CruciFiction: qui et quoi croire?
6 mars 2017
Bonjour M. Haché,
Merci de votre commentaire… et je prends aussi personnel le compliment ajouté! ;-)
Il faut (se) le répéter sans cesse : la Cause a ses exigences propres auxquelles doit être soumis tout parti indépendantiste pour vrai, non l’inverse, ce qui est encore pahtologico-chroniquement fait, c’est-à-dire les adapter à des intérêts de parti ou de carriéristes. Seulement inverser cette perspective fera d'un politicien un activiste.
Pour l'instant, observez-le, ils se comportent tous et toutes en fédéralistes globalistse sorosiens (George Soros, spéculateur spécialiste en false flag actif au Canada - tuerie de Québec entres autres choses). Rien de plus: je parle d'orientation Cause, pas de routine dialectique de dossier traités en surface où Lisée fait des points de presse bien articulés, mais sans remettre le fond, et les questions de fond$, en question.
Pour y revenir, j’en définis personnellement, quelques-unes de ces exigences de la Cause, qui demeurent, notez-le, toujours floues ou secondaires pour le PQ. Cela tient à la fuite chronique ou le refus systémique de l’élaboration d’une constitution, car étayée et détaillée, celle-ci aurait des conséquences d’engagements et d’actions concrètes incontournables de la part des élu.es.
Donc, effectivement, « rassembler » les forces souverainistes est LA priorité parmi ces exigences propres à la Cause, pas que le mot-clé, mais la clé de tous nos maux elle-même en fait pour sortir de la prison de la division, des divisions, tout comme pour sortir Ali Couillard et ses 40 voleurs de la gouvernance du Québec - l’expression est le titre du petit livre de Michel Brûlé sur le « sujet ».
Hélas, nous baignons dans un incessant sable bitumineux, pour ne pas me limiter à « enlisement zen», détournement de réalité par les mots « tendance » ou à la mode de la bien bienpensance et de la gogauche « sorosienne » (George Soros, le spéculateur de false flag international actif ces temps-ci au Canada et au Québec). C’est ce milieu que clientélise Lisée en courbettes de séductions réthoriques, genre Jeunes vs Vieux (quelle progressisme régressif-dégénératif cette division justement!).
« Diversité » est le nouveau voile plateaunique tendance et tendancieux pour camoufler en fait « multiculturalisme »; alors que « convergence » en est un autre pour détourner le rassemblement des forces souverainistes, non plus par la base, la source, mais par le haut artificiellement, les partis politiques gardant le contrôles de leur moutons-cochons payants.
Rassembler veut donc dire d'abord, sur ce plan : fuir la convergence bidon perte de temps. Ce sont seuls les indépendantistes et le peuple majoritaire qu’il faut rassembler, non les partis, leurs « divas-divins » ou leurs idéologies pluridimensionnelles clientélistes divisantes.
Et les occasions n’ont pas manqué pour rassembler de facto, sauf que le Lisée-PQ regarde, étrangement, ailleurs au lieu de les saisir.
À titre d'exemple patent, je me limiterai ici à l’événement-crucifix, le sujet de mon article. C’était une occasion percutante de ressaisir positivement une pétition de 15 000 signataires (des votes) souhaitant le retour du crucifix à l’hôpital. Ce faisant, l’identitaire et la charte des valeurs retrouvaient leur légitimité fondamentale : les choix du peuples, pas de la classe politique, ni de la bien-pensance ou de la médiacrassie minoritaires, dictatoriales et totalitaires. Stratégie raté! Pourquoi?...fouille-moé?
C’est pourquoi, j’ai rajouté à la fin de mon texte la stratégie reliée à la Cause et sa représentation fidèle au choix du peuple : faire du christianisme Notre religion d’État. Une pétition pourrait formuler cela, devenant un référendum de démocratie directe, à l’instar de ce que sous-PET Justin a fait d’une pétition, mais anti-démocratique et non-représentative du nombre de canadiens, virée en motion islamophobisante.
Électroniquement, ce référendum-pétition "crucifix-vers-christianisme-religion-d'État" est faisable à peu de frais via Internet – selon le modèle du référendum catalan.
Indépendance et choix du peuple ainsi libérées de l’inertie politique, rejoignant majoritairement les Québécois.es « rassemblés » sous le fleur de lys.
C’est ainsi pousser plus loin dans le temps et en impact massif et majeur, faire écho à sa substance fiable et solide poltiquement, l’événement-crucifix. Le transformer en élément de programme via une constitution forcément, obligée, enfin: élaborée de facto.
Le PQ serait "normalement" le véhicule parfait pour tout cela, jusqu’à mener en motion la pétition présentée à l’Assemblée nationale. Couillard a protégé le crucifix, comment pourrait-il refuser en conséquence le statut représentatif au christianisme à titre de notre religion d’État? C’est lui qui serait dans l’eau bénite. Et c’est cela, concrètement, « rassembler » pour vrai, dans le réel politique jusqu’au Parlement via un événement, et faire avancer la Cause… selon ses exigences propres.
Faire appel au génie en Lisée, voilà qui semble contraire au zénisme d’orientation désormais dans lequel il a engagé le PQ, suite au remisage du référendum épouvantail ayant autorisé inconditionnellement pour lui le silence sur la Cause même et sa promotion en rapports de force : le bébé ayant été jeté avec l’eau, dit-on.