Et le gagnant est…
18 avril 2025
18 avril 2025
Bonjour M. Marineau,
J'amerais savoir de vous si vous êtes "pour" ou "contre" les débats des chefs?
Merci de votre réponse.
François Champoux, Trois-Rivières
ÉCONOMIE
Rémunération des dirigeants et exclusion des critiques
18 avril 2025
18 avril 2025
Bonjour M. Marineau,
J'amerais savoir de vous si vous êtes "pour" ou "contre" les débats des chefs?
Merci de votre réponse.
François Champoux, Trois-Rivières
3 avril 2025
3 avril 2025 :
La vraie démocratie, c’est la loi du plus fort en nombre.
Un système de gouvernance n’est jamais parfait; il faut juste apprendre à vivre ensemble et en paix.
Il ne sert à rien d’imposer comme en dictature; il faut proposer et respecter. Et proposer à nouveau et respecter à nouveau.
Le Mouvement Desjardins a cru, sous la tutelle de Claude Béland, que le système de gouvernance coopératif était devenu désuet; il a alors imposé sa nouvelle gouvernance plus capitaliste que coopérative, plus oligarchique que coopérative et démocratique, pratiquement plus monarchique et papale par l’autorité présidentielle que coopérative et démocratique où la majorité est maintenant tenue sous silence et maintenue à l’obéissance par ses règlements de régie interne, 4.6 et 4.7 qui obligent les membres à avoir une saine conduite sous la menace d’une exclusion radicale et arbitraire.
François Champoux, Trois-Rivières
6 mars 2025
Bonjour M. Marineau
Quand on est dans une chapelle, il est rare que les fidèles déclarent ouvertement leur athéisme; mais une fois en dehors de la nef, plusieurs deviennent des dieux admirés comme des rois. Trop tard…
François Champoux, Trois-Rivières
4 mars 2025
4 mars 2025
Bonjour M. Marineau,
Oui, la résilience! Bravo. Ce mot est capital en tout.
Trump est un inculte; il ne connaît certes pas ce mot ni d’autres comme aimer, bienfaisance, compassion, respect, etc.
La résilience est un acte d’humilité; les tyrans ne savent pas être humbles. C’est reconnaître qu’on est tous dépendants des autres. Bien que nous devons assumer notre autonomie comme tous les oiseaux de la planète, nous demeurons tous dépendants. Cet apprentissage n’est pas facile, car il se confronte à cet autre pour un adulte mature d’acquérir notre autonomie. C’est par la volonté de puissance que nous devenons libres, mais c’est par la reconnaissance de notre vulnérabilité que nous demeurons humains, vrais humains, et non des êtres que se prenons pour divins.
Ainsi en est-il de l’indépendance économique et politique du Québec; nous devons être résilients, savoir juger du moment, savoir reconnaître l’évolution vers cette maturité. Est-elle arrivée passée, est-elle encore à attendre?
L’actuelle confusion dans laquelle tout le gouvernement du Québec patauge depuis maintenant trop de temps nous éclaire sur notre grande vulnérabilité : il ne faut pas sauter d’étapes, mais savoir consolider nos arrières. Nous serons toujours plus petits, plus faibles que ces «Goliaths»; ceux-ci nous laisseront-ils nous respecter, nous aimer? Nous respecteront-ils?
Nous dépendons encore de l’ensemble, de l’ensemble du monde. Avec ce temps des tyrans, nous demeurons dépendants plus que jamais d’une communauté internationale qui saurait nous reconnaître comme une vraie nation. Mais je la souhaiterai à jamais résiliente et humble, sans armée ni drapeau ni hymne national.
La résilience politique peut-elle aller jusque là?
3 mars 2025
Bonjour M. Marineau,
Il a été dit depuis des décennies que si nous menions nos finances personnelles comme le font nos gouvernements successifs, nous devrions tous vivre comme des sans-abri.
C’est bien pour ça que beaucoup vivent passablement au-dessus de leurs moyens financiers et que notre niveau de vie est à crédit sous bien des aspects. La ruine nous guette parce que nous vivons trop à crédit. Et surtout, parce que nos gouvernements (personnes adultes matures, soi-disant) ne nous montrent pas l’exemple.
Bâtir à crédit, c’est faisable, mais bâtir le Québec en multipliant les dépassements de coûts, c’est en soi, être irresponsable. Pas besoin d’être ministre ou super-ministre pour savoir ça.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Avec la CAQ, le chat absent, c’est François Legault qui ne cesse de nous dire que son intégrité n’est pas négociable! Comme si nous devions l’absoudre sans confession de toutes les négligences de ses ministres.
Quand la confiance s’érode, c’est qu’elle est atteinte dans sa notion même. La confiance, ça se construit sans arrêt et la moindre faille crée le doute qui l’use de plus en plus. Au fond, la confiance n’est jamais acquise et toujours à prouver, à démonter, à faire.
Reste à savoir si l’on continuera à accorder une confiance à celles et ceux à qui nous avons demandé un travail honnête en retour de grandes rémunérations.
Le problème devient actuellement au Québec celui de mettre dehors prématurément ces personnes qui ne nous laissent plus croire en leur intégrité: comment mettre le gouvernement sous tutelle? Comment mettre le Québec sous tutelle? L’Éducation, la Santé, les Transports, etc., tout semble basculer dans l’effondrement total d’une malhonnêteté intellectuelle et d'une malhonnêteté financière crasses.
Et ce ne serait la faute de personne!
Quel méchant gâchis cette démocratie du Québec. Il y a pourtant moyen de faire mieux, de faire bien mieux…
François Champoux, Trois-Rivières
28 février 2025
En ce 28 février 2025, je n'ai reçu aucune nouvelle ou accusé de réception ni de Desjardins ni de l'AMF ni du ministre des Finances du Québec, M. Éric Girard.
Après le scandale de la SAAQ et la démission de M. Éric Caire, ça va plutôt très mal au Québec en ce qui a trait à cette vertu primaire de l'honnêteté perçue et attendu de nos élu(E)s.
François Champoux, Trois-Rivières; auteur de l'article
27 février 2025
Bonjour M. Marineau,
Vous posez une question dont la réponse est absolument OUI. Oui, dans le sens de toute votre argumentation et surtout celle de la responsabilité des parents les premiers.
J’ai toujours dit que le travail d’un enfant c’est d’aller à l’école, de faire ses devoirs et d’apprendre ses leçons. C’est évidemment vieux jeu. Mais c’est encore et toujours la règle si l’on veut en faire des adultes matures et responsables. Et qui dit responsable, dit libre, dit capable de réponses par lui-même.
Les lois du travail du Québec sanctionnent les employés salariés comme des esclaves; ils doivent loyauté à l’employeur. L’évolution de l’animal humain est lente vers son absolue liberté où il pourrait ne pas être balisé par un supérieur prêt à le réprimander comme le Mouvement Desjardins le fait vis-à-vis de ses membres sociétaires des Caisses s’ils dérogent aux directives des dirigeants.
La différence ici, c’est qu’à l’école, les directions d’école ont des enfants à éduquer, alors qu’avec Musk et Desjardins, ce sont des adultes qui font défaut de respect absolu à l’autorité. Mais il y a une différence importante qui est escamotée : le dialogue!
Toute autorité doit être capable de responsabiliser ses commettants par elle-même; si elle ne le réussit pas, la société se retrouve 15 ans plus tard avec des adultes incapables de cet effort de maturité. Cependant, le dialogue entre supérieur et sujets obligent le premier à une écoute respectueuse qui doit être capable de remettre en question sa supériorité absolue : est-il absolument dans son droit d’exiger?
Dans le cas des élèves et de l’école, il faut reconnaître que tous doivent apprendre à obéir avant de commander; mais dans le cas d’adulte à adulte, la remise en question doit primer. Et le dialogue doit être respectueux.
Nos lois sont parfois infantiles et manquent de maturité; un exemple : les articles contre le harcèlement psychologique en entreprise dans les normes du travail.
25 février 2025
Oh! M. Marineau! Quelle nostalgie patrimoniale!
Sauvons toutes les églises catholiques du Québec; elles aussi s’appellent patrimoine et nostalgie.
J’en appelle plutôt à la logique : de grands espaces VIDES qui ne servent plus à rien. Doit-on rester les bras croisés?
À Yamachiche, ma place natale, des gens ont voulu arnaquer la population de tout le village en leur faisant sauver l’église (une mise à niveau du bâtiment au coût minimal de 2 millions $) pour faire des locaux locatifs aux organismes du village tout en laissant l’évêque du diocèse approuver ou non le projet qui lui accorderait encore la moitié de la nef pour les offices religieux catholiques. Les promoteurs du sauvage de l’église avaient un projet de fromagerie dans le sous-sol de l’église! Actuellement, ce qu’on apprend, c’est que la municipalité a mis finalement un frein à un referendum sur ce projet de mise à niveau de l’église catholique et un projet de fromagerie.
Rien n’est permanent; vous vous souvenez certes de cette vérité bouddhiste, n’est-ce pas?
C’est un peu, pas mal, le problème avec l’Histoire : on tombe facilement dans la nostalgie du passé à la Trump et le sentimentalisme à la Musk qui nous disent que ça allait très bien avant. Je veux bien le croire, mais après moi, rien ne garantit que tout ira au pire ni au mieux. Il faut forger pour devenir un vrai bon forgeron. Et qui dit forgeron, dit action raisonnable, et raisonnée...
Oui, le coeur c’est bien, mais le mariage du coeur avec la raison, c’est mieux; pas parfait, mais mieux.
François Champoux, Trois-Rivières
24 février 2025
Bonjour M. Marineau,
Bravo; il semble que vous n’avez rien oublié.
Sauf peut-être que ce tournoi n’a pas intéressé tout le monde.
Sauf peut-être qu’après la bévue de la première confrontation entre le Canada et les États-Unis, plusieurs ont décroché de cet affreux spectacle.
Sauf peut-être que si nous avions perdu cette ultime partie au lieu de la gagner 3 -2 en période supplémentaire, ça n’aurait strictement rien fait de différent dans la vie des gens.
L’orgueil n’a rien à voir avec le plaisir de jouer. Quand on ne joue plus, il n’y a plus de plaisir. Aussi bien de passer à autre chose.
Quant aux hymnes nationaux, il faut cesser dès que possible cette inutilité non pas patriotique, mais folklorique.
François Champoux, Trois-Rivières
22 février 2025
22 février 2025
Bonjour M. Marineau,
À votre question je réponds OUI, comme tous les autres avant lui et après lui, si l’on continue à se gouverner comme on le fait depuis les Révolutions Française et Américaine.
C’est le malheur de toute l’humanité : chercher des sauveurs qui peuvent faire mieux que soi-même.
Votre analyse nous confirme que nous sommes des attentistes, c'est-à-dire qu'on pense que l’autre saura quoi faire pour que tout aille mieux. Erreur millénaire. C’est ensemble que nous devons travailler vers un but qui n’est pas celui de l’enfant-roi des États-Unis. Et chacun doit venir y mettre sa brique.
Le système démocratique est le moins mauvais de gouvernance; il faut se rappeler cette vérité de Churchill et chercher à l’améliorer. Ça ne semble pas être demain la veille…
«Tout ce qui ne se régénère pas dégénère.» Edgar Morin
François Champoux, Trois-Rivières
22 février 2025
22 février 2025
Celles et ceux qui ont regardé la partie de hockey entre les joueurs du Canada et ceux des États-Unis le jeudi 20 février 2025 ont pu constater qu’il est possible de JOUER au hockey sans se battre comme des chiens de ruelle, et que le spectacle en valait beaucoup plus que celui d’un Roller Derby stupide ou d’une bataille de lutte à la Vladek «Killer» Kowalski.
L’agressivité, la robustesse, ce sont des réponses d’une libido détournée vers une imagination constructive au lieu d’être destructive.
Steeve Bégin a confirmé qu’il souhaitait blesser ses adversaires lorsqu’il les frappait ou engageait une bataille; souhaiter blesser l’adversaire, ça peut aussi dire souhaiter le tuer, car quand on blesse volontairement, personne ne peut présumer jusqu’où ira la blessure volontairement assénée.
«Peut-on croire qu’on peut être aussi intelligent et aussi stupide en même temps» a déclaré Alexis Klimov, philosophe et professeur à l’UQTR durant de nombreuses années. Oui, l’animal humain par sa testostérone est à la fois créatif, agressif, imaginatif, mais pas toujours conscient de sa bêtise qui ne cesse aussi de l’animer.
On se fixe des règles et on ne les respecte pas, en demandant à un arbitre de nous surveiller. Lors de la partie du 20 février 2025, il n’y a eu qu’une seule punition et elle fut décernée pour avoir fait trébucher; celles et ceux qui ont vu l’infraction peuvent témoigner qu’elle fut accidentelle!
Incroyable comment des agressifs reconnus peuvent devenir de doux agneaux… ou presque! Qui que nous soyons, femme comme homme, soyons conscient que nous avons toutes et tous ce potentiel d’agressivité en notre cerveau qui peut aussi s’appeler violence contre l’autre et même contre soi-même, mais qui peut être détourné vers autre chose plus pacifique et constructif.
"L’agressivité détournée", c’est le titre d’un petit volume d’Henri Laborit, chirurgien savant et philosophe; là on y découvre que l’animal humain est insatiable et que cette agressivité est le propre de notre race qui s’en est servi pour sauver l’espèce de sa disparition; mais qu’aujourd’hui, alors que notre sécurité de bête humaine a atteint des niveaux très élevés, la bête humaine continue par ses mécanismes fondamentaux, dont l’hypothalamus, le cerveau le plus ancien, le cerveau reptilien, à vouloir agir.
Mais il est possible de faire mieux que de détruire ou de tuer; il faudrait le rappeler à certains dirigeants.
Enrico Ciccone est exemplaire d’un humain qui a évolué et qui démontre qu’on peut contrôler soi-même son cerveau reptilien, et le faire produire des actions créatrices bonnes pour l’humanité. Oui, les mauvais peuvent jouer à devenir les bons à l’exemple d’Édouard Carpentier. Mais ça prend l’humilité d’apprendre que c’est aujourd’hui possible; la maturité doit être enseignée pour être atteinte. Plus besoin de tuer l’autre ou le blesser pour s’amuser tous ensemble. La guerre ou la paix? Il faut choisir.
François Champoux, Trois-Rivières
21 février 2025
21 février 2025, Ciccone
Bonjour M. Marineau,
Rares sont les humains qui apprennent de leurs erreurs; le député Ciccone est de ceux-là. Ce n’est pas facile de reconnaître une erreur, mais pour le bien de la société et celui de son auteur, ça devrait être là notre ligne de conduite à toutes et à tous. Tous les médecins devraient nous enseigner cette prescription élémentaire.
Si la société est malade, c’est parce qu’elle continue de commettre inlassablement les mêmes bêtises; ça ne donne pas sens à la vie.
Le premier ministre François Legault est malheureusement brûlé; il devrait suivre l’exemple de Justin Trudeau et démissionner de son poste; ces erreurs de jugement ne lui permettent plus d’apprendre; il est maintenant irrécupérable pour le bien de la société québécoise.
François Champoux, Trois-Rivières