Comment arrêter la régression tranquille du Québec
22 juin 2019
Effectivement, le Québec n'a pas de cause en droit international. L'injustice qui pourrait être plaidée est celle commise envers les Canadiens-français, les fondateurs du premier Canada. Ils étaient signataires des articles de capitulation de Québec et de Montréal avec deux autres puissances (France et Angleterre) et reconnus comme les "descendants des vaincus" dans les débats constitutionnels sur la confédération. En 1865, 26 des 48 députés canadiens français ont
posé un acte de confiance sur le base des promesses qui leur avaient été faites. En droit, une promesse acceptée devient un droit objectif. C'est de là qu'il faut partir pour constituer un dossier, mais on ne sera même pas sur la ligne de départ sans revendiquer notre identité de toujours.