Une occasion d'en finir avec la péréquation
12 juillet 2019
(Note : la proposition de Vigile faite au Bloc prends tout son sens. Il vaut mieux échanger la péréquation contre le retour de nos impôt avant que la péréquation ne disparaisse d'elle même. JCP)
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Publié le 12 juillet 2019 à 06h30 | Mis à jour à 06h30
C'est confirmé, les Québécois s'enrichissent plus vite
Péréquation
Au rythme où vont les choses, le Québec est sur la bonne voie pour se défaire progressivement des paiements de péréquation canadiens. En effet, la péréquation varie en fonction de la capacité fiscale des provinces, basée sur cinq sources de revenus. L'une de ces sources importantes est le revenu des particuliers, et à cet égard, comme on le constate, le Québec rattrape la moyenne canadienne petit à petit.
Le revenu familial médian de 80 550 $ des Québécois équivaut à 95 % de la moyenne canadienne. Nous sommes toutefois encore loin de l'Alberta (99 430 $), comme Montréal (82 000 $) de Calgary (102 260 $).
Précision concernant Kenney
À ce sujet, j'aimerais corriger une information erronée lancée par Jason Kenney, mercredi, et rapportée par La Presse canadienne. Le premier ministre de l'Alberta a affirmé que le Québec touchait 13 milliards par an en péréquation « et la quasi-totalité vient de l'Alberta », a-t-il dit.
D'une part, les versements de péréquation sont faits par le gouvernement fédéral à même les impôts de tous les Canadiens et non par les provinces. D'autre part, sur les 13,1 milliards touchés par le Québec, seulement 2,2 milliards viennent de l'impôt des Albertains ; on est donc loin de la quasi-totalité, comme l'affirme Jason Kenney.
Les Ontariens sont les plus importants contributeurs à notre péréquation (5,3 milliards), et les Québécois versent eux-mêmes 2,4 milliards des 13,1 milliards que le Québec reçoit du fédéral.