Le Mépris satisfait de Soi

Québec Inc. : Hier Fer de lance / Aujourd’hui Fossoyeur

Lettre ouverte à l’Office Québécois de la Langue Française (OQLF)

Tribune libre


Bonjour,
Ce mot s'adresse à chacun des seize (16) membres du personnel de direction et d’encadrement de l'OQLF, à son président-directeur général en particulier, monsieur Robert VÉZINA
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Informations préliminaires pertinentes :
• Luc.Fortin.Sher@assnat.qc.ca (M. Luc Fortin - Ministre responsable de la Charte de la Langue française)
• Maka.Kotto.Bour@AssNat.Qc.ca (M. Maka Kotto - député responsable de ces
questions au sein de l’Opposition officielle à l’Assemblée nationale du Québec)
www.oqlf.gouv.qc.ca/RDIPRP/organisation.aspx
Oqlf_op@oqlf.gouv.qc.ca
• jean-pierre.leblanc@oqlf.gouv.qc.ca (M. Jean-Pierre Leblanc - OQLF /
responsable des relations avec les médias)
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Québec Inc. : Désormais Fossoyeur empressé du Québec ?
Référence : «La Chaîne METRO: Métonymie de nos chaînes»
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Ce texte critique, bien qu’il portât d’abord sur le conglomérat de l’alimentation METRO, n’hésite pas également à ratisser beaucoup plus large sur la question du respect du Québec et de la Langue française au sein des entreprises québécoises.
D’où l'interpellation, comme en incidence (mais non moins personnalisée, si je puis dire), auprès de l'OQLF.
Aussi, et bien qu'à mes yeux de citoyenne l'OQLF ait perdu toute crédibilité depuis que l'actuel Parti gouvernemental, et ce depuis une bonne treizaine d'années désormais (une demi-génération!), ait transformé cet Organisme d'État de haute nécessité en instrument de laisser-faire (ou d’aveuglement volontaire) à la faveur de l'étroite — pour ne pas dire franchement dangereuse — idéologie dudit Gouvernement au plan linguistique (nominations "politiques" à répétition, comprises), je ne saurais trop recommander la lecture attentive du texte annoncé en exergue par les membres décisionnels dudit Office.
C'est que je veux croire qu'il y a parmi vous, mesdames et messieurs les distingué(e)s fonctionnaires, quelques rares individus (ne fût-ce qu'un seul… sur seize, et je ne parle même pas du ministre Luc Fortin) qui ont toujours à coeur, et sincèrement, la mission, la noble mission, pour laquelle l'Office fut créé naguère (il y a maintenant quarante ans, à quelques mois près) sous l'intelligence, la lucidité et l’autorité morale du très regretté docteur Camille Laurin.
Car si des parties prenantes au débat dans cette page numérique n’hésitent pas, et certainement avec raison, de parler de Trahison de la nation québécoise par METRO, ainsi que par une part croissante du Québec Inc. de notre époque, de manière plus globale (les exceptions ne font que confirmer la règle : celle de l’indignité généralisée et sans retenue: St-Hubert B.B.Q et Rona comprises… avant même leur prise de possession récente par des firmes étrangères), il faut d’autre part, et en toute conséquence, prendre acte que l’Office Québécois de la Langue Française — Organisme autrefois hautement crédible, compétent et respecté — est lui-même devenu une coquille eunuque évidée de toute Volonté.
Hormis celle de Trahir de sang froid le Peuple pour la protection et la promotion duquel il a été expressément conçu.
So, comme dirait M. Gouin, Danke schön Herr naufrageur Pétain!
Philippe de son prénom.
Marie-Louise Morgane
citoyenne québécoise
23-VII-2016


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2016

    .
    On retrouvera une suite judicieuse à cette intervention - c'est-à-dire: tout à fait conséquente - dans l'espace numérique suivant.
    Ce climat où QUÉBEC Inc. devient un réel cheval de Troie au sein de la Nation québécoise constitue un véritable scandale.
    Le mot n'est nullement excessif, en l'occurrence.
    Mais, curieusement, ça passe sous tous les radars!
    Québécois-es, nous sommes vraiment un Peuple totalement groggy. Ou drogué.
    À l'anglais.
    First and Foremost...
    Et que font ou disent, face à ce scandale, nos candidats en lice pour l'érection du Pays de Pierre Bourgault ?
    Nothing at all.
    On préfère saluer l'Aïd.
    Oui, Misère!
    comme le dit madame Morgane.