Madame
29 septembre 2006
M. Samson
Je me demande ce que Mme Lapointe vous a fait, pour que vous la détestiez autant!
Peut-être nous éclairerez-vous dans un prochain article?
PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE
29 septembre 2006
M. Samson
Je me demande ce que Mme Lapointe vous a fait, pour que vous la détestiez autant!
Peut-être nous éclairerez-vous dans un prochain article?
28 septembre 2006
Bravo, vos propos sont tout à fait justes et pertinents.
Comme dirait l'autre, "c'est clair, c'est net, et c'est français".
Rien d'autre à ajouter.
Suzanne Groulx
Lasalle
26 septembre 2006
Je l'aimais bien, moi, notre aristocrate de fiction, du temps qu'elle était speakrine, avec son accent guindé de parvenue et son petit oeil torve de génisse qui laissait entrevoir, au moins, qu'elle n'était pas toute dans la représentation, mais, depuis son petit numéro d'humour où elle n'a pu résister à l'envie d'épater la galerie, elle fait en permanence une folle d'elle et discrédite le peu de dignité qui reste attaché à sa fonction. Pitoyable spectacle. F.D.
23 septembre 2006
L'art de l'interprétation.
Avant d'interpréter analysons. Mon métier m'y conduit naturellement pour m'y être prêté sur moi-même pendant plus de douze années de formation avec l'aide des plus grands psychanalystes de l'époque. Aujourd'hui, trente ans plus tard et autant de pratique quotidienne, je reste paisible et patient avant d'interpréter, un rêve, un acte manqué, un passage à l'acte de mes analysants. Madame Wong n'est pas sur un divan, mais ses associations libres témoignent d'une telle déficience dans son rapport à la réalité que je ne peux rester coit.
Son acte dans le Globe and Mail, ainsi que celui de ses éditeurs, relève doublement de la pathologie lourde.Tout d'abord, personne ne connaît les véritables pensées de Kimveer Gill; tout au plus peut-on supposer certaines approximations à partir de son blogue et goupe web de discussion. Personne non plus ne peut juger l'acte qu'il a commis sans avoir reçu de la bouche même de l'intéressé les données qui nous permettraient de l'interpréter. Personne ne peut savoir s'il n'était pas en état toxique ou sous l'influence de voix délirantes qui lui ordonnaient sa conduite. Personne non plus ne peut lui refuser la liberté d'avoir pu saisir l'énormité de ce qu'il venait de perpétrer et dans un instant de lucidité d'assumer librement pour lui-même cette destruction qu'il venait d'exporter sur d'autres.
Tout ceci pour dire en second lieu que le système interprétatif du Globe and Mail est plus qu'incongru, sinon délirant à son tour, et comme on l'apprend dans notre métier, contre-transférentiel. Ceci veut dire que Mme Wong s'est transposée en lieu et place de Mr Kimveer Gill, elle se met à sa place et interprète avec sa névrose personnelle.C'est d'elle dont elle parle et non de Kimveer Gill.
Ainsi nous apprenons en filigrane, que Madame Wong a été maltraitée par les pures laines au nom de sa langue!
Mais laquelle, est-ce le chinois ou l'anglais qui ne devrait même pas être la sienne depuis la loi 101 de 1977. Près de trente ans!
Pour ce que j'en sais et l'avoir éprouvé comme immigrant depuis treize ans, les politiques nationalistes des partis indépendantistes ont toujours été respectueuses des minorités et de leurs langue. Je rappelle que si nous sommes ici au Québec, dans cette nation qui intègre si bien l'immigration, plus qu'aucune autre nation au monde, c'est par la bienveillance et l'hospitalité des dits pures laines qui forment depuis quatre siécles un pays à très grande majorité francophone qui est bien plus qu'une "belle province". Je sais aussi combien ces partis qui représentent la nation québécoise se soucient spécialement de la communauté chinoise. Pas seulement pour des motifs économiques. N'ont-ils pas régulièrement offert de représenter la nation québécoise au Parlement à des membres de cette communauté? Qui s'est élevé contre la taxe à l'immigration qui frappait les travailleurs chinois?
J'espère simplement que madame Wong ne poussera pas trop loin l'identification à ce jeune homme fou à qui elle impute une pseudo persécution linguistique, qu'elle et le Globe and Mail cesseront d'ameuter hystériquement leur lectorat et surtout qu'elle-même a bien déclaré (et de préférence cédé!) ses armes éventuelles au registre canadien et si coûteux des armes à feu.
québécoisement vôtre
JP Gilson
Psychanalyste.
22 septembre 2006
Tout à fait d'accord avec N. Payne. Boisclair doit continuer à réagir avec pondération et tact. Les fédéralistes mous au Québec commencent à réaliser que les vrais extrémistes ne sont plus les défenseurs de la loi 101, mais ce qu'il faut bien appeler les racistes haineux de Toronto qui ont trouvé dans le Globe & Mail un médium à leur convenance. Ces red necks ne peuvent pas supporter qu'une loi soi-disant ultranationaliste, tout en assurant au Québec la prépondérance au français dans les échanges publics, favorisent en même temps le multiculturalisme. Leurs attaques répétées n'ont rien de fortuit ; elles sont explicites, consenties, délibérées. Loin de s'excuser, ils vont en remettre. Leur but est de casser le consensus qui prévaut dans la société québécoise, creusant ainsi l' « abîme » qui, selon l'article récent de J. Simpson, sépare le Québec du reste du Canada. Ne soyons pas surpris si elles s'intensifient dans les mois à venir.
François Deschamps
21 septembre 2006
La capsule de Parfondor soulève de bonnes questions, compte tenu du « small uproar » qui déferle actuellement dans le grand village. Je me demande si la perception que les Anglo-québécois ont de leur propre identité, relayée aujourd'hui par le grand frère de Toronto, est aussi nettement orientée vers le passé que le suggère son texte. En avril 1962, Trudeau citait ce texte de Mason Wade à propos des premiers Loyalistes qui sont venus s'établir à Montréal : « They were badly scared men, who had lived through one revolution in America and dreaded another in Canada ». Comme si ce n'était pas assez, plus loin Trudeau en remet : « j'avoue quand même que la trouille des politiciens et des hommes d'affaires de langue anglaise est drôle à voir. Elle témoigne certainement de leur mauvaise conscience de nationalistes agresseurs. Mais cela aura ses contrecoups : il n'est rien de plus mesquin que le poltron revenu de sa peur. Et j'aimerais qu'alors le Canada français puisse s'appuyer sur une jeune génération nantie de quelques connaissances plus valables que la passion nationaliste. » Lynkeus
21 septembre 2006
Commentaire fort pertinent M. Payne.
De plus, on lit aujourd'hui sous la plume de Joël-Denis Bellavance:
«Hier, le chef du Parti québécois, André Boisclair, a d'ailleurs fait un rapprochement entre les propos de Mme Wong et l'épisode du fleurdelisé foulé aux pieds par un groupe d'anglophones opposés au bilinguisme officiel en Ontario, il y a 16 ans.»
Il a donc réagi! Il faudra commencer à se demander si Boisclair est vraiment discret ou tout simplement censuré. Je suis sûr que ça plait à beaucoup de fédéralistes de voir que leur tactiques pour occulter le chef péquiste fonctionne même avec les indépendantistes convaincus.
Alain Rivet
19 septembre 2006
Je ne suis pas d'accord,
On envoie les journalistes de GESCA ou de Quebecor? Ceux de la revue Voir peut-être? Pourquoi pas Martineau avec Pratte en personne? Auriez-vous confiance d'avoir toute la vérité?
Clairement monsieur Néron nous demande de nous écraser et de laisser faire. J'ai entendu ça des miliers de fois que ce soit Lindros dans les années 1990 (occupe-toi pas de lui c'est un jambon!) Richler (il radote! c'est pas un exemple voyon!).
Ça a d'ailleurs toujours été notre attitude devant la provocation et il faut croire que cette attitude n'est pas la bonne puisque le problème revient tout le temps en plus sale, en plus laid, en plus bas.
Il faut au contraire mettre cet article sous le nez de ceux qui dorment encore (comme je le fais depuis que je suis tombé dessus).
Il y a beaucoup de québécois qui veulent la souveraineté pour le Québec mais il y en a malheureusement encore beaucoup trop qui ne la veulent que lorsque le Canada les provoque à la tenter.
Pas un seul peuple ne laisserait passer ça, c'est le moment de réagir en peuple car ce genre de littérature n'a pas de limite, si nous ne faisons rien, d'autres articles, toujours plus racistes seront publiés dans le plus total irrespect pour le Québec.
Michel C Auger fait l'autruche comme à son habitude dans de telles situations. Insinuer que le chef de pupitre du Globe a laissé passer l'article de Madame Wong car il dormait au gaz c'est insulter le Québec au complet. Personne dort au gaz là-bas, cette femme fait sa job: du Quebec Bashing, avec brio, et dans toutes les règles de l'art.
C'est pas une erreur, c'est pas une distraction ou un relâchement bien au contraire! ça a été publié un samedi et l'article est très long.
Frottez-vous les yeux!
19 septembre 2006
Vu d'un autre angle, je dirais plutôt que ce Quebec Bashing aide la cause souverainiste. Chaque fois que je lis de tels articles ma conviction est renforcée et je pense que la cause souverainiste acquière de nouveaux adeptes au Québec... et au Canada. Je crois donc qu'il faut faire flèche de tout bois encourager la diffusion de cette littérature francophobe.
A.C.
19 septembre 2006
Voilà un article bien éclairant et qui met les choses au point.Mais avec les colonisés que nous avons à Québec,va-t-on en tenir compte.
En passant,en français,on dit diplômés et non pas gradués...laissons les graduations aux diverses mesures qu'elles représentent.
13 septembre 2006
Quand en arrivera-t-on à identifier le vrai responsable - et toujours impuni malgré cet édifiant "scandale des commandites" - de ces intoxicantes gellules de HERITAGE KANADA polluant nos écoles via cet HISTORICA ? Quand démasquera-t-on le dénommé Robert-Guy Scully - franco-ontarien de service ou "token French Canadian" -, et aura-t-il enfin à répondre de cette écoeurante manipulation anti-québécoise ? Quand ce fédéraste impénitent de Scully sera-t-il connu pour ce qu'il a toujours été, soit un agent d'influence pour cette puante désinformation ultra-francophobe concoctée par la SCRS composée des barbouzes et autres agents provocateurs de la RCMP des années 60 et 70 ayant sévi au Québec ?
13 septembre 2006
* S'il est élu à la tête du Parti libéral du Canada, Bob Rae n'entreprendra aucune réforme constitutionnelle qui pourrait réparer les torts qu'ont subis les Québécois *
Mais de quels torts vous parlez exactement ?
Comment le parti libéral pourrait réparer les torts ? Vous avez une solution ?
Merci
Fc
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