Je m'oppose fermement
23 janvier 2009
Donc il y aurait une « grande fête » à Québec pour commémorer la défaite, en 1759, de ceux et celles qui ont eu le cœur de se battre contre ceux qui allaient devenir nos maîtres.
Ce matin dans Le Devoir, madame Lise Payette et monsieur Christian Rioux émettent des commentaires auxquels j’adhère totalement.
En effet nous serions un des seuls peuples (peut-être le seul) sur cette terre à fêter une défaite, qui allait faire de nous, un peuple complètement contrôlé.
Le pire, ce n’est pas des anglophones qui nous incitent à « fêter ». Non, ce sont des francophones. Ainsi, selon l’article de monsieur Rioux, c’est le président de la Commission des champs de bataille, André Juneau, qui en serait le « joyeux proposant ».
Je ne connais pas André Juneau mais pour corriger cette anomalie je serais intéressé à ce qu’il sorte de sa tour d’ivoire et vienne expliquer à nous les nouilles québécoises, le gros « fun » que nous pourrions avoir à revoir une autre fois la manière dont se sont pris les Anglais, pour nous flanquer toute une raclée.
Si jamais ce grand évènement se concrétisait je suggère comme date : le 11 septembre. De cette façon nous pourrions « fêter ça » de concert avec les Américains qui eux aussi ont une commémoration « l’fun » cette journée-là.
Fernand Lachaine