Un vent de folie sur l'Assemblée Nationale
16 décembre 2013
Monsieur Michaud a toute mon admiration pour le courage et la dignité qu'il a toujours gardé face à cette infamie. L'histoire rendra justice à ce grand patriote.
Gilles Verrier
Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier &a...
Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier à contre-courant la relance d'un souverainisme ambitieux, peu après le référendum de 1995. On peut communiquer avec moi et commenter mon blogue : http://gilles-verrier.blogspot.ca
Première partie
Une perspective québécoise
Un super policier s'exprime
La méthode Dieudonné
Laïcité et persécution des chrétiens dans le monde
L'affaire Mourani
Nouveaux défis et stratégie
Revirement majeur aux États-Unis
Impact du retour des djihadistes au Québec
L'Islam et la femme
Au-delà des apparences
En marge de l'article de Richard Le Hir
Musulmans et fils du pays
Un État laïc et respectueux de tous
Une Charte contre le prosélytisme des monarchies arabes
La république du Québec vaincue mais toujours vivante !
Érosion du pouvoir de l'État
Décodage
16 décembre 2013
Monsieur Michaud a toute mon admiration pour le courage et la dignité qu'il a toujours gardé face à cette infamie. L'histoire rendra justice à ce grand patriote.
Gilles Verrier
29 mars 2013
Bernard Frappier avait commencé Vigile très modestement. Le travail de l'artisan y était palpable et l'on s'attachait à l'homme derrière. Bernard sachant sa fin proche a voulu que son oeuvre soit reprise par une organisation plus structurée (car il était bien conscient de ses insuffisances à ce niveau)pour que l'influence et la notoriété de Vigile puissent continuer de grandir. Bernard Frappier aura amené Vigile aussi loin qu'il a pu. Ses dernières volontés étaient de passer Vigile à l'Action nationale et Richard LeHir a été l'artisan de cette passation. Les candidats à la succession de BF ne se bousculaient pas au portillon. Les esprits changrins ou nostalgiques ne devraient pas oublier que sans Richard LeHir, qui je le répète avait la pleine confiance de BF, Vigile serait mort avec Bernard Frappier car il n'y avait pas d'autre relève.
Le nouveau Vigile a de nombreux défis à relever. Il devra rester certes dans les traces de son fondateur mais planifier un développement qui en fera un passage incontournable de l'actualité pour des dizaines de milliers de Québécois. Il faut défoncer le plafond de verre et rejoindre une masse critique des Québécois et devenir un levier du changement. Vigile devra continuer de répondre à la demande de Oscar Fortin et à celle de Jacques Noël, il devra continuer de refléter la diversité de la mouvance indépendantiste. Je crois pour ma part que la clé d'un succès plus grand que ce que Vigile a connu jusqu'à présent est de présenter des articles d'actualité de qualité qui, jour après jour, présenteront des points de vue originaux qui reflètent les intérêts des Québécois et nous rapprochent du but. Or, de ces articles il y en a trop peu. Je pense comme d'autres que la revue de presse s'appuie trop sur la presse mainstream. Or, le défi ne consiste pas qu'à le déplorer mais à prendre les moyens pour alimenter Vigile d'une production journalistique originale et susceptible de faire lever la fréquentation. Une presse indépendantiste influente (un manque que tous reconnaissent depuis des années) doit rapidement émerger au Québec, ça ne tente personne ?
13 février 2013
Parlons donc d'énergie. La force du Québec est l'électricité, dont le surplus est présentement perdu et le sera encore pour au moins une décennie sinon davantage, du moins selon les prévisions actuelles.
Parlons de vraie économie. La vraie économie n'est pas l'augmentation des services et des infrastructures, mais l'augmentation de la production de biens durables et utiles au maintien de la vie. Tous ces biens nous viennent présentement d'ailleurs, en majorité de Chine et d'Asie.
La construction d'autoroutes financées par la dette dans des régions sous-peuplées est un bel exemple de la fausse économie que nous pratiquons, une fausse économie destinée à valoriser le pétrole et l'automobile comme tenants et aboutissants.
L'avenir judicieux du Québec consisterait à agir avec indépendance. Utiliser l'abondance de son électricité, son atout, sa carte maîtresse, pour se dégager une marge de manoeuvre. Une marge concurrentielle enviable pour le marché intérieur aussi bien qu'à l'échelle mondiale pour la production de biens utiles et durables à la vie.
Comment ? On pourrait choisir d'autres exemples, mais le mien est le projet d'un train électrique à grande vitesse de Gatineau à Québec avec rails chauffants. Je sais que le projet a été jugé trop dispendieux dans le passé par des firmes d'ingénieurs conseils. Mais j'écarterais d'emblée ces firmes le temps de fonder une société nationale d'ingéniérie qui rivaliserait avec des firmes étrangères. Libre à SNC Lavallin ou autres de se pointer.
Vous l'aurez deviné, tous les lobbies seront contre. Les concessionnaires automobiles, les garagistes, les entrepreneurs en asphalte, les vendeurs d'esssence. Donc, toutes les chambres de commerce locales, tous les médias qui tirent une part importante de leurs revenus de la publicité automobile et pétrolière, et ainsi de suite. Le concert des pleureurs et pleureuses qui dépendent du statu quo économique et ne voient le seul progrès que dans sa plate continuité aura le micro à lui tout seul.
Ce projet. Liaison de Gatineau à Québec en moins de 50% du temps qu'il en faut pour le faire en voiture. Ce projet structurant qui crée des services à bon marché pour renforcer l'économie des biens manufacturés et agricoles, ce train rapide de passagers et de marchandises (sauf le vrac) avec des départs fréquents fonctionnerait tout le temps, sauf de sept à dix jours par année. Soit les jours qui comptent le moins dans le PIB national. Ces jours où le maintien des services l'emporte sur la production de biens à valeur ajoutée, soit les jours les plus froids de l'année où il devient contraire à la logique de chauffer des rails en avant des trains. Prenons donc un congé climatique lorsque le temps est si froid que plus rien n'est productif, ou marginalement productif. Réduisons le chauffage des usines et fermons les fortes. Ne serait-ce pas là être attentif à notre climat rigoureux et en tirer la leçon que nos pères en tiraient ? Ne serait-ce pas là la première leçon d'une écologie humaine bien comprise ?
Le Québec a tout pour réussir. Son énergie abondante et en surplus est là, à sa disposition. Mais seul un gouvernement «autoritaire» ou un gouvernement élu par tirage au sort aurait l'indépendance nécessaire mettre en oeuvre un projet structurant pour au moins deux générations. Autrement dit,à ce stade qui est le nôtre, nous guette la servitude économique derrière des solutions qui n'en sont pas. Le règne des lobies, des chambres de commerce locales et de la petite vie attachée à la rentabilité à courte vue perdurera au profit des magnats du pétrole, de l'automobile et du béton. Adieu la diversification et ne chialons plus contre la Chine qui nous vend tout notre nécessaire. Nous aurons choisi d'être dépendant plutôt que d'être indépendant et libre, libre avec les contraintes que la liberté impose.
Gilles Verrier
28 janvier 2013
Je le dis comme je le sens, cet article fera du chemin. Il peut être lu à plusieurs niveaux, comme vient de le faire notre ami Adam Richard.
27 janvier 2013
Deux périls nous guettent ici. L'érosion du pouvoir souverain des nations au profit d'instances supra-nationales peuplées de fonctionnaires, instances illégitimes bien que puissamment promues. L'érosion interne de la démocratie au sens fort, pervertie au profit d'une multitude de communautés d'intérêts qui font reculer la valeur du bien commun et du «vivre ensemble».
27 janvier 2013
@ l'auteur
Je ne prendrai pas parti sur le fond de la question mais sur le sens que l'on peut donner à cette Communication des Nations-Unies.
Selon moi, le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU devrait faire preuve de plus de responsabilité et reconsidérer ses priorités avant d'intervenir de façon si pointue dans un débat interne déjà passablement encombré. Il suffit de lire les multiples commentaires à la suite de l'article que vous citez en référence pour s'en rendre compte.
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2013/01/21/signes-religieux-dans-les-lycees-l-onu-condamne-la-france-a.html
En fait, dans un État souverain comme la France, où le sujet fait en continue l'objet de larges délibérations, notamment chez les élus, on peut se demander si le grain de sel qu'ajoute les membres appointés dudit Comité des Nations-Unies contribue utilement au débat. Ce Comité a-t-il même au départ la légitimité de se saisir d'une telle question, du moins à ce stade ? Il faut se demander si cette «communication» parachutée par la Commission ne fait pas qu'en rajouter une couche ? La France est après tout un pays souverain...et ne s'est pas montrée jusqu'ici incapable de traiter elle-même de ces questions, pourquoi alors l'intervention des Nations Unies ?
Il est d'ailleurs surprenant de constater qu'un simple individu peut mobiliser un Comité des Nations Unies alors que dans le cas de questions beaucoup plus graves et beaucoup plus pressantes l'ONU demeure sourde et insensible.
Présentement, conséquence des sanctions imposées par les États-Unis, des dizaines de milliers de vies humaines sont en danger en Iran faute de médicaments. La demande répétée à l'ONU de l'Iran, de se pencher sur la question n'a recueilli jusqu'ici aucun écho auprès de l'institution.
http://www.presstv.ir/detail/2013/01/26/285644/usled-bans-imperil-iran-patients-lives/
Ironiquement, la situation sanitaire en Iran provoque une crise humanitaire dont la population est la première à faire les frais, ce qui n'est pas sans rappeler le cas iraquien qui a causé (de mémoire) la mort de quelques centaines de milliers de personnes.
De mon point de vue, la responsabilité des Nations-Unies se trouve beaucoup plus dans des interventions à ce niveau que dans une participation prétendument éclairée dans les débats intérieurs des nations tant que ces dernières sont parfaitement capables de les assumer.
En terminant, voici comment Wikipedia définit le principe de subsidiarité, principe dont devrait s'inspirer les Nations-Unies dans l'allocation de ses ressources :
«Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même. Il va de pair avec le principe de suppléance, qui veut que quand les problèmes excèdent les capacités d'une petite entité, l'échelon supérieur a alors le devoir de la soutenir, dans les limites du principe de subsidiarité.»
24 janvier 2013
Très intéressant ! Quand Québec sait faire...il a mauvaise presse.
GV
9 janvier 2013
Monsieur Le Hir, si ce que vous écrivez est vrai, vous aurez fait la démonstration d'un grave manque de pertinence des programmes confondus du PQ, d'ON et de QS face au Nouvel ordre mondial qui nous est imposé.
GV
16 juillet 2012
«J'explique encore une fois (il faut savoir être patient et pédagogue) : la question de l'immigration de masse ne mérite pas un traitement à part puisque c'est un sous-chapitre de la question socioéconomique. Le capitalisme a pour effet principal de détruire des régions entières du globe et de pousser les gens à partir pour essayer de survivre ailleurs. L'immigration économique de masse a donc pour cause unique et suffisante le capitalisme, et si l'on veut en finir avec l'immigration économique de masse, il n'y a pas d'autre choix que d'en finir avec le capitalisme.
Se plaindre de l'immigration de masse sans restituer le contexte socioéconomique dans lequel elle s'inscrit relève donc de l'enfumage. C'est une stratégie de management de perceptions visant à perpétuer la cause : le capitalisme, en faisant diversion sur l'un de ses effets : l'immigration économique de masse. La structure logique du raisonnement consistant à remonter de l'effet à la cause se trouve ainsi désarticulée et la situation devient simplement incompréhensible. L’entendement sort alors d'un fonctionnement rationnel, fondé sur la causalité logique et l'appui empirique, pour entrer dans un fonctionnement purement émotionnel, à coup de slogans et d'images sidérantes. Bref, du charabia et du storytelling.»
Ce n'est pas de moi, mais je trouvais pertinent. Source : Un commentaire sur le Scripto Blog de Michel Drac. C'est ici : http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=834:hollande-sonne-par-poutine-dans-lattente-du-ko-par-merkel-&catid=37:actualite&Itemid=54
GV
12 juillet 2012
Je ne me souviens pas car je suis trop jeune. Mais mon père me racontait que la puissante association des charretiers voulait interdire le passage des automobiles dans les rues de Montréal car cela effarouchait les chevaux. Nous sommes à la fin du cycle du pétrole, construisons pour l'avenir et non dans l'esprit d'un passé qui se prolongera indéfiniment.
Voici un lien qui apporte un éclairage propre à remettre les pendules à l'heure. Les solutions autoroutières des années 60 ne suffiront pas... Elles sont d'un autre temps et les années qui viennent en feront la preuve.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Nier-l-imminence-du-pic-petrolier-est-une-erreur-tragique-12814.html
12 juillet 2012
Les barrières naturelles dessinent le paysage et s'imposent dans les économies régionales. Pourquoi ne pas s'adapter au fleuve, reconnaître sa majesté et la fracture qu'il impose, au lieu de vouloir à tout prix en annuler la présence ? Pensons économie durable, pensons long terme. Un pont traversant l'Île d'Orléans du Nord au Sud, comment pourrions donc l'appeler ? «Outrage à Félix», peut-être ?
190 000 véhicules par jour entre les deux rives, dites-vous, n'est-ce-pas assez ? Par contre, j'innoverais volontiers avec un pont pour piétons, cyclistes et transit de marchandises par moyens non motorisés. Un projet délibérément sans intérêt pour le commerce continental. Il me semble qu'un tel projet servirait l'économie de proximité davantage que de donner simplement des moyens de transiter à vive allure aux passeurs déracinés, aussi fluides sur l'autoroute que sans fidélité à leur clientèle, tel que le propose le prêche de l'économie «mondialisée». Les barrières naturelles qui, comme le grand fleuve, seront toujours contournables mais au prix d'une certaine peine, il faudra toujours les prendre en compte d'une manière ou d'une autre. Souhaitons que ce soit pour le mieux.
GV
5 mai 2012
Le discours qu'on entendait au cours des années qui ont suivi le rapport Parent répétait que, oui nous payons plus de taxes mais c'est pour se donner des outils collectifs comme l'éducation gratuite. Au niveau de l'État, on parlait bien d'éducation gratuite. Aujourd'hui, on ne parle même plus de gratuité, le ministre Bachand qualifie même de «stupide» le gel des frais de scolarité. Il est clair que comme société des forces puissantes veulent nous faire régresser petit à petit dans le monde d'avant la révolution tranquille, possiblement pire.
Alors que nous payons des taxes plus élevées qu'à l'époque, on nous arrive, en sus, avec des tarifications qui grimpent pour les services de base d'une société évoluée. La solution ne consiste pas forcément à prélever davantage de taxes, les étudiants cherchent à démontrer (et ils le font assez bien) que les ressources financières sont déjà là mais qu'il faut mettre fin aux abus et aux largesses des petites féodalités bureaucratiques que sont devenus les rectorats qui dispersent les ressources financières qu'on leur confie soit à leur profit, soit à des projets parfois excentriques ou risqués (L'îlot voyageur, pour ne nommer que celui-là...) qui s'écartent de la mission première des institutions d'enseignement. Administrateurs imprudents, il leur semble facile de dépenser dans des projets prestigieux qui semblent être mis au monde pour leur seule «gloire», or ce n'est pas leur argent qu'ils risquent mais celui des contribuables. Pour contester cet état de fait, les étudiants reçoivent des coups de matraques pendant que nos piètres administrateurs se font discrets en attendant d'atterrir à la retraite avec des parachutes dorés, sans qu'ils n'aient eu de compte à rendre. Pas étonnant, le Ministère et le gouvernement qui pourraient leur en demander participent de la même mentalité. Le bien commun passe bien loin dans la liste de leurs priorités et en haut lieu, il n'est pas question de se remettre en cause.
GV