Le sondage CROP-La Presse d'hier révélait que 60% des Québécois voteraient non, tandis qu'à peine 36% voteraient oui.
Les libéraux, de leur côté, n'ont rien de néolibéral, eux qui augmentent les dépenses de santé de 5% par année et qui injectent des centaines de millions dans les universités. (sic)
Il a fait preuve d'un manque de jugement navrant de la part d'un député
Et dans le cas qui nous occupe, parce que ce choix a été approuvé par l'Assemblée nationale, qu'il est appuyé par une grande majorité de la population, et qu'il ne suscite une vive opposition que dans une portion minoritaire du monde étudiant, le gouvernement a la légitimité nécessaire pour l'imposer. Au nom de la légitimité de l'État.
J'ai tendance à voir cette prolifération moratorienne comme une manifestation de l'inertie de la société québécoise, car la notion de moratoire comporte à la fois un élément de refus et un élément de remise des choix à plus tard.