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_ Merci M. Raby de revenir à nouveau à la charge afin de dénoncer l'une des grandes aberrations de notre époque en Amérique de Nord, soit l'entité débilitante que représente la monarchie néocoloniale canado-britannique.
Qui peut bien vouloir préserver cette institution dépassée et anti-démocratique à part quelques excités ultra loyalistes de Westmount, une poignée d'égarés apeurés comme J.P. Bélisle ou encore les députés, tous partis confondus, qui tels de petits barons sans noblesse, se servent si bien de cette couronne emblème de notre servitude ?
_ Comment expliquer le silence assourdissant des leaders du Pq, du Bloc, de Qs et d'ON à l'heure du procès surréaliste de l'ex Lt. gouverneuse Lise Thibeault ?
_ Qui sait que cette supercherie ne prend pas fin avec la représentante royale déchue mais se poursuit de plus belle avec l'actuel Lt. Gouverneur Pierre Duchesne dont, à tout hasard, je présente la liste des quelques cent ( 100 ) aides de camp payés chacun à combien par année ? 75 000$ ? 100 000$ ? Majoritairement composée d'ex-officiers de corps constitués de l'armée royale, de la GRC, de la SQ, de la SPVM, etc. Non mais il faut le voir pour le croire :

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_ M. Cloutier,
_Que le peuple québécois se dote de SA propre constitution - par des membres constituants tirés au sort ou élus à cet effet - fera de lui-même systématiquement l'autorité suprême donc congédiera la couronne étrangère. Pour Me André Binette, cette procédure serait anti-constitutionnelle. Quelles en seraient les conséquences ?
Je l'ignore. Une chose est sûre, ce sera politique. Lors d'un débat sur différents types de constitution, à ma question : « Si le peuple québécois se donne une première Constitution ( par membres-constituants ) deviendra-t-il, ce peuple, l'autorité suprême ? Le juriste et politologue Marc Chevrier m'a répondu « OUI » puisque c'est le peuple qui se dote de SA Constitution. J'ai alors poursuivi en demandant : « Dès lors la couronne britannique ne sera plus reconnue ? » M. Chevrier a opiné. Donc, plus de couronne, plus de Canada, le Québec, par sa nouvelle constitution, deviendrait un pays.
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Mais ce que nos leaders nous gardent bien de nous dire est que ce pouvoir rendu au peuple québécois fera en sorte qu'en établissant les lois, ont s'entend que la mafia, les ultra-libéraux, les puissants lobbies perdront des milliards et des milliards $$$. La justice ne serait plus un vain mot dans nos contrés. Nous serons TOUS ÉGAUX EN DROIT ! C'est-y pas beau ?! Qui peut bien, ma foi, être contre la vertu ? Il y aura encore des millionnaires et même des milliardaires sauf que ce sera au peuple de faire la Loi. Est-ce que PKP, Aussant, Beaulieu, Drainville, Duceppe, etc. seront plus vertueux qu'un simple citoyen ? Permettez-moi d'en douter. Ces gens sont redevables à leurs pairs, à leurs amis, leurs alliés, qui ne sont certes pas les mêmes que Madame Lafleur de Joliette ou M. Dubois de Gatineau.
Pire que ça, agiter le chiffon de l'indépendance à tout bout de champ est de la poudre aux yeux !!! Ce qui compte pour les libéralo-péquistes consiste justement à contrôler les rênes du pouvoir APRÈS le grand Soir qui nous sera réservé, à nous « pauvres et insignifiants plébéiens ».
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Comme nous y invite, ici, Michel Bélisle, à la suite d'Étienne Chouard, Jean-Jacques Rousseau, S. Weil, C. Castoriadis, : « Il ne faut pas donner le pouvoir à ceux qui le veulent ! »
S'il faut aux Québécois, un « Sauveur » ( qui se présentera comme tel ), dès lors il se trompe car il sera trompé !
La grande erreur des peuples en voie de se libérer est de boire les paroles d'un chef comme s'il sortait de la cuisse de Jupiter alors que tous ceux que nous avons eus, depuis René Lévesque, n'hésitent même pas à céder les pouvoirs souverains du peuple à la couronne étrangère. C'est même là le premier geste officiel qu'ils posent dès le pas de la porte du salon rouge franchi.
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Me Cloutier, vous écrivez :
« [M]ais rien ne nous assure que cette constituante mettra en place un État républicain indépendant du Canada. »
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Parce qu'avec le Pq-Bloc-On-Qs il est plus sûr, qu'à la suite d'un référendum gagnant, le Québec deviendra une République libre affranchie du Dominion canadian ?
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Les trois partis lévesquistes ne parlent jamais de république; jamais de constituante-citoyenne. Quant à Qs il demeure toujours aussi vague quant à l'issue d'une constituante élue.
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Entendons-nous d'abord pour décider que le prochain chef se dise lui-même résolument républicain, que son parti se donne comme objectif de faire du Québec une République indépendante et que la Constitution sera rédigée par des citoyens non attachés, de près ou de loin, aux législatures, à aucune mandature, avant, pendant et après l'établissement de cette constitution. Les constituants et ceux qui seront chargés d'appliquer la constitution se doivent d'être deux entités complètement indépendantes.
Je ne me fais toutefois pas d'illusions, les politiciens professionnels, ces gens de pouvoir défendront avec acharnement leur prérogative ( qui émanerait de qui ? ) de décider des termes et des articles de notre précieuse constitution. À preuve, ils sont même incapables de sortir le mot « république » de leur bouche ! En quarante ans ! Faut le faire !
En cela, pour moi, ils n'inspirent pas plus de respect que les renégats actuellement au pouvoir.
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_ Merci Ouhgo de nous rappeler les principes fondamentaux de la véritable démocratie.
_ Aussi, parmi les principaux tenants de la méthode du tirage au sort et de la démocratie d'Athènes, il faut ajouter Simone Weil dont le lumineux texte « Note sur la suppression des partis politiques » jette un nouvel éclairage sur l'imposture du gouvernement représentatif. Étienne Chouard nous offre l'accès à ce texte sous format PDF : http://etienne.chouard.free.fr
/Europe/Simone_Weil_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques_1940.pdf
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Je propose aussi ces quelques minutes de réflexion en compagnie du regretté philosophe Cornélius Castoriadis dans une entrevue réalisée par le génialissime Chris Marker ( cf. « La Jetée » ) :
https://www.youtube.com/watch?v=j1iHK7xw6ew
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Nous pouvons bien discuter jusqu'à la fin des temps de ces piliers des vertus démocratiques mais que valent tous ces échanges, ici au Québec, alors que même l'idée de république, de l'autorité suprême du peuple, n'arrive jamais à interpeller les chefs dits indépendantistes ?
Déjà se décoloniser du culte que l'on voue aux Mario Beaulieu, Jean-Martin Aussant et autres PKP, serait un pas de géant. D'ici là, ces gens ont persisté et/ou persistent encore à nous tromper.
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_ M. Gaston Carmichael, vous écrivez vers la fin de votre commentaire :
Cela nous ramène au tout premier choix que nous avons eu à faire dans notre démarche : Est-ce qu’on procède de façon violente (révolution armée), ou pacifique (on accepte de jouer selon les règles du jeu).

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D'abord, je ne vois pas ce qu'il y aurait de violent à refuser de porter le serment de soumission à la couronne étrangère. Comment pouvez-vous faire cet amalgame ?! Quiconque faisant preuve d'un peu d'imagination et de vision sait que le jour même, ce type d'événement, jusque-là inédit chez-nous et même dans le Commonwealth depuis sa création, enclencherait un tremblement de terre au Québec, bien évidemment, au Canada jusqu'à Buckingham, en passant par Paris. Sans compter les Unes des journaux dans le monde.
Pour vous donner une idée de l'ampleur de ce geste sans précédent, rappelons-nous du joueur de rugby irlandais, Ronan O’Gara, star de son équipe qui, en août 2012, refusa ostensiblement de répondre à la main tendue de sa gracieuse majesté Elizabeth II, en conservant ses mains dans ses poches. La photo de cet épisode avait fait le tour de la planète et nous en parlons encore !
Toutes les luttes de libération ont commencé par des geste de transgression. Certaines violentes, par les armes, et d'autres par des gestes symboliques, pensons à la « Marche du sel » de Gandhi.
Pour ce qui est du financement de l'opération, j'ignore quels en seront les coûts mais voyez-vous, poser une telle question est très "péquiste".
Comme l'absence de ruse justement est aussi foncièrement "péquiste".
Le péquiste est toujours sur la défensive, guette chaque mouvement, chaque parole d'un représentant de l'autorité adverse. Le péquiste, par ses chefs depuis René Lévesque jusqu'à Marois en passant par Gilles Duceppe, n'a développé aucune idéologie, sa vision du pays à venir n'est soutenue par aucun concept.
On parle d'élections, de congrès, de course à la chefferie, de commémoration, de marches pour l'indépendance, la dernière pour la république, mais celle-ci demeure désespérément étouffée par les chefs du Pq, du Bloc et d'On. Ces leaders et leurs militants les plus volontaires sont à l'affut du moindre faux-pas des Harper, Couillard, Trudeau, Mulcair, Coderre et cie. Comme si les prendre en défaut nous rapprocherait de notre objectif ultime.
Alors que ces sempiternelles polémiques ne font partie que des règles du jeu dressés par le camp ennemi.
L'électoralisme fait marcher LEUR système, LEUR régime et le consentement à ce faire « bon joueur » se traduit justement par le serment d'allégeance à la couronne d'occupation, le premier geste officiel d'un candidat élu... par les citoyens de son comté.
Ne serait-ce pas plutôt vous, M. Carmichael, l'idéaliste ?

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_ M. Gaston Carmichael,

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_ M. Le Hir,

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_ @Ouhgo, Il est bien flatteur d'être mise sur un pied d'égalité que le professeur Marc Chevrier mais jamais au grand jamais je ne pourrai me considérer comme son égale. Sans la pensée, les conférences et les nombreux écrits de M. Chevrier, il est fort à parier que l'idéal républicain, au Québec, serait resté cantonné dans les livres d'histoire et les textes de grands intellectuels, des Patriotes à la « Révolution tranquille ».
C'est bien là le drame : jamais le péquisme, de René Lévesque à Pauline Marois, n'a su se servir du riche concept de république - plus de deux fois millénaire et adopté par tant de nations - afin de donner substance et élévation à l'indépendantisme.
Et malgré les essais et les conférences sur le sujet qui foisonnent depuis ces dernières années, les partis se réclamant de René Lévesque persistent à taire la république. Comment peut-on priver d'air pur un combat pour l'indépendance nationale ? Le mouvement souverainiste-indépendantiste québécois se doit d'être reconnaissant à l'égard de Marc Chevrier de même qu'envers ses collègues, Louis-Georges Harvey, Stéphane Kelly, Samuel Trudeau, Danic Parenteau sans oublier Yannick Barrette.

La définition la plus juste du péquisme-lévesquiste nous vient de Marc Chevrier, le penseur du renouveau républicain au Québec :

J'avoue que la nonchalance qu'affiche Bernard Drainville dans sa lettre au « Devoir » et, pire encore, lors de l'entrevue qu'il a accordée hier à l'émission de Benoît Dutrizac a quelque chose d'exaspérant. « Allez ! tirez-vous une bûche, on va jaser du pays qu'on veut ! »
Depuis sa fondation en 1968, nous pouvons, aujourd'hui constater que le Pq, de René Lévesque à Marois, n'a pas fait preuve de grandes idées, de vision quant au pays à naître.
Il pourrait au moins se donner la peine de faire la promotion de l'importance que le peuple québécois soit l'autorité suprême de ce pays, comme nous l'indique M. Julien, par la mise en avant-plan de l'idéal républicain. Le choix ne serait pas difficile : la reine ou le peuple. Les deux sont opposés.
Inspirons-nous du génie suisse quant à la démocratie; de la Finlande pour le système éducatif ; de la Norvège pour la gestion de l'état ( même si celle-ci est une monarchie .. néanmoins nationale ).
Si le Pq est à court d'inspiration ou bloqué par l'idée de république, cette dernière serait si puissante si elle était proposée clairement, qu'un nouveau parti républicain indépendantiste ne peinerait pas à coiffer rapidement le parti de René Lévesque au poteau... Comme il s'imposerait à Option nationale et même Qs.
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- Christian Bonin :

@Francis Déry, vous n'êtes pas le seul à questionner le véritable rôle du Parti québécois. Et pour certains ça ne daterait pas que depuis l'arrivée de Lucien Bouchard comme chef du parti mais bien depuis sa création :

Je retranscris ici mon commentaire laissé sur le site « Le Devoir » dont le présent article est aussi publié :