"nous ne soyons encore bien loin de la coupe aux lèvres."

Écrit comme ça, on doit comprendre que "lacoupeauxlèvres", c'est la Terre Promise, dont nous serions encore bien loin.

L'expression consacrée (qui commence à faire sacrer), soit "il y a loin de la coupe aux lèvres", a été si bien adaptée au Québec par Michel Rivard (le gars intéressant de Richard Desjardins): "Qu'est-ce qu'un gars peut fèère...quand'y'a pu'l'goût de bouère sa bière?..." (loin de la bière à la bouche)

Ceux qui n'ont pas reconnu le style des canadianisateurs...

Ceux qui n'ont pas réalisé comment peut mordre le chien blessé...

Pensons-y bien: le gangster arrêté, reste à déclarer hors-la-loi sa gang. Tout le réseau qu'il faut pour opérer une gang pendant des décennies: un conseil municipal, une police provinciale, un gouvernement provincial issu d'un gouvernement central... C'est la panique dans leurs rangs. Ils tenteront d'emporter dans leur chute les timorés qui s'empresseront de se couvrir aussi d'une peau de chien enragé. Ils voudront être amis avec Couillard et ses co-listiers à cette course factice... Observons la chute de la tour de Babel.

En suggérant à Qs et ON de se saborder, j’ai l’impression que Pauline Marois a attisé le feu au lieu de tenter de l’éteindre.

...comprendrait que c'est le narrateur qui suggère à Qs et ON de se saborder.

La bonne construction de phrase veut en effet qu'à la suite d'une amorce au participe présent (en suggérant) le sujet suivra immédiatement pour éclairer le lecteur. Ce devrait donc être Pauline Marois (le sujet) qui suive immédiatement l'idée de "suggérant": "En suggérant..., Pauline Marois donne l'impression, semble, produit comme effet... d'attiser le feu...

Bof, tout le monde avait compris puisque trop de journalistes écrivent comme ça au Québec, maintenant.

C't'à cause que... j'm'ai trompé. J'ai trop écouté Sugar Sammy...

J’espère que "vous" allez pas "blâmer ça" aussi sur le vote ethnique... (Sugar Daddy)

les québécois sur place s’esclaffent !

Ils ont raison de se moquer de leur propre ethnie qui vote contre elle-même, de façon encore plus réaliste que l’avait exprimé Parizeau en pointant les Italiens, Grecs, Juifs et allophones fraîchement admis au Canada et orientés en bloc vers un vote anti-Québec.

Et Sugar de rajouter à l’intention des unilingues anglos : "Hey guys, I’m in !" "Et c’est le temps d’agir !"

Tout à fait comme le Neufrancien inconscient qui avait guidé les éclaireurs de Wolfe pour grimper sur les Plaines d’Abraham : "Hey, troupes, montez, ils sont bien endormis."

Et les endormis des Oliviers se tapent de nouveau sur les cuisses ! Mais oui, il faut rire de soi-même ! Le vote auto ethnique. Le Hara Kiri. Le matamoros. Le salto de angel...

J'espère que "vous" allez pas "blâmer ça" aussi sur le vote ethnique... (Sugar Daddy)

-les québécois sur place s'esclaffent!

Ils ont raison de se moquer de leur propre ethnie qui vote contre elle-même, de façon encore plus réaliste que l'avait exprimé Parizeau en pointant les Italiens, Grecs, Juifs et allophones fraîchement admis au Canada et orientés en bloc vers un vote anti-Québec.

Et Sugar de rajouter à l'intention des unilingues anglos: "Hey guys, I'm in!" "Et c'est le temps d'agir!"

Tout à fait comme le Neufrancien inconscient qui avait guidé les éclaireurs de Wolfe pour grimper sur les Plaines d'Abraham: "Hey, troupes, montez, ils sont bien endormis."

Et les endormis des Oliviers se tapent de nouveau sur les cuisses! Mais oui, il faut rire de soi-même! Le vote auto ethnique. Le Hara Kiri. Le matamoros. Le salto de angel, et en toutes les langues inavouables de maronani.

Si vous avez raison sur le macaroni, vous manquez de prudence dans votre appréciation des dégustateurs du sirop d'érable.
Je suis né dans les côtes de Saint-Pierre-Baptiste, contreforts de la Beauce, en pleine saison des sucres, à l'armistice de la deuxième guerre mondiale. Les 14 membres de la famille de mon père vivaient à plein dans les cabanes à sucre où ils produisaient pour leurs familles surtout, puisque c'était avant la coop de Plessisville, qui maintenant les confirme dans leurs préférences en classifiant encore le sirop clair comme la meilleure qualité.

Je pourrais me faire aussi chauvin que vous en rappelant que mes ancêtres étaient très sévères pour le sirop de plaine de la rive nord du Saint-Laurent. La plaine, ou érable rouge, n'était chez-nous pas considérée comme une érable à sucre puisqu'elle donne un sirop rouge semblable au sirop de bouleau. Mais par curiosité je suis allé le goûter et j'avoue qu'il est plutôt près du sirop de poteau :-)

Alors, avant de parler d'ignorance, pourquoi ne pas faire alliance et, comme les pays de vin, encourager les touristes à goûter toutes les subtilités du sirop d'érable, selon les régions du Québec.

Et vive aussi la crème d'érable alcoolisée, la gelée de pomme, le sirop de cassis de l'Île d'Orléans, la liqueur de chicouté de Mingan, l'hydromel de nos ruches, le vinaigre de framboises, le blé du Québec, la fève de soya, enfin toute la richesse de notre terroir. Si les nouveaux arrivants aiment le Québec, ils pourront s'y intégrer et trouver remplaçant au pain nann et pita, remplacer un peu la polenta et la banane plantin. Consommer local!

Comme dit l'autre, l'immigration, c'est une réponse économique à des accidents politiques. Réponse réversible. Mais le Québec n'est pas un pays comme un autre, vrai, parce que pas encore pays... toujours à faire!

Aussi, passé le désir adolescent de témoigner son besoin de découvrir le monde, il importe, avant de dénoncer l'autodéfense d'une nation qui sombre, de bien étudier les méfaits du MULTICULTURALISME, honni maintenant de par le monde. Cette approche adoptée par le Canada veut mettre sur le même pied d'égalité tous les peuples du monde, établis en notre sol. De ce fait, la nation Québécoise, fondatrice du pays, perd toute sa pertinence comme distinction à maintenir. One country, one language! La feuille d'érable, c'était notre distinction. le O Canada, créé au bas Canada. Le français, on veut en faire une langue de "losers".

Après l'adolescence, la maturité amènera la lucidité. Et vive le couscous ou les tacos de rue.

Déjà qu'en santé, on voit les fonds s'épuiser, après les engagements pour hôpitaux ds le Bas du Fleuve... à en voir l'intérêt tiède du Dr Hébert pour répondre aux requêtes insistantes en vue de sauver l'hôpital Maisoneuve-Rosemont. Devrons-nous crier au C-Difficil pour restaurer l'établissement?

Bien sûr, là encore, ils doivent vivre avec l'orgie de gaspillage pour les méga-hôpitaux.

Ils vont manquer de temps, à la vitesse où les médias les pourfendent.

Ce sera bientôt 2 ans, la vague orange? La poussière commence quand même à retomber, qu'on y voie clair un peu. Votre candidate s'était attiré beaucoup d'attention. On l'a fustigée. Elle s'est montrée. Ne portait pas de cornes... Bon, vous êtes assez près pour en juger.

Par ailleurs, j'ai observé deux députées de près, dans mes comtés successifs. J'ai répliqué à leurs bulletins parlementaires et les ai trouvées très québécoises. Savaient-elles vraiment ce qu'était le NPD dans cette vague anti Bloc? Ont-elles réalisé, un peu tard, que leur drapeau bleu fait dur à Ottawa? Un peu coincées, je sens quand même qu'elles veulent tirer le meilleur parti possible de leur chaise pour mettre en lumière le Québec négligé.

Mon point est de les bien observer, de parler avec elles (eux) et d'encourager leurs actions pour le Québec. Puis, en douce, p'tite tape sur l'épaule: "Vous voyez bien que le ROC n'a aucun intérêt pour nous. Faut se serrer les coudes et refaire l'unité autour du Bloc Québécois, retombé sur ses pattes et redevenu combatif."

Avant les Patriotes, les Anglais ont construit l'ouest de Montréal. Après qu'ils nous eurent pendus au Pied du Courant, ils ont eu le chemin libre pour ouvrir la rue Ste-Catherine vers l'est, développer le port et la shop Angus où nous avons servi de bras pour faire des roues de char pour le CPR. Ils nous ont logés dans des barraques d'après-guerre, beaux joueurs. C'était la paix sociale et linguistique. Vint la tentative de réveil du français dans la Révolution tranquille (qui n'allait pas durer). La loi 101, c'était pour eux la terreur. La Cour Suprême l'a ébréchée par centaines de jugements. C'était le retour de la paix sociale et linguistique. Oups, une loi pour rappeler les droits de la majorité: les Maîtres de nouveau terrorisés. Les assimilés s'emploient à les calmer en leur disant qu'ils reviendront bientôt en Maîtres dans la Capitale très canadian de Kébec.

Les bons serviteurs ne veulent pas perdre leur emploi de porte-bagages et tentent, si possible, de se travestir en membres de la famille des Maîtres, en parlant leur langue sans accent.

Anyway, we are part of la monarchie constitutionnelle du Canada, au service de la Reine et, foi de Commandites, à la guerre comme à la guerre, y'a pas de règles pour nous en empêcher.