Charest - dilapidation, dissimulation et corruption

Corruption ou habiletés politiques?

À tort, Maclean’s met tous les Québécois dans le même collimateur


De nombreuses personnalités québécoises ont vivement dénoncé la dernière édition du magazine torontois Maclean's, qui titrait en page couverture : « La province la plus corrompue du Canada», faisant référence au Québec. De prime abord, la revue Maclean’s m’a choqué vivement. Je me suis dit : de la corruption, il y en a partout. Nonobstant en toute franchise, je dois avouer qu’avec l’arrivée du Parti libéral a...

Le Québec est officieusement une république de banane



Pendant que 21.75 % de la population de Saint-Laurent allait voter, la majorité regardait la télévision, lisait les résultats sportifs ou se grattait le cul. Afin de vous sentir moins seuls ce matin, j'ai trié sur le volet quelques commentaires suivant l'article « Le libéral Jean-Marc Fournier élu » provenant du site de Radio-Canada. « Taux de participation de 21.75%? Ça en dit beaucoup sur l'électeur québécois...

Accord Ontario-Québec sur le commerce et la coopération



Attac-Québec - Les Québécois sont placés devant le fait accompli : un accord sur le commerce et la coopération a été signé le 11 septembre entre le Québec et l’Ontario. Annoncé en grande pompe par Jean Cha...

Humiliant constat d'échec

Ce n'est pas la démission de David Whissell qui devrait marquer l'histoire du 9 septembre 2009. C'est l'admission, par Jean Charest, que ses règles d'éthique aux ministres ne tenaient pas la route.


(Québec) Ce n'est pas la démission de David Whissell qui devrait marquer l'histoire ...

On ne badine pas avec l'éthique



Il y avait un moment que Jean Charest n'avait pas exécuté un grand salto arrière, mais celui-ci est particulièrement spectaculaire. Que le ministre du Travail, David Whissell, soit contraint de démissionner après des semaines de controverse entourant l'obtention de contrats gouvernementaux par une firme dont il est en partie propriétaire, n'est pas si surprenant. Avec la rentrée parlementaire toute proche, le...

Conflits d'intérêts - Plus qu'une démission



Il était temps que le premier ministre Jean Charest cesse de prendre à la légère les accusations de conflit d'intérêts et de manquement à l'éthique concernant des membres de son Conseil des ministres. Hier, David Whissell a choisi d'abandonner son poste de ministre du Travail au lieu de vendre ses intérêts dans l'entreprise d'asphaltage ABC Rive-Nord. On se souviendra qu'au moment de former son conseil des ministres...

L’éthique élastique

Le ministre du Travail, David Whissell, ne peut plus cumuler une participation dans la propriété d’une entreprise d’asphaltage et sa présence au Conseil des ministres,


Le ministre du Travail, David Whissell, ne peut plus cumuler une participation dans la propriété d’une entreprise d’asphaltage et sa présence au Conseil des ministres, même s’il n’a jamais été établi qu’il ait posé quelque geste pour que cette dernière soit favorisée dans l’attribution des contrats gouvernementaux. Il doit faire un choix. La marque de commerce « libéral » a une réputation fragile en matière d...

Coup dur pour Charest



(Québec) Il a beau mener dans les sondages, Jean Charest n'avait pas besoin de ça! Une enquête sur l'un de ses députés à la veille de la reprise des travaux de l'Assemblée nationale... Une enquête alors qu'un de ses ministres fait déjà l'objet d'allégations de conflit d'intérêts dans l'industrie de l'asphaltage... C'est Pauline Marois qui doit se réjouir! La décision du Commissaire au lobbyisme de faire enquê...

Whissell doit choisir entre l'asphalte et sa limousine



(Québec) Si vous faites «David Whissell et asphaltage» sur Google, vous trouverez plein d'articles sur les contrats octroyés par le gouvernement à la compagnie ABC Rive-Nord détenue en partie par le ministre. À tort ou à raison, M. Whissell fait l'objet d'une controverse depuis l'hiver dernier à cause de ses intérêts dans cette firme. C'est une controverse dont il ne sortira pas gagnant. La politique et les a...

Le PDG d'Hydro a aussi une clause bonbon



Henri-Paul Rousseau n'est pas le seul à bénéficier d'une clause particulière d'indemnité de départ. Les PDG d'Hydro-Québec, de la SAQ et de la SGF pourront avoir un dédommagement automatique d'un an de salaire lorsqu'ils quitteront leur employeur. Cette indemnité de départ, normalement versée quand une personne est congédiée, leur sera accordée même s'ils partent de leur plein gré pour le secteur privé. ...

Le plan de carrière de Jean Charest



Et c'est ainsi que le Québec paie le prix des ambitions de Jean Charest, qui a tendance à choisir ce qui est bon pour lui d'abord et pour sa carrière plutôt que ce qui est bon pour le Québec et son peuple. Comment voulez-vous défendre le Québec quand vous ne voulez déplaire à personne? Il lui restera juste à choisir s'il sera un premier ministre libéral ou conservateur. Les deux partis pourraient l'accueillir, car il a toujours été les deux à la fois. Les paris sont ouverts. Faites vos jeux.

Ce qui se défait

Ceux-là qui se gonflaient le jabot à tenter de nous faire prendre l’affairisme pour du développement, ceux-là n’en finissent plus de se trouver des échappatoires.


Le pays se recompose dans l’imagination discrète, dans la détermination entreprenante et les solidarités, il a trouvé ses mots, mais pas encore son discours et très peu de ses porte-parole. Mais ce n’est qu’une question de temps. Et de circonstances. Cela viendra. Ce gouvernement usé va pourrir debout. Ces élites capitulardes vont finir par achever de se discréditer. Les alibis vont se défaire sous les coups de boutoir d’un réel qui ne s’accommodera pas éternellement des accommodements raisonnables avec l’impuissance et la minimisation des pertes. Les dérives politiciennes vont finir par se briser sur les écueils de la volonté de vivre et du goût de se dépasser.

Charest invente le "gouvernement irresponsable"...

Cachez ces visages que je ne saurais voir...



(Québec) Il y a des vérités qu'on préfère ne pas voir ou ne pas entendre. C'est vrai dans la vie, et c'est vrai dans la politique. Le gouvernement Charest en a fait la démonstration cette semaine, dans deux dossiers importants : celui de la Caisse de dépôt et celui du terminal méthanier Rabaska sur la rive sud du Saint-Laurent en face de l'île d'Orléans. Voyons d'abord Rabaska : mardi, le dép...

Est-ce un piège? Comment l’éviter!



Nous avons sué “sang et eau”! Tous n’étaient pas d’accord. Nous l’avons fait quand même. Déficit zéro. L’avenir d’un peuple et de ses politiques publiques, disions-nous, seront mieux servis par des finances saines que par un État qui additionne des déficits à ses dettes. Un grand coup a été donné. Qui a laissé des marques. L’équilibre a été atteint. Puis le début du réinvestissement eut lieu et des nouvelles poli...

Le virus de la peur

Une question naïve


Depuis quelques années, on a l'impression que l'Occident tout entier a attrapé le virus de la peur contre lequel, d'ailleurs, aucun vaccin n'a été développé! Peur des attaques terroristes. Peur de la grippe aviaire dont on craignait qu'elle rase la moitié de l'Asie. Peur du SRAS. Et maintenant, peur de la grippe porcine - la petite dernière d'une longue lignée d'influenza. S'il est difficile de blâmer les autorité...

Infrastructures - Un abandon déplorable



Un gouvernement qui se départit de ses responsabilités; un secteur privé qui utilise ses contacts pour mousser ses intérêts; un commissaire au lobbyisme qui est incapable de leur forcer la main... Ça ne sent vraiment pas bon au pays des infrastructures!

L'État s'abandonne au privé

Le ministère des Transports partage de plus en plus le processus d'octroi de contrats avec les firmes d'ingénierie


Kathleen Lévesque - Il n'y a pas qu'à la Ville de Montréal que les relations publiques-privées sont étroites dans la préparation des appels d'offres. Depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux de Jean Charest, en 2003, le ministère des Transports partage le contrôle du processus d'octroi de contrats avec des firmes d'ingénierie. Comme l'a confirmé au Devoir le ministère des Transports (MTQ), l'impl...

Politique énergétique

Mouvement de fronde contre la stratégie libérale



Quelques centaines d'écologistes, de professionnels, de chercheurs, de simples citoyens et d'élus de tous les horizons ont assisté hier au lancement d'un mouvement qui entend proposer et organiser au Québec une prise en charge locale de la gestion de l'énergie, radicalement opposée à la stratégie des mégaprojets qui enrichissent l'industrie de l'ingénierie et le monde des consultants. Ce mouvement portera le nom de ...

La vertu assistée

En Suède, il va peut-être de soi qu’un premier ministre ne devrait pas recevoir de rémunération secrète ou qu’il n’est pas indiqué pour un ministre en fonction de « magasiner » un emploi dans le secteur dont il est responsable. Ici, on appelle plutôt ça une « zone grise ».


Chaque semaine, à l'Assemblée nationale, la députée péquiste de Taschereau, Agnès Maltais, revient à la charge avec ce qu'elle appelle «l'affaire Couillard». Comment le premier ministre Charest a-t-il pu tolérer que l'ancien ministre de la Santé négocie les conditions de son embauche par un fonds d'investissement privé en santé alors qu'il était toujours en fonction? Cloué à son fauteuil, M. Charest demeure muet, pe...

La révolte du fromage

Pendant qu'il met mille précautions pour aider financièrement les millionnaires du sport professionnel, il laisse le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) détruire notre industrie des fromages fins.


L'État québécois a perdu la notion des valeurs. L'accessoire est devenu l'essentiel parmi ses priorités. Et il se laisse manipuler par les vendeurs d'images, ceux surtout du sport professionnel. Le dernier exemple est particulièrement révoltant. Pendant qu'il met mille précautions pour aider financièrement les millionnaires du sport professionnel, il laisse le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries ...

À quoi ça sert, un élu?



En colère, les gens se demandent quoi faire. Comment exiger des élus qu'ils jouent pleinement leur rôle de gestionnaire du bien commun. Certains diront que la colère n'est jamais bonne conseillère. Mais il arrive aussi qu'elle pousse à mieux comprendre, à dire les choses, discuter, écrire, interpeller les élus. Et à voter. Bref, à se mêler des affaires de la Cité. Rien ne profite plus aux profiteurs que le silence. Et il me semble que la société civile est plutôt bien partie. Les crises s'avèrent parfois de formidables éveilleuses de consciences...

Les heures graves - rien ne va plus!

le Québec renoue avec la noirceur. Son nom même tend à disparaître. On n’en a que pour le Kénéda. Il ne s’agit plus de déficit zéro mais de Québec zéro.


On a parfois l’impression que tout fout le camp mais en ce moment, c’est davantage qu’une impression. C’est une vérité. Rien ne va plus. D’un côté, nous avons des compagnies comme Bell et Vidéotron qui licencient les employés d’ici pour embaucher du personnel en Inde et au Caire, ce qui a pour effet d’augmenter le nombre de prestataires de l’assurance-chômage, d’assistés sociaux et de gens qualifiés contraints à tra...

Éthique des élus - Des donneurs de leçons



Le prochain prétexte sera sans nul doute la crise économique. Pourtant, la distribution prochaine de contrats d'infrastructures à coup de centaines de millions de dollars, occasions de possibles conflits d'intérêts, ne justifierait-elle pas que l'on se préoccupe d'éthique?

Recherche parachute doré



Il est plus que temps de sortir de notre torpeur, d'exiger des changements et de talonner ceux et celles qui sont en prise directe sur les lois qui nous gouvernent. On pourrait alors dire que «le temps du mépris est fini».

La politique du flou durable



Il faut féliciter Québec d'être enfin arrivé à délimiter suffisamment d'aires protégées pour atteindre -- éventuellement -- les 8 % proposés par l'Union internationale sur la conservation de la nature (UICN). Le mot important, c'est évidemment «enfin», car on y arrive avec deux ans de retard sur l'échéancier proposé par la commission Coulombe et quatre ans sur l'objectif gouvernemental. Il faut dire que les pression...

Pour une agriculture à visage humain

Un choix du MAPAQ sème la consternation


Fabien Deglise - Après la nomination, la consternation. L'embauche par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) d'un universitaire et consultant privé proche de l'agro-industrie pour l'écriture de la toute première politique agricole québécoise soulève l'ire des défenseurs d'une agriculture moins productiviste, à visage humain. Et ils appellent désormais citoyens, agriculteurs...

Les LAUREL & HARDY du débat québécois

La compétence, ça se paie!



La rage est certes légitime devant les abus. Mais s'imaginer qu'on pourra construire une société prospère et innovante en soldant nos compétences relève de la pensée magique.

Une chute bien méritée



Dans les deux dossiers majeurs qui font régulièrement les manchettes - les déboires de la Caisse de dépôt et le projet de construction du CHUM -, le gouvernement s'est montré d'une incompétence affligeante.

Le prix politique



En réalité, le plafonnement du projet souverainiste n'a pas grand-chose à voir avec la conjoncture. Les conclusions de la vaste enquête réalisée auprès de plus de 3000 personnes sous la direction des historiens Jocelyn Létourneau, de l'Université Laval, et David Northrup, de l'Université York, sont terriblement révélatrices. De tous les Canadiens, les Québécois francophones sont de très loin les plus indifférents à leurs origines et à leur histoire. Cette indifférence a un prix politique beaucoup plus sérieux que celui que M. Parizeau souhaite faire payer à Jean Charest.