Les anglo-québécois - que deviennent-ils ?
26 avril 2007
Mmmh. Je vous trouve un peu trop catégorisant dans votre texte.
Dans quelle case pouvons-nous placer David Levine?
De même, j'aimerais avoir dans ma communauté William Clennett.
Par contre, Jean Chétrien semble mieux logé à Ottawa.
Je voudrais souligner le fait que les Loyalistes furent essentiellement des ...losers.
The L-word, c'est le mot tabou de la langue anglaise.
La doctrine calviniste prétend que l'individu sait si la grâce divine le touche (et donc le paradis à la fin de ses jours) par les signes de la réussite de ses entreprises. C'est la Destinée Manifeste.
Le fait d'être les perdants d'une révolution, c'est les condamner à l'enfer. Il fallait donc se retrouver des signes de réussites manifestes.
Ils ont décidé que la Prise de Québec de 1759 et la cession du Canada de 1763 seraient "leurs" victoires. Ils ont oublié la défaite des moulins de Sainte-Foy.
Méchant trauma.
D'où la nécessité de modifier l'Histoire à leur avantage.
Et d'où les hystéries collectives de la communauté anglophone.