se les enlever !
7 septembre 2008
Un appel à l’unité des Québécois s’impose obligatoirement. Luc Archambault s’interroge sur les « vains appels à l’unité ». Nous croyons qu’il en saisit l’importance, mais…
7 septembre 2008 Bruno Deshaies
Voici comment nous comprenons le problème à la suite de son commentaire.
Nous cherchons des stratégies pour réaliser l’indépendance du Québec. Nous discutons fort jusqu’à se tirer dans le pied. Si en plus, on tient à ce que chacun ait son opinion sur l’indépendance à sa façon, alors on constate l’effet historique devant nous.
Suffit-il d’avoir raison ? Une réflexion à ce sujet pourrait devenir passionnante (cf. l’hyperlien ci-dessous).
S’opposer les uns les autres en se disant que nous avons tous raisons est facile à dire. Or, il me semble, que ce syllogisme qui porte sur la raison ne tient pas la route. Nous ne pouvons pas avoir tous raison et tort en même temps. Comme dirait le philosophe : « pour convaincre, il faut avoir raison et si on a raison, il doit bien y avoir des raisons de le penser ou des preuves » (cf. l’hyperlien ci-dessous).
Nous comprenons la difficulté pour notre collectivité nationale québécoise de saisir toute la portée d’être indépendante. La pesanteur de l’ANNEXION et la chape de plomb fédéraliste nous laissent peu de liberté pour penser dans l’optique indépendantiste. Quant à nous, l’idée que « le reste s’imposera de soi... » est très loin d’être sûre.
Nous comprenons aussi que la réflexion générale sur le fédéralisme qui inonde nos médias ainsi que tous les points de vue et les opinions émises ou recueillies sur le site Vigile.net ne sont pas sans valeur.
Il n’y a pas de doute en notre esprit qu’un nombre appréciable de Québécois a, au fond du cœur, le goût du Québec indépendant. En vérité, ils sont désireux de pouvoir se gouverner par eux-mêmes sans l’interposition d’un autre gouvernement superposé. Toutefois, ce segment important de la population a souvent le sentiment que les chefs souverainistes, sans être complètement en déroute, sont néanmoins mal organisés et divisés ou qu’ils se font beaucoup d’illusions. Sans compter que leur pensée s’illustre d’exemples à courte vue : un projet de loi, une campagne électorale, une constitution provinciale, un scandale, etc. Ils s’enlisent dans la lutte nationale au second degré, soit celle des moyens. On peut faire mieux que les autres ! On est les seuls à défendre les intérêts du Québec. On va mieux gouverner. On sera un BON gouvernement.
Il est vrai, comme le dit Luc Archambault, qu’« on n’a juste pas fini de travailler... de vivre... ». Cependant, il nous manque beaucoup de choses et, en particulier, « un portail unique » qui concrétiserait les efforts particuliers tant des individus que des groupes dans la société québécoise.
L’unité des Québécois ne se fera pas tant et aussi longtemps que nous tergiverserons sur la nature et l’objectif même de l’indépendance du Québec. Les débats dans l’ordre des moyens ont conduit le PQ de René Lévesque dans un cul-de-sac. Il est inutile de répéter la même erreur agrémentée d’un joyeux pragmatisme simpliste ou d’ironie glaciale. {{Tous nos moyens seront et demeureront provinciaux si les Québécois ne s’affranchissent pas de la domination fédéraliste canadian.
Il est nécessaire de réaliser l’union des forces indépendantistes. Et ça, ce n’est pas une question de générations comme le laissent entendre trop souvent des souverainistes vedettes des années 1970 et les suivantes. L’indépendance du Québec concerne toutes les générations de Québécois et de Québécoises.
Vive l’union de toutes les forces indépendantistes !
Bruno Deshaies
7 septembre 2008
Qu'est-ce que le PQ vient faire dans cette élection ?
Pourquoi nous proposer de ne pas voter pour le Bloc, sans nous dire pour qui nous devrions, à votre avis, voter ?
Vous proposez quel parti et pourquoi ?
7 septembre 2008
"Tout cela représente un défi organisationnel, comportemental, culturel, de taille. Vigile y contribue... mais à voir à chaque fois, comment des initiatives personnelles, ou celles d’un petit groupe, ( voire d’une organisation tout entière ), se buter ici au dénigrement, à la discussion... on comprend que la chose n’est pas aisée..."(Luc Archambault)
Les militants sont épuisés, M. Archambault.
Ça fait 40 ans que cette organisation est attendue. 40 ans. Il n'y a rien.
Vous êtes loin d'être le premier à voir la totale absence logistique et organisationelle d'un mouvement national. 40 ans de déceptions, de frappage de mur.
40 ans dont 20 ans au pouvoir !
Ce n'est qu'en 2003, enfin, Josée Legault réussie à convaincre après un long acharnement de mettre sur pied le Conseil de la Souveraineté.
Même ségrégation entre l'élite et la base. Quelques mois d'un forum ouvert à la base mais dont l'élite était totalement absente , mais où un bouillonnement de projets s'est accumulé, puis d'un seul coup tout a été coupé. Les projets effacés.
Normalement, c'est là que vous auriez su déjà au départ qu'il fallait envoyer votre résumé de projet qui aurait alors été évalué, discutté, présenté à un expert en communication et une décision prise et mobilisation par une banque de professionels disponnibles. Normalement. Dans le cas d'une décision négative, vous auriez pas perdu votre temps.
C'est le PQ lui-même qui devrait être cette organisation.
Vigile devrait en être un bras bien appuyé. Même Vigile ne peut pas entreprendre des projets complexes car sans cohésion avec la tête (Bloc-PQ) il se produira sans cesse ce qui s'est produit avec votre innitiative.
Ce que vous vivez en ce moment, d'autre y ont aussi goûté. De là la frustration qui s'accumule. Et aussi du côté de la tête ! Plusieurs fois le PQ et Bloc ont dû prendre leur distance de projets de la base qui se sont rendu dans les médias parce que n'ayant pas pu être au courant se voyaient dépourvus devant les journalistes! Quelle image !
Avec une communication constante entre la tête et la base, il n'y a plus de frustration. Les critiques sont alors non publiques car ceux qui les émettent savent qu'elles auront une réponse de la tête par des voies privées. Tandisqu'un sytème ségrégé comme nous avons, la base n'a que l'espace publique pour communiqué à la tête ! Par pression ! C'est absurde ! Aucune stratégie cohésive possible ! Aucun "feedback" !
Ce n'est pas un défi organisationel. Après 40 ans, c'est carrément de l'absence de volonté ou bien c'est voulu comme çà.
C'est de cet état d'avoir les mains liées que des factions se sont formées pour se donner des moyens rudimentaires pour au moins avoir une certaine manoeuvre d'action à petite échelle. C'est l'éclatement du groupe et inévitablement un empiétement et une concurrence.
Il y a longtemps qu'on a dépassé le stade de blâme là.
Pierre Curzi a peut-être bien subit la même chose dans ce système dysfonctionel dont il se sent aussi impuissant à réformer.
Mais alors, si ce système est pourri au point de l'irréversible, il n'y a plus rien à faire.
Les élections arrivent et aucune organisation de mobilisation, communication, d'un RÉSEAU, liant tous les militants et la tête pour une campagne massive et coordonée.
7 septembre 2008
Le parti libéral de P.E. Trudeau s'était donné pour mission de mettre le Québec à sa place. Et ses héritiers idéologiques ont poursuivit cette mission. Avec le temps il s'avère que c 'est le NOUS peuple du Québec qui a fini par mettre le PLC à sa place. Et cette place est pour le moment hors du pouvoir. Et pour le plus longtemps possible.
Il importe que ce rapport de force soit maintenu. Au nom de la dignité, il faut remettre la monnaie de sa pièce à M Dion, qui nous a dit qu'il fallait faire souffrir le Québec. C'est maintenant à lui de souffrir. Et ne serais ce que pour cela il faut soutenir le Bloc.
Mais comme l'absence du PLC au pouvoir suppose que nous serons pris avec M Harper, alors il importe qu'il soit minoritaire. D'autant plus que cette absence de gouvernement majoritaire va finir par user le ROC, et finir par disloquer la Constitution de 1982. Donc une autre bonne raison de voter pour le Bloc. Là aussi il s'agit d'assumer le rapport de force.
Ajouter à cela le fait que le Bloc est en train de se donner une expertise en gouverne d'un parlement d'un pays souverain, qui nous sera précieuse pour la suite de l'histoire, et vous avez une autre bonne raison de soutenir le Bloc.
Dans sa lutte d'émancipation nationale, le Québec doit assumer une multitudes de rapports de forces avec Ottawa et le ROC. Dans ce contexte le Bloc assume un rôle qui est indispensable.
Peut importe les réserve que l'on peut entretenir sur la stratégie du Bloc, au moment ou les hostilités s'enclenchent ils nous faut resserrer les rangs derrière lui et l'appuyer sans réserve sans se laisser distraire.
Pour ceux qui pense que l'on va faire l'indépendance juste en criant ce nom, et qui reproche à M Ducepe de ne pas parler de souveraineté assez souvent. Il a fait un constat important à cet égard aujourd hui que j'endose: tout tout gain concret nous rapproche de l'indépendance.
Il ne faut donc pas céder un pouce et avancer. Et c'est ce que le Bloc fait.
JCPomerleau
7 septembre 2008
M. Tremblay,
Comment arriver à se donner tous les moyens en restant dans l'Opposition à Ottawa et en disant qu'il faut battre Harper? Jeux de mots?
La seule façon de nous donner tous nos moyens, si on ne joue pas sur les mots, c'est de dire aux Québécois qu'il faut faire l'indépendance. Le reste, ce n'est que façade, enfirouapage, pelletage de nuages.
PIERRE B.
Je viens de ré-entendre Duceppe. SI c'est cela, sa campagne, l'écoeurite va nous prendre en quelques jours.
7 septembre 2008
@ Gébé Tremblay
Je comprends qu’on puisse le comprendre comme vous le comprenez...
Comme je le comprends cependant autrement. Je le comprends du point de vue de celui qui était là, à ce moment-là... du point de vue de celui qui était affairé à penser son action, son « initiative ».
Penser, se documenter, écouter, repenser, formuler sa pensé, l’écrire, la réécrire, m’a demandé du temps... Autour du 27 juin, invité sur la tribune du Spectacle manifestif du 3 juillet au Parc de l’Amérique française par le groupe Commémoration 1608-2008, une initiative d’un groupe de personnes dénonçant le manque de profondeur historique des activités du 400e, j’ai rédigé un discours à cet égard. Trois jours de travail au moins, mon premier discours politique... Sur place, les organisateurs démontraient leur excellent travail de préparation, malgré le déluge qui nous est tombé dessus. Plus de 300 personnes pendant 2h45, ont, sous des trombes d’eau, écouté et applaudi les harangues, poèmes, chants, témoignages d’une vingtaine d’artistes et de personnalités. Les organisateurs avaient bien organisé la chose, y compris faire le lien avec le PQ, le Bloc. Madame Marois et M. Duceppe étaient là... ( on peut avoir accès aux contributions des participants dans le site Internet de Commémoration 1608-2008 )
Je suis un artiste en arts et métiers d’arts visuels. Un solitaire donc... jaloux de ses coudées franches... j’ai conçu mon action en solitaire... pour ensuite l’ouvrir... Antoine Dubé, ex-député du Bloc dans mon comté de Chaudière-Appalaches, que j’ai revu le 3 juillet, a appuyé, conseillé, cette initiative personnelle parce qu’il était question que le groupe Commémoration 1608-2008 appuie ma démarche... Or... son animateur était parti en vacances... Le temps pressait... nous étions à moins de 15 jours de l’échéance... cependant que je travaillais à la rédaction du texte. Nous avons par courriel transmis à nos connaissances, dont aux personnes ayant partagé la tribune le 3 juillet... M. Curzi qui accompagnait Marie Tifo qui y a lu un texte, a donc reçu l’invitation... lui aussi était en vacances... Mais il a accepté... il n’a jamais été question d’impliquer le PQ, nous n’avions pas le temps... Occupé à la rédaction de mon texte, à recevoir les propositions de corrections... occupé à concevoir l’affiche, recevoir les autorisations du créateur de la murale fleurdelisée qui était lui aussi en vacances, concevoir le graphisme avec une graphiste, une affiche qui me semblait être partie de cette... oeuvre... occupé à rechercher, trouver, un biais Internet pour solliciter des endossements... je n’avais pas le temps de solliciter le PQ... à peine celui de faire ce que je viens de décrire... Du reste... le texte n’a finalement été disponible que trop tard... au cas où nous aurions pu envisager une telle chose... le tout dans un contexte de vacances, où personne n’est facilement joignable... J’ai travaillé là-dessus à temps plein de 10 à 12 heures par jours du 4 au 10 juillet... et du 15 au 21 juillet ce fut 20h par jours... à tenter de surnager au déferlement médiatique... Bref... une véritable initiative personnelle appuyée par quelques personnes proches... Le temps manquait...
Ce qui pose la question des conditions dans lesquelles on travaille quand on est isolé... pas connu... Quand on n’a pas les relations, les contacts qu’il faut... Ce qui m’amène à tirer la leçon suivante, nous devons améliorer l’étendue, la profondeur, de nos moyens de communication, entre nous, souverainistes... Cela est partie du post-mortem à faire... Vigile me semble être déjà un bon outil de communication...
Un résumé précédait le texte et une note proposait aux médias de publier l’intégrale dans leur site Internet... Les médias ont plutôt choisi de l’ignorer... On peut le lire dans la copie du document transmis aux médias disponible dans mon site Internet au format pdf : « Mot de bienvenue d'un artiste québécois à Sir Paul McCartney - 2008 07 15 - Pdf »
Le PQ, M. Curzi n’y aurait rien pu changer... Tous les échanges se sont faits au mieux, à distance, et dans l’urgence des délais à rencontrer... Votre idée de publier le texte dans les médias est excellente... Je n’y ai même pas pensé... Je n’ai juste pas eu le temps... Pas la peine d’accuser le PQ... Pour le faire, il m’aurait fallu disposer d’une semaine de plus... nous ne les avions plus... Du reste, jusqu’à la toute dernière minute, j’hésitais encore à transmettre aux médias... les conditions de sa diffusion que j’étais parvenu à mettre en place avec le temps et les moyens que j’avais, ne me semblaient pas propices à emporter l’adhésion d’un grand nombre... J’ai malgré tout pris la décision de le faire, parce qu’il s’agissait d’une prise de parole qui me semblait envers et contre tout nécessaire...
Ce qui a donné, produit, ce qui a posteriori, aurait pu être toute autre chose, comme vous dites... une large initiative de tout le mouvement souverainiste... Le problème c’est que le temps a manqué... elle n’a été que ce qu’elle était censée être au départ, une initiative personnelle endossée par quelques personnes, et diffusée dans les médias, qui en ont cependant profité pour la contrer en la présentant pour l’exact contraire de ce qu’elle était... D’aucun ont dit que c’était prévisible... il aurait fallu m’abstenir... Je persiste et signe... on ne doit pas se taire parce que l’on va tout faire pour qu’on se taise... J’ai pris la parole... j’en suis fier... je suis fier de celles et ceux qui ont endossé ma démarche... dans de telles circonstances adverses. Nous ferons mieux la prochaine fois.
Entre-temps nous avons beaucoup appris, nous disposons d’une expertise que nous n’avions pas... Nous pouvons en apprendre beaucoup. Le blâme ne me semble pas le seul moyen de le faire... Inventer un passé qui pourrait être tout autre, ne me semble pas productif... ce qui l’est, c’est de continuer à avancer fort de ce que nos succès, nos échecs nous ont appris.
Ce que vous dites y participe... Blâme en moins, rétrospectivement instruit de l’expérience présente, on pourrait donc, comme vous le dites, effectivement dire que de telles initiatives citoyennes devraient pouvoir, à l’interne, dans nos organisations et regroupements, être mieux... détectées, mieux diffusées, avoir plus de chances d’avoir accès à l’espace public souverainiste, pour être ensuite éventuellement endossées par d’autres instances souverainistes, dont par exemple le PQ, capable de les proposer à l’espace public du Québec, voire du monde.
Tout cela représente un défi organisationnel, comportemental, culturel, de taille. Vigile y contribue... mais à voir à chaque fois, comment des initiatives personnelles, ou celles d’un petit groupe, ( voire d’une organisation tout entière ), se buter ici au dénigrement, à la discussion... on comprend que la chose n’est pas aisée... Ce qui n’empêche pas d’y travailler...
Un mot d’ordre peut-être... s’obliger à intervenir, non pas seulement lorsque l’on est en désaccord, mais aussi quand on l’est, en accord... en ne formulant pas la chose, seulement quand on a l’impulsion de formuler ses critiques ou ses réserves, mais aussi lorsque l’on pourrait tout bêtement exprimer son appui... Comme si, nous avions de la difficulté à nous exprimer, à prendre une place, que lorsque qu’il s’agit de se distinguer de l’autre, par son contraire... Comme si, approuver quelque chose d’autre, nous faisait disparaître, soi... Comme si exister ne pouvait se faire que dans la discorde, la querelle... Comme si exister n’avait pas de valeur en soi, dans l’appui que l’on se donne à soi.
Comme si l’autre ne pouvait être que contre soi. Comme si soi ne pouvait se définir que dans le combat avec l’autre.
Cet archétype serait le pendant sociétal caractéristique d’une personne ayant vécu une privation sensorielle qui la ferait ne pas se sentir exister. Ne se sentant exister que dans la sensation extrême, forte, le contraire de la privation. Celle que procure l’adrénaline du combat. Une accoutumance en résulte. Une révolte universelle de coutume qui se retourne même contre soi. Ce qui du reste correspond au vécu de ce peuple... depuis presque 250 ans on n’a fait que nier jusqu’à son existence même... en le privant donc de ce qu’on on éprouve quand on existe dans les yeux de l’autre. Nous devons apprendre à exister en soi. À exister sans nous définir à l’aune du regard de l’autre. À exister dans le seul sentiment d’être, hors le nom qu’on nous donne ou pas. Mais bien dans le nom qu’on se donne à soi-même. Cela hors révolte, hors blâme, hors le contraire de la privation sensorielle, hors l’accoutumance « adrénalitique ». Dans la dignité de ce que l’on est, soi, sans obligée dose d’adrénaline. Dans la fierté de l’autre, comme soi, partie de l’être collectif que nous sommes. Contribuant, comme soi, à la stature que forme cet ensemble. Debout face au monde dès lors autre chose que menace à soi, puisque soi n’est plus menacé d’exister. Parce que la menace n’a plus de prise sur soi, ne peut entamer, briser, égratigner, ce dur et irréductible sentiment d’être.
Ce qu’ont fait ou n’ont pas fait le PQ, les souverainistes, ne menace pas mon sentiment d’être. J’assume la responsabilité de n’avoir pas fait hier les contacts utiles pour qu’ils soient plus largement associés à ma démarche. Nous n’avons pas pu le faire.
J’assume la responsabilité aujourd’hui d’inviter le PQ, les souverainistes, sans blâmes, à réfléchir avec moi sur nos actions passées, pour construire l’avenir. Après avoir tout fait pour que cela advienne, si cela n’advient pas... je pourrai peut-être en arriver à la conclusion que je ne suis pas la bonne personne pour ce faire, à moins que, j’en arrive à la conclusion que le PQ n’assume pas, lui, ses responsabilités à l’égard des forces vives qui pourraient comme moi nourrir sa quête... notre quête. Ce jour-là, je vous ferai part de mon sentiment. Pour le moment, j’y travaille et espère votre appui, sans blâme.
Luc A.
7 septembre 2008
Il faut être plus fins.
Laissez faire les souveraineté et indépendance qui ne sont que des mots dont on donne tous les sens.
Donnons plutôt le sens, comme M. Savard le dit bien.
Je préfère:
"Donnons-nous tous nos moyens, personne ne le fera pour nous" "Votez Bloc !"
Au lieu d'un bête:
Vive la souveraineté ! Vive l'indépendance !
7 septembre 2008
Nous sommes sous occupation médiatique au sens quasiment militaire. Si on regarde de près et sur une très longue période de temps je suis convaincu qu'on va voir à quel point il y a un acharnement méticuleux super bien ciblé qui ne se repose jamais. Lisez le texte sournois de Marrissal encore aujourd'hui dimanche 7 septembre sur le Bloc !
La tribune que nos élus ont ils ne l'utilisent pas pour attaquer de front les médias et dire à la population notre tragique misère médiatique. (Landry comme on l'a vu dans des passages d'à hauteur d'hommes peut-être ? oui un peu faut le dire faut lui donner ça) . Vite comme ça ça a l'air de médias normaux et non de médias sournoisement hostiles à tous les intérêts du Québec comme ils le sont en réalité ...
Si la gravité de notre situation médiatique n'est pas perçue ni comprise il ne sera pas possible de promettre une chaine de nouvelles pour le Québec qui n'a aucune connaissance de lui-même fiable en attendant. Et sera victime de n'importe quel proposition maketing-sondage comme ça n'en finit plus depuis longtemps
La critique des médias d'occupation du Québec portée par les candidats Québécois aux élections et entre elles du Québec est une priorité nationale.
C'est si évident que faire autrement c'est participer à tromper les Québécois. Franchement quand ils ont attaqué la maison de Marois (et non celle de Charest) l'an dernier je n'ai pas pu m'empêcher aux camions de la Brinks qui sortaient l'argent des anglais du Québec... C'est le même esprit, c'est toujours pareil... Marois s'est défendu alors qu'il fallait attaquer... elle s'est mise à des cours d'anglais alors qu'il fallait attaquer nos médias d'occupation militaire du Québec,
François Therrien
7 septembre 2008
J'invite monsieur Pierre B. à écouter la chanson thème du Bloc Québécois qui est au contraire très explicite et porteuse.
Permettez-moi d'être en total désaccord avec vous!
Cette fois-ci, Il faut serrer les rangs en arrière de Duceppe et plus là que jamais et on ne pourra me taxer d'être un faux indépendantiste.
J'invite tous mes concitoyens et toutes mes concitoyennes du Québec à s'impliquer activement dans la campagne du Bloc Québécois pour donner une méchante dégelée aux conservateurs.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!