La dislocation de la fédération (la suite)
16 février 2013
Pierre Cloutier : "Pour faire un pays, cela prend d’abord du cœur, de la volonté et du courage."
Faudrait en parler aux palestiniens.
Ce dont il s'agit, c'est d'un changement de statut d'un État : Dans le cas du Québec, de province à État souverain.
La condition première pour y parvenir c'est d'établir un rapport de force favorable,
C'est d'ailleurs l'essentiel du jugement de la Cour suprême : La souveraineté relève ultimement du droit international.
C'est là que le Québec devra chercher à faire reconnaitre son nouveau statut et pour y parvenir il devra démontrer qu'il a le contrôle effectif de son territoire. Il ne suffit pas de prendre une décision, aussi démocratique soit elle, il faut surtout être capable de la rendre effective sur son territoire : Principe d'effectivité donc.
Tout cela nous ramène à la réalité du rapport de force. Et à cette force qui s'oppose à notre changement de statut. L'État canadien, métamorphosé dont il importe de prendre la mesure. Ce qu'il y a de nouveau c'est que la fédération est entré dans un processus irréversible de dislocation (ce que j'ai démontré).
En quoi ce nouveau contexte sert notre, cause voilà sur quoi je m'interroge pendant que d'autres s'imaginent qu'il suffit d'une prise de décision pour en arriver à un changement de statut.
Dérive imaginaire, frustration, rien de cela n'a de prise sur le réel.
JCPomerleau