Mais les scandales ont touché trop d'institutions publiques pour croire qu'une ou deux condamnations devant les tribunaux mettront fin aux abus.
Je ne doute pas des motifs de Pauline Marois ou de Sylvie Roy, mais je doute que la défense des femmes soit la préoccupation de tout le monde dans ce débat.
Les opinions exprimées par MM. Facal, Rousseau, Marceau et Loubier montrent à quel point la chef du PQ est isolée dans sa bataille contre une majoration des tarifs.
Pauline Marois a donc raison de pousser dans le dos de Jean Charest.
Denis Coderre a beau avoir réaffirmé hier sa confiance en M. Ignatieff, il lui a porté un coup très dur en faisant de cette affaire une victoire de Toronto sur Montréal.
Ce n'est pas la démission de David Whissell qui devrait marquer l'histoire du 9 septembre 2009. C'est l'admission, par Jean Charest, que ses règles d'éthique aux ministres ne tenaient pas la route.