À Montréal, pour entendre moins d'anglais, ça va prendre moins d'anglos
20 mai 2021
J'ai fait parvenir aux instances du Parti québécois mes suggestions énumérées plus haut. Le lecteur pourra les comparer avec celles proposées par le parti visant à bonifier la loi 101 dans le cadre du projet de loi 96.
le PQ recommande notamment la maîtrise du français obligatoire pour les immigrants économiques, la réduction des seuils d'immigration en fonction de la capacité d’accueil du Québec, rendre un cours de français par session obligatoire dans les cégeps de langue anglaise, et va jusqu’à proposer une solution à la controverse du « bonjour / hi ».
Autre exigence : rendre l’attribution de subventions, contrats ou avantages à une entreprise conditionnelle au respect de la Charte de la langue française. Ou encore, imposer une épreuve uniforme de français pour les étudiants anglophones.
Le PQ misera sur une hausse significative d’environ 20 points de pourcentage des transferts linguistiques pour atteindre son objectif. D’ici 2031, il croit réaliste de voir la proportion d’allophones qui adoptent la langue française comme langue d’usage à la maison passer d’environ 55 % à 75 % en 10 ans.
L’opposition péquiste va réclamer que l’évolution des transferts linguistiques fasse désormais l’objet d’une évaluation annuelle.
D’ici 10 ans, le PQ veut faire en sorte de ramener à 82 % la proportion de Québécois ayant le français pour langue d’usage, soit le taux prévalant en 2011. Cela entraînerait une hausse d’environ quatre points de pourcentage par rapport à la situation actuelle.
« Bonjour-Hi »
Sur l’enjeu controversé du fameux « bonjour-hi », la langue d’accueil dans les commerces de Montréal, le PQ propose un certificat de bonne conduite remis aux commerçants soucieux de s’adresser à leurs clients en français.
« C’est une valeur ajoutée pour ceux qui respectent les règles », a dit M. Bérubé.
Cérémonie d’accueil
En outre, mesure symbolique pour valoriser l’appartenance et l’intégration, le PQ implanterait une cérémonie annuelle d’accueil pour tous les immigrants qui ont reçu leur Certificat de sélection du Québec (CSQ), organisée par le député de la circonscription.
Enfin, le Parti québécois propose que le titulaire du ministère de l’Immigration soit aussi ministre responsable de la Langue française.
Source: Le plan du Parti québécois