Débattre
1 septembre 2009
Comme M. Dostie, je témoigne d’une chose : S’il y a un intervenant qui ne cède pas à l’insulte mais qui la retourne, en miroir, à son auteur, pour convaincre, c’est M. Archambault.
CONVAINCRE, n’est-ce pas le but du débat? On disait jadis : Débat contradictoire. Que la vérité n’appartienne pas qu’à une personne, soit! Mais celui qui a la conviction de tenir une bonne idée a le devoir de la faire valoir jusqu’à ce qu’on lui démontre qu’il a tort. Ceci peut nécessiter plusieurs échanges, surtout par écrit, où les malentendus surviennent facilement. Je suis un des premiers à réclamer la concision, mais je me rends à l’argument que l’écriture automatique peut amener certaines répétitions, que je contourne par la lecture diagonale. Je persiste parce que seul M. Archambault produit des théories assez étayées pour pouvoir les soutenir devant quiconque. Qui d’autre que lui a proposé une solution à la désunion des indépendantistes? Certainement pas celui qui se plaint constamment d’être mal interprété dans ses textes primaires, mais qui n’a toujours pas compris que le projet d’UNION vise à rassembler tous ceux qui veulent le pays, mais hors de tout parapluie partisan. (l’idée a évolué au fil des discussions et en parallèle avec l’affaiblissement des programmes de partis)
Pendant une période d’absence de M. Bernard, M. Éric avait aussi été confronté avec le problème des interpellations injurieuses. La solution qu’il avait proposée, mais que peu se sont astreints à respecter fut d’agir comme en assemblée délibérante : S’adresser toujours à l’auteur de l’article principal. Comme à M. le Président. Genre :
« M. Thompson, vous proposez de limiter les échanges de débat, mais M. Luc prétend que ceci détruit le rythme et limite l’efficacité. Je lui suggérerais pour ma part d’écourter les préambules pour en venir vite au cœur du sujet… etc. »
Cette formule place un écran entre les belligérants qui doivent ainsi ménager leurs transports et choisir leur vocabulaire. Nous étions très rares à nous y astreindre et comme personne n’aime faire la police pour les indisciplinés, c’est tombé en désuétude…
Ne pourrions-nous pas y revenir au lieu d’interdire nettement tout commentaire sur les commentaires? Food for thought.