Je me souviens
25 juin 2014
Mettons les points sur les i :
Il s'agit de la mémoire de notre impuissance, de nos trop nombreuses trahisons et déceptions, de nos échecs à répétition et de ce reniement de nous-mêmes qui est la marque insigne (et indigne) des peuples conquis.
La mémoire ne doit plus être une chaîne nous reliant à l'escalade d'une échelle aux trop nombreux barreaux qui ont été sciés par les prestidigitateurs qui nous gouvernent. Tous ces magiciens actifs au sein des médias, des facultés de la remembrance et des officines de la rectitude politique obligée depuis cette «Révolution tranquille» qui ne fut, qui n'est, qu'un oxymore ne correspondant à rien en termes d'évolution concrète.
En 2017, nous, les esclaves de la pensée magique, allons célébrer le 150e anniversaire de la Con-fédération, le 50e anniversaire de la tenue de l'Exposition Universelle de 1967 (EXPO 67 dans le langage adapté aux esclaves gavés de Pepsi) et ... du même coup, le 50e anniversaire de l'oxymore politique par excelle : le Parti Québécois.
Je prépare une analyse serrée sur la question et la soumettrai à Vigile sous peu.
2017, représente aussi l'année des futurs élections présidentielles en France, la dissolution de la Ve République ou quelque chose du genre ... la mainmise du Traité transatlantique et l'éventuelle renforcement de l'Union Européenne, matrice absolue du pouvoir impérial.
Toutefois, rappelons-nous qu'un certain Général de Gaulle est passé par chez nous en ... 1967, pour nous secouer les puces. Celui qui avait accepté la main tendu du grand tribun français à l'effet de faire un pied de nez à la diplomatie du Dominion canadien, Daniel Johnson, fut éliminé quelques temps par la suite.
1967, c'est l'année des festivals psychédéliques, de la mainmise de la CONTRECULTURE sur l'inconscient collectif.
... un point capiton au coeur d'une histoire manipulée par les tenants de la gouvernance mondiale.
2017 sera l'année du renoncement à toutes nos souveraineté ou le début d'une rébellion planétaire.
«C'est maintenant le changement», pour reprendre l'ineffable expression de la pâte molle hollandaise ;-)