Syrie: la célèbre émission «Tout le monde en parle» mise à contribution
4 mars 2013
À ma rage et frustration d’être soumis à l’incompétence et l’imbécilité professionnelles médiatiques, je dis encore grâce à vous et votre article : une chance qu’il reste encore Vigile!
J’attendais comment allait être traité les implications gouvernementales néolibérales dans ce conflit et les derniers agissements américains pro-"rebelles" plus évidents.
Bien sûr, aucune chance ne fut prise avec ce couple-paraître-outil propagandiste : il fut bien conditionné au quart de tour, à la virgule près. Pourquoi des individus balancent-ils le peu de « conscience » professionnelle qu’il reste autour de nous avec une telle nonchalence et superficialité, sur un mode tragi-ironique des plus immondes ?
Mais quelle infantilisation du métier de journaliste et de reporter!!! on peut se demander pourquoi une fille accepte d’utiliser son corps pour vendre un char ou autre chose, mais s’abrutir dans la désinformation systématisée et carriériste, qu’est-ce qui reste de l’humain à faire ainsi pré-valoir par cette totale dégradation?
N'avoir que l’argent et la carrière en tête pour vendre à rabais, sans analyse ni réflexion politique authentique ou poussée, le sang et une humanité en perdition. Vendre des chars à poil devient tout d’un coup un geste utilitariste de vanité moins méprisable, sans conséquence.
Quant à l’intelligence… sa régression devient, par ces exemples modélisants, jour après jour, plus assurée que son développement. Doit-on dire hélas ? ou espérer désormais que le pire se produise et qu’on en finisse de toute cette nuisance de l’humain par l'humain au service de l’argent.
Cette prestation propagandiste du couple-reporter-outil aurait été plus surréalistement rendue le jour de la Saint-Valentin : un coeur-goutte-de-sang traversé d'une arme à feu les encadrant en effigie et portant l'inscription "À mes amours de Syrie!". Au moins une vague allusion au massacre de la Saint-Valentin aurait signifiée en écho les mafieux-pétroleux utilisateurs de peuples.
Ces moments d’imbécilisation médiatisés me confirment dans ma sentence ultime de sagesse-conclusion rassurante, développée au cours de mon existence suite à l’observation des comportements humains débilitants, faisant désormais dans la sophistication du déclin mondialisée : une chance qu’on meurt !