Une ahurissante banalité
17 avril 2007
L'assassin est d'origine sud-coréenne.
Étudiant dans une académie de Police.
Qu'est-ce que Jane Wong va nous sortir?
Le nouveau record risque d’être battu au cours des prochains mois
Fondation Rivières
Le remplacement de deux navires coûtera 1,5 milliard de plus que prévu
Signez la pétition
17 avril 2007
L'assassin est d'origine sud-coréenne.
Étudiant dans une académie de Police.
Qu'est-ce que Jane Wong va nous sortir?
17 avril 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
Il existe déjà bon nombre de groupements indépendantistes. Il s'agit de déterminer lequel pourrait constituer la locomotive du mouvement... Il pourrait y avoir aussi une rotation des interventions des divers groupes de façon à ce que la Question nationale circule davantage sur la place publique...
Autrement dit, ne serait-il pas souhaitable que le mouvement indépendantiste soit davantage une mouvance... ?
17 avril 2007
Il faut oublier les partis politiques pour réaliser l'indépendance du Québec. L'histoire du PQ démontre que la partisanerie ne mène nulle part. Il y a des indépendantistes dans tous les partis politiques. Il faut donc transcender les factions politiques partisanes et se regrouper autrement. J'ai écrit ailleurs comment procéder.
Qui est le rassembleur et qui prend l'initiative de commencer?
Nestor Turcotte
Matane
17 avril 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
Le RIN, à défaut d'être un parti politique, aurait-il pu cependant continuer comme mouvement indépendantiste servant de "chien de garde" de la Cause nationale ?
Avant de parler d'un éventuel parti authentiquement indépendantiste, ne faudrait-il pas au départ constituer un mouvement indépendantiste digne de ce nom ?
16 avril 2007
Au début de votre texte vous opposez les nations ethniques et civique, puis au milieu de votre texte vous en faites des complémentaires, pour ensuite terminer par nous suggérer que les tenants de la nation ethnique sont contre la civique.
Non, au début de mon texte j'affirme que les expressions « nation civique » et « nation ethnique » sont généralement opposées par ceux qui se revendiquent d'un nationalisme civique (et probablement par d'autres aussi). C'est la typologie la plus classique du nationalisme. Ce n'est pas la seule typologie. Voyez Pour comprendre le nationalisme au Québec et ailleurs, Denis Monière, 2001. Par nationalisme ethnique, on pense à l'Allemagne qui jusqu'à tout récemment (janvier 2000) n'attribuait la citoyenneté qu'à une personne de descendance allemande d'après une loi datant de 1913.
Moi je pense que cette typologie est bonne pour la poubelle, mais elle existe encore. Lorsque M. Perry affirme que l'on doit rejeter le nationalisme civique, il est entendu par d'autres, même si ce n'est pas son intention, qu'il y préfère le nationalisme ethnique, entendu au sens évoqué plus haut. C'est une erreur de raisonnement bien sur, il est faux d'affirmer A et B, non A alors B. N'empêche que nos adversaires politiques marques des points avec ça alors que ce n'est pas mérité. Il n'y a pas de partisan du droit du sang chez les nationalistes québécois. S'ils y en avaient, ils se sentiraient assez mal parmi ce segment de la population québécoise qui est responsable de la Charte de la langue française, loi qui fait que presque tous les enfants du Québec grandissent ensemble dans les mêmes écoles de langue française!
La complémentarité, je la vois entre le nationalisme identitaire et le projet civique. J'ai écrit :
“Notre nationalisme est humain et identitaire, notre projet politique est civique et inclusif, il n’y a rien de contradictoire : c’est la parfaite complémentarité.”
Je n'ai donc pas parlé de complémentarité entre le nationalisme dit ethnique (droit du sang) et le dit civique (droit du sol). J'ai affirmer la complémentarité entre le nationalisme dont parle M. Perry et le nationalisme civique, entendu au sens qui n'est pas le sien, mais entendu au sens de droit du sol.
Vous affirmez : La nation ethnique ne dépend pas de la pureté du sang ou de la pureté génétique.
Je suis bien d'accord. Dans la langue française, depuis plusieurs années, le concept d'ethnie semble généralement entendu, dans la communauté des sciences de l'homme en tout cas, comme bien distinct de tout ce qui découle de l'hérédité. L'ethnie englobe une ou plusieurs communautés de descendance. Ce qui est partager ne se transmet pas par les liens du sang. Malheureusement pour nous, cette nette distinction n'est pas présente dans la langue anglaise. Il se trouve que chez les anglophones, même dans la communauté scientifique, on amalgame race et ethnie comme on pouvait le faire dans la langue française jusqu'aux années 60-70 d'après ce que j'ai pu comprendre. Voilà une source de confusion dont nous n'avions vraiment pas besoin...
Ce que j'affirme en mon nom personnel c'est que nous ne devons pas rejeter le nationalisme civique, entendu au sens évoqué plus haut. Lorsqu'il est entendu au sens de M. Perry, une coquille vide, alors je suis 100% d'accord, mais il est préférable de trouver un autre mot pour désigner cette coquille vide, cet État sans la Nation qui refuse toute légitimité aux revendications des peuples non-souverains. Avec ce genre de projets politiques, on fabrique une communauté politique, mais pour une ensemble disparate de peuples amalgamé ensemble pour cause de conquête territoriale passée. On ne respecte pas l'histoire des populations humaines qui a façonné divers peuples, diverses mémoires. On préfère briser les peuples que de briser les États!
« Les droits de l'homme? Ah!, ce n'est valable que pour ceux qui sont nés dans un pays libre ça monsieur. Les peuples conquis doivent abandonner tout ce qu'ils sont et nous remercier de les accueillir comme des individus égaux au sein de notre État-Nation indivisible. Et si nous nous plaignons? Eh bien nous vous donnerons quelques droits collectifs ici et là, tranquillement, au gré de notre bon vouloir, pour calmer vos ardeurs, en espérant qu'un jour votre communauté soit totalement dissoute et oubliée et que vous nous foutiez la paix. »
Vous connaissez le discours! :-)
La nation civique de sol, une fois l’indépendance faite, je veux bien, mais seulement après une reconnaissance du peuple Canadien français et de ses prérogatives en droit sur le sol.
La seule reconnaissance dont nous avons besoin est celle qui se trouvera inscrite dans les premiers articles de notre constitution républicaine, comme c'est le cas pour la plupart des États-Nations de la planète. Nous, le corps des citoyens québécois formeront le corps constituant et souverain.
16 avril 2007
M. Claude Jodoin écrit que M. Louis Bernard est responsable d'une vilaine chose appelée : L'APPROCHE COMMUNE, sans donner de détails. C'est quoi ça ?
M. Louis Bernard ne va pas avoir raison pour ceux qui veulent gouverner une province comme un bon gouvernement provincial avec les risques que ça comporte pour la souveraineté.
Les vrais souverainistes vont préférer l'approche de M. Louis Bernard qui est intelligente et pratique.
16 avril 2007
M. Gauthier-Pilote,
Au début de votre texte vous opposez les nations ethniques et civique, puis au milieu de votre texte vous en faites des complémentaires, pour ensuite terminer par nous suggérer que les tenants de la nation ethnique sont contre la civique.
Or, l'opposition entre nation de sol et nation de sang ne tient pas la route. La nation ethnique ne dépend pas de la pureté du sang ou de la pureté génétique. M. Perry en est un parfait exemple, ainsi que la majorité des Canadiens français.
Si nous nous sommes permis un tel niveau de métissage, c'est que ce qui fait notre identité ethnique n'a rien a voir avec la pureté du sang.
C'est au contraire une ethnicité au sens le plus moderne du terme, c'est à dire historico-culturelle et linguistique. Donc, ce n'est pas une ascendance mais bien DES ascendances multiples. Ce qui en fait parcontre une ethnie, c'est que ces ascendances sont du même territoire, le Québec. Elles y ont fait l'histoire.
De nouvelles ethnies arrivent au Québec, mais n'y ont pas encore fait l'histoire. Elles le feront peut-être. Mais on parle ici d'ascendances métissées sur un même territoire avec un même mode de vie unique et propre aux particularités de ce territoire, pendant 400ans.
Cet échange et transmission d'humeurs bien particulières ont fait de nous ce que nous sommes et que tous peuvent reconnaître. Nous sommes bel et bien un peuple dans le sens ethnique. Nous continuons de nous transformer, mais prétendre qu'on ne se reconnaît plus après la Révollution Tranquille il y a 40 ans est ridicule.
Vous avez raison de dire que la nation civique n'est possible que pour un État indépendant. Nous le croyons aussi. Car la nation civique embrasse et reconnaît toutes les identités et ethnies sur son sol. Nous ne sommes pas contre la nation civique, mais contre l'idée qu'elle se substitue aux identités ou aux ethnies au lieu de les reconnaître. Et encore pire, si elle renie les ethnies fondatrices de l'État qui travaillent ce sol depuis 400 ans!
Ces ethnies ont des prérogatives en droit sur ce sol. C'est d'ailleurs le sens des négociations territoriales en cours sur le traité ou entente de l'Approche Commune entre les Amérindiens et les Métis et le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral. Le peuple Canadien français est le seul abscent de ces négociations. Sans doute en partie pour son nouveau statut civique qui le réduit non seulement à sa linguistique mais à un citoyen, individuel, comme les autres, et non une communauté. Donc, le sol appartient à l'État civique, et non au citoyen.
La nation civique de sol, une fois l'indépendance faite, je veux bien, mais seulement après une reconnaissance du peuple Canadien français et de ses prérogatives en droit sur le sol. Mais d'ici là, si on continue ainsi à renier notre identité ethnique de peuple fondateur du Québec, nous ne seront plus que des locataires de ce sol dont nous payerons le loyer à ceux avec lesquels nous étions autrefois aussi propriétaires.
L'identité ethnique, historico-culturelle-linguistique, du peuple Canadien français est "intimement" liée au sol Québécois. Il en est, en droit, comme les autres peuples fondateurs, le propriétaire légitime, et non qu'un citoyen d'un État qui le gèrera en association et aux profits d'entreprises privées ou même de "multinationales".
16 avril 2007
Bonjour Monsieur Perry,
Vous en êtes vous-même un exemple. Le nationalisme démocratique concerne une communauté à la fois culturelle et politique. Il s'agit donc de sortir du faux débat ethnique/civique.
Car pour adhérer à une communauté culturelle et politique comme la Nation québécoise, nous n'avons pas besoin d'avoir tous les mêmes origines ethniques.
La culture québécoise, l'identité et l'identification au peuple québécois, comme pour les autres cultures nationales des démocraties modernes, ne s'acquierent pas uniquement de manière ethnique.
L'ethnicisation de l'identité est en fait accentuée par les politiques de multiculturalisme. Au contraire, le nationalisme québécois souverainiste, s'il a gain de cause, permettra à tous les Québécois d'être traités comme des Québécois d'abord dont la culture commune est celle qui descend de la Nouvelle-France et du Canada français, qu'on appelle maintenant québécoise. Il n'y a que quelques exceptions nationales qui confirment la règle : les Anglophones et les Amérindiens et Inuits du Québec. Leur place est reconnue.
Mais le projet souverainiste est fondamentalement identitaire : permettre à la culture québécoise d'être majoritaire chez elle, et non plus minoritaire au Canada, d'assimiler elle aussi comme ses deux voisines au lieu de subir des pressions assimilatrices.
En général, il s'agit de permettre l'épanouissement d'un peuple dans toutes ses facettes, à commencer par ce qui est fondamental, l'identité - qui sera même modifiée psychologiquement par cet acte fondateur.
16 avril 2007
Monsieur Perry,
Vous entendez, si je comprend bien, nationalisme civique comme une coquille vide sans contenu, l'État sans la Nation, Nation comprise au sens d'une communauté identitaire.
Mais ce n'est pas le sens entendu par la plupart des gens qui s'en réclament. Ils opposent civique et ethnique, ils opposent droit du sol et droit du sang. L'attribution de la citoyenneté qu'au seuls personnes capables de prouver leur filiation ethnique par les liens du sang (ce qui est un non-sens de toute façon). Le Québec, ni dans son héritage français ni dans son héritage britannique, n'a quelque chose de semblable à du nationalisme ethnique. Notre droit est romain et britannique, c'est le droit du sol qui prévaut chez nous depuis toujours.
Mais le droit du sol, sur un sol envahi par une puissance étrangère, n'est plus source de justice pour tous. Qu'elle identité est-on sensé adopter en débarquant au Québec, si le Québec est dans le Canada? Il y a en a deux de possible comme nous le savons.
À l'époque où sont débarqués vos ancêtres, il y avait un nationalisme civique et inclusif promu par les chefs politiques. De plus, il n'y avait pas vraiment de nationalisme canadian, donc soit on restait anglais, écossais, irlandais (dans les villes surtout) ou soit on s'ouvrait à notre pays d'adoption, à son combat pour l'émancipation politique et national, très semblable à celui de l'Irlande en particulier. On sait le grand nombre d'immigrants des Iles britanniques qui sont passé du côté de la justice et de l'égalité pour tous les citoyens indistinctement à l'intérieur d'une nation canadienne sur un pied d'égalité face à l'Angleterre. Ce combat là n'est pas terminé, non plus à cause du rapport que nous avons avec les vrais Anglais, mais en raison du rapport d'inégalité découlant de l'Union forcée qui débouchât sur une fausse confédération des provinces et la naissance d'une deuxième nationalité canadienne qu'on opposait à la première. (Déjà à cette époque, on affirmait mensongèrement et fallacieusement que la « vieille » nationalité canadienne (française) n'était qu'une histoire de survie de la « race » française, ce qui était très faux et très mesquin venant d'un Québécois assimilé et colonisé comme l'était Sir George-Étienne Cartier.)
En passant de Canadiens français à Québécois, nous sommes revenu au nationalisme politique qui prévalait au Bas-Canada après une longue période de survivance culturelle et d'ambiguïté quant à la direction politique qu'il fallait prendre pour notre émancipation. Mais le Québec n'est pas encore indépendant et les nationalismes Québécois et Canadiens s'affrontent très visiblement à Montréal. Ce nouveau nationalisme québécois n'a de sens que dans un Québec souverain ou (théoriquement) dans un Québec reconnu comme nation dans la nation par le Canada anglais.
On travail très fort chez nos adversaires politiques pour que les non-francophones rejette l'identité nationale québécois et y préfèrent l'identité québécoise provinciale et l'identité nationale canadian, ou identité « quécanadienne » sans trait d'union. Pour les éloigner de nous, ils nous présentent, nous les indépendantistes en particulier, comme des personnes rêvant d'un pays où tous le monde est tenu de se conformer à la seule identité du groupe majoritaire, qui les tolère au pire et qui préfèrent les voir disparaître au mieux. Ils nous accusent d'être partisan d'un nationalisme exclusif pour faire peur aux non-francophones et ça fonctionne très très bien, croyez m'en.
Notre nationalisme est humain et identitaire, notre projet politique est civique et inclusif, il n'y a rien de contradictoire: c'est la parfaite complémentarité. C'est le dialogue entre l'universel et le particulier, entre l'Humanité en général et chacune des nations. Tous les humains peuvent devenir québécois s'ils le choisissent.
Zach Gebello a bien raison d'affirmer qu'on ne peut réduire la spécificité culturelle canadienne-française à la seule langue française. Notre héritage est beaucoup plus riche et métissé que ça. Le mauvais enseignement de l'histoire a certainement un rôle à jouer dans cette confusion.
Ce qu'il faut faire ce n'est pas d'affirmer que nous sommes contre le nationalisme civique, ce n'est pas le cas, mais démontrer que notre nation n'est pas libre et que sur le territoire sur lequel nos institutions québécoises existent légalement, elles se trouvent en concurrence déloyale avec les institutions d'une autre nation, qui ni notre existence et nos droits nationaux. Qui est exclusif ici?
L'emphase que le PQ accorde à A ou à B, en réaction à l'opinion publique fabriquée par les sondages et les médias, ne doit pas amener à la redéfinition de notre nationalisme, ce serait accorder trop d'importance à une simple parti provincial. N'est-ce pas plutôt le parti qu'il faut redéfinir ou simplement le saborder s'il déconne?
16 avril 2007
Pour contenir l'enthousiasme de la foule à Québec à son endroit, faudrait bien que notre reine d'Angleterre et du Canada soit protégée par un rang de police municipale, un de la SQ et un de le GRC avec ouates dans les oreilles pour atténuer les huées. Ainsi équipée elle pourrait admirer le beau ciel de Québec par temps gris, par temps sec.
Gilles Bousquet
15 avril 2007
À mon tour ,je viens protester!
Ce ne fut pas assez de nous conquérir pour ensuite nous écraser?
La mort de De lormier et ses cpmpagnons n'aura donc servi à rien?
Le monde entier sera témoin de notre peuple conquis!
Le Canada n'a rien à faire ici, ce sont les Fêtes de nos aïeux...qu'on se le dise!
Madame la Reine votre peuple a déjà fait suffisamment de mal, déportation des Acadiens sans compter tout le reste...
On a vendu le Québec pour un plat de lentilles...c'est honteux!
Que ne ferait-on pas pour de l'argent?
Champlain est le fondateur de Québec. Nos ancêtres ont bûché d'une étoile à l'autre pour bâtir le Québec. La Reine n'a rien à faire ici. Encore moins le Canada...
Notre NATION entend être respectée, pour les Fêtes de la Nouvelle France!
15 avril 2007
Salutation citoyennes et citoyens,
Advenant qu'il n'y a pas au moins une sortie de drapeaux pour signaler la présence de Patriotes lors de la venue de la Reine par ici en 2008, qu'en conclure alors ? Que la Patrie d'ici agonise...
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!