Privatisation

Hydro-Québec, Loto-Québec et... Desjardins!

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Tribune libre

Citoyens du Québec, nous sommes une nation qui avons su nous pourvoir d’organisations financières puissantes; celles-ci nous procurent depuis la Révolution tranquille les services sociaux essentiels, principalement à la Santé et à l’Éducation.



Les Québécois participent, bon gré mal gré, à l’édification de leur nation, à même leur facture d’électricité et leur dépendance aux jeux et loteries. Bien sûr, il y a en plus l’imposition des gouvernements municipaux, provincial et fédéral : les taxes ne manquent pas!



Mais depuis une vingtaine d’années, il y a maintenant le Mouvement Desjardins qui, de ses «trop-perçus» soutirés à ses sociétaires, participe à mieux financer les services sociaux du Québec! 



Ainsi, Desjardins contribue à l’organisation de la «Santé privée» par ses dons, commandites, subventions à la Fédération québécoise des coopératives de santé. Dans ce très complexe réseau de la Santé du Québec (RAMQ), Desjardins et ses membres sont devenus des incontournables pour le financement de la «Santé» des Québécois. Il fut cependant impossible d’obtenir les montants octroyés par les membres Desjardins à cette organisation de la Santé privée. 



La Caisse d’économie solidaire Desjardins, présidée jusqu’à tout dernièrement par M. Gérald Larose, n’était pas moins fière de publiciser ses ristournes uniquement collectives à des organisations considérées «socialement responsables» par la direction! Il est convenu qu’être membre à cette Caisse, c’est renoncer à toutes ristournes individuelles! Peut-être que le fondateur ne serait pas d’accord : imposer les membres comme des contribuables pour donner aux autres…



La transparence de la manœuvre demeure douteuse : encore ici, il fut impossible de savoir quand, à l’ouverture d’un compte de la Caisse, le nouveau membre renonçait à ses ristournes individuelles.



C’est depuis la nouvelle constitution de Claude Béland (en 1999) que l’imposition d’une solidarité sociale a pu commencer à s’orchestrer officiellement; ainsi, en 2016, le président Cormier s’est octroyé 100 millions des «trop-perçus» sur les membres pour les distribuer, comme ça, à qui en demandaient! En 2005, sous la présidence d’Alban D’Amours, les dirigeants bénévoles sont devenus grassement rémunérés : plus de 150. $/l’heure, chiffre de 2015; il fut impossible d’obtenir auprès des autorités la rémunération de 2021 : omerta absolue! 



En terminant, il faut savoir que tous les paliers de direction du Mouvement Desjardins reçoivent des primes au rendement avant la distribution des ristournes collectives et individuelles.



Desjardins, un mouvement dit «coopératif», mais de plus en plus communiste et dictatorial, où il est interdit de critiquer la direction sous menace d’exclusion. Il fut impossible d’obtenir la répartition du 445 M que le Mouvement déclare avoir retourné aux membres et à la collectivité en 2020. En 2019, cette répartition démontrait que 35 % des remises avaient été données aux collectivités, soit 136 M des 389 M de «trop-perçus» sur les membres.  



Québécois, serions-nous encore et toujours les nègre blanc d’Amérique? 



Garder notre sérénité ne doit pas endormir notre célérité; sinon, il faut parler d’abus de conscience des autorités. Les démesures et les excès doivent être dénoncés : c’est un devoir de liberté majeur à courir, au-delà de toutes menaces de bannissement ou de faire taire par les autorités bien pensantes.



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