Le stade anal d’Émilie
3 avril 2021
Gloses autour de ce stade dit sadique-anal
Je n'avais pas vraiment les mots pour le dire, mais votre saisie de la personnalité de cette femme nommée Émilie Nicolas rejoint tout à fait mon sentiment général à chacune de mes lectures de ses interventions. "Orales"... ou écrites indistinctement. Et ce, depuis plus ou moins deux ans.
Qui, comme vous le dites avec pertinence, je crois, monsieur Louis, se réduisent systématiquement, en dernière "analyse", à un seul et même texte obsessionnel révélant une pulsion compulsive de répétition qu'elle est manifestement, à l'exemple des sphincters anaux autour de trois ans, chez l'enfant, incapable de contrôler. D'où le salissage constant autour de thèmes priviliégiés que vous avez identifiés. Et dont les ancrages pourraient effectivement s'expliquer (pourquoi ces "thèmes", en effet, plutôt que d'autres ?) dans le rapport probablement conflictuel (ce me semble) avec sa mère.
Thèmes auxquels j'en ajouterais toutefois un quatrième, soit : la mâlitude.
Car si pour cette femme extraordinairement irrationnelle (la raison chez elle ne constitue pas un outil de compréhension ou d'explication, mais bien un instrument de justification jusqu'au-boutisme de ses propres obessions personnelles), être Blanc + Francophone + Québécois constitue déjà une tare immonde (j'exagère à peine), si on ajoute au surplus le masculin à ce dit "complexe" nous donnons alors à toutes fins utiles - pour cette Émilie auto-clitorectomisée en Emilie (il faudra peut-être un jour s'interroger sur la dimension cloacale de tout cela...) - sur l'incarnation de ce que d'autres appelleraient, absolument parlant, la "merde du diable".
En termes succincts, sans me complaire à mon tour dans le scatologique, ou la vulgarité, je dirais que madame Émilie-Emilie-Nicolas s'est - sans doute inconsciemment - donnée la mission (quasi-biblique) de foutre la merde partout sur son pasage, au sein de cette société spécifiquement québécoise.
Quoi qu'il en soit, j'ai sur le sujet "fait mes recherches"...
Voici donc, avec l'objectif d'une certaine utilité pédagogique, ce que j'ai trouvé dans le petit pot... (c'est moi qui soulignerai)
Mais non sans l'espoir, également, sincèrement aussi, que cette dame parviendra un jour pas trop lointain à se libérer de ses bibittes mentales décidément très salisssantes pour tous ses semblables. Semblables qu'elle méprise dans une superbe telle qu'on ne sait plus s'il faut s'en esclaffer de rire ou rétorquer pied à pied.
Auquel cas il faudra se souvenir, par sain souci de réalisme, que la raison la plus rigoureuse et la plus solidement articulée, faits incontestables à l'appui, ne fait jamais le poids face à la raison de type religieuse fondée sur la conviction indiscutable de "ma" vérité. Toujours formidablement incarnée, vérité de La Palice, par la personnalité obsessionnelle.
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« La phase que nous appelons sadique-anale : la satisfaction est recherchée dans l'agression et dans la fonction excrémentielle. » (Sigmund Freud, Abrégé de psychanalyse)
« Quand des blocages surviennent au stade anal durant la petite enfance, et que ceux-ci ne sont pas réglés à cet âge, cela peut avoir des conséquences à l’âge adulte […]. Lorsque ces angoisses parviennent à s'organiser, cela donne classiquement à l'âge adulte les personnalités dites obsessionnelles, c'est à dire des personnalités rigides, exigeantes, perfectionnistes, qui sont dans la maîtrise. À l'extrême, cela peut donner un trouble obsessionnel compulsif (TOC). » (Françoise Fericelli, pédopsychiatre)
« Ce stade constitue le point d’ancrage du sado-masochisme. L’enfant sera obsédé par son propre penchant à la répétition et désirera obtenir les choses « exactement comme ça » (just so), et seulement dans une suite et selon un rythme donnés.* […] En devenant rigoriste en matière de répétitions rituelles, l’enfant apprend à acquérir du pouvoir […]. Cette victoire apparaît alors comme le modèle infantile d’une névrose compulsionnelle d’adulte » (Erik Homburger Erikson / Psychanalyste / 1902-1994)
MLM
* Mode de comportement-type du « Crois ou Meurs ! » (dixit MLM). Pas vraiment facile à vivre, soit dit au passage, ces gens-là. Homme ou femme indifféremment.