L’hymne national américain au banc des accusés
18 février 2025
18 février 2025,
Quelle entourloupette M. Marineau pour aboutir à votre vraie et bonne suggestion : l’abolition de l’interprétation des hymnes nationaux au commencement de toutes les parties de sports professionnels.
Oui, quelle insignifiance cette mascarade. Elle doit cesser de toute urgence. Ces enfants multimillionnaires ne s’en offusqueront pas ni les spectateurs ni les téléspectateurs, ni les commanditaires. Personne.
D’autant plus qu’avec tous ces joueurs professionnels qui viennent de partout dans le monde, même de pays hostiles aux États-Unis et au Canada, comment expliquer notre ignorance de leur apport à toutes les guerres affreuses de par le monde?
Ce n’est pas contre les huées vis-à-vis de l’hymne national des États-Unis qu’il faut se questionner ou s’offusquer; c’est contre cette pratique qui n’a aucune raison d’être : les guerres sont une absurdité humaine et il faut cesser d’honorer et de glorifier cette horreur de l’animal humain. Les humains qui ont donné leur jeune vie à leur pays respectif furent de la chair à canon à cause d’orgueilleux dirigeants qui n’auraient jamais exposé leur vie pour leur foi. Jamais. Ils voulaient profiter des richesses du monde au prix de la vie de leur jeunesse.
L’actuel président des États-Unis joue avec la vie de tous ses citoyens au nom de son slogan, au nom d’un simple slogan puéril. Nos dirigeants veulent aussi la richesse; il faudra justement comprendre ça et réduire notre niveau de vie si l’on veut devenir plus indépendant vis-à-vis de cet enfant président qui ne cherche que plus de richesses avant la qualité de vie de son peuple.
Que l’on cesse l’interprétation de ces hymnes nationaux qui ne font qu’exciter certaines gens et qui pour le sport du hockey, ne favorisent que le dégradant spectacle dont nous avons été témoins, et que je n’ai plus regardé depuis cette affreuse partie entre les Nordiques et le Canadien de triste mémoire.
Si l’on voyait des hommes se battre dans la rue comme on a vu l’autre jour, c’est la police qu’il faudrait appeler; pourquoi n’appelons-nous pas la police pour qu’elle arrête ces spectacles, mais surtout leurs promoteurs?
François Champoux, Trois-Rivières