Du coyote, du "roadrunner" et des traîtres
14 avril 2008
Le jour où l'on comprendra que Lévesque, Jonhson, Bouchard, Landry, Boisclair et Marois n'étaient pas des indépendantistes mais des «confédéralistes», on aura compris que les indépendantistes n'ont eu, dans les faits, qu'un SEUL chef indépendantiste qui ne craignait pas d'affirmer ses convictions personnelles. J'ai nommé Jacques Parizeau.
Faire ce constat, demande énormément d'humilité. Demande de reconnaitre que certaines erreurs ont été commises depuis la fondation du PQ en 1968.
Il ne s'agit pas de chercher des complot, à gauche, à droite. Il s'agit d'admettre tout simplement les faits. Le pire, c'est qu'il y a des gens qui s'affirment indépendantistes et qui se permettent de porter des jugements sur des personnes qu'ils ne connaissent que par des personnes interposées.
Au temps de Monsieur Lévesque, on pouvait au moins se rencontrer dans des forums ou congrès où les militants se bousculaient. Aujourd'hui, les rencontres sont filtrées et les membres ne discutent plus entre eux. Être contre une proposition c'est, dans l'esprit de plusieurs, devenir des crypto-fédéralistes à la solde des forces occultes de la finance. La confiance ne règne plus et l'enthousiasme a disparu. Les assoiffés du pouvoir ont pris toute la place. Ils ne le reprendront plus puisque les plus fervents militants sont partis ailleurs.
Pierre B.