L’indépendance du Québec est inéluctable
8 février 2010
Cher Monsieur,
J'ai pris la peine de lire tout ce que vous avez écrit récemment. Il faut se donner de la peine, presque de la misère. Je le dis parce que c'est vrai. Ce n'est pas jojo de lire tous vos textes.
Je le répète. C'est bien depuis plus de 43 ans, depuis le discours de Montréal du Général de Gaulle, que plusieurs Québécois discutent, écrivent, organisent des colloques, prononcent des conférences, rêvent d'indépendance, quand ce n'est pas de souveraineté-association. Ils rêvent... Et M. Laurence avec eux... Et c'est bien là le problème. S'ils cessaient de rêver, peut-être qu'on pourrait discuter sereinement. Dans un rêve, tant de choses demeurent imprécises...
Ne serait-il pas possible que quelqu'un mette clairement sur papier ce que son projet implique. Ainsi. On verrait qu'il n'est pas possible de parler d'indépendance tout en gardant à l'esprit une idée d'association négociée avec le Canada pour que le Québec garde la monnaie canadienne et que les Québécois conservent la nationalité canadienne.
Donc. M. Laurence, plutôt que de nous décrire encore une fois vos rêves, pourriez-vous nous dire ce que votre projet contient vraiment. Est-ce qu'il y a un parti politique qui incarne votre projet et qui a une petite chance de prendre le pouvoir. Sinon. À quoi nous conviez-vous vraiment?
Georges Paquet