Anticosti: Des pirates sur l'ile aux trésors
12 mars 2011
Le Bape porte essentiellement sur la filière gaz. Pendant que le gouvernement nous endors au gaz on part avec notre pétrole (JCP) :
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Québec n'a pas décidé s'il encadrera l'industrie pétrolière
Au moins un puits de production commerciale d'or noir pourrait voir le jour au cours des prochains mois
Alexandre Shields 12 mars 2011 Actualités sur l'environnement
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Tout cela fait dire à Me Bélanger que Québec ne doit pas «limiter» la portée de l'évaluation environnementale stratégique. Celle-ci doit impérativement aborder les deux filières.
Un projet à venir
La chose est d'autant plus nécessaire, selon lui, qu'au moins un puits de production commerciale d'or noir pourrait voir le jour au cours des prochains mois. L'entreprise Pétrolia souhaite en effet aller de l'avant avec le projet Haldimand, situé à moins de cinq kilomètres de Gaspé. Elle y a déjà mené différents tests afin de préciser le potentiel de ce puits, dont elle compte extraire du pétrole léger traditionnel. La quantité de pétrole récupérable pourrait s'élever à plus de sept millions de barils dans ce secteur, selon ce qu'indique le site Web de l'entreprise. Et ce ne pourrait être que le début pour Pétrolia, qui ambitionne de produire 20 000 barils de pétrole léger par jour d'ici 2014, c'est-à-dire environ 5 % des besoins en or noir du Québec.
Fait à noter, aucune redevance n'a été versée jusqu'à maintenant à l'État québécois pour les quelque 2000 barils extraits du projet Haldimand puisqu'il s'agit de la phase d'évaluation. Son permis d'exploration pour ce secteur — qui s'étend sur 23 943 hectares — lui coûtera cependant 11 971,50 $ pour l'année en cours, à 50 ¢ par hectare. Avant cette année, le maintien de ce permis coûtait 2394,30 $ par année.
Reste maintenant à s'assurer avec précision des réserves contenues dans le sous-sol. Mais les ambitions sont d'ores et déjà grandes puisque le président de l'entreprise, André Proulx, estime que l'exploitation commerciale pourrait débuter d'ici quelques mois. «On veut aller chercher un bail de mise en production. C'est ce qu'on vise pour le mois de novembre [2011]. C'est notre priorité», a-t-il déjà expliqué au Devoir. Dans ce cas, la mise en production pourrait survenir avant l'adoption d'une loi sur les hydrocarbures.
Chez Pétrolia, on a toutefois refusé cette semaine de préciser si les travaux se poursuivraient, et ce, même si le président de l'entreprise a souvent fait état de son enthousiasme quant aux résultats des recherches menées par l'entreprise.
Par ailleurs, les bons résultats des travaux menés à l'été 2010 par Pétrolia sur l'île d'Anticosti devraient mener à d'autres étapes d'exploration au cours des prochains mois, si le financement est au rendez-vous.
Une autre entreprise, Junex, a déjà indiqué que le sous-sol de son permis d'exploration de Galt, situé à l'ouest de Gaspé, pourrait éventuellement produire 13 750 000 barils de pétrole. D'autres secteurs restent à explorer en Gaspésie.
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/318651/quebec-n-a-pas-decide-s-il-encadrera-l-industrie-petroliere
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JCPomerleau
P.s Alexandre Shields du Le Devoir fait un travail de journaliste exemplaire; on souhaiterait qu'ils soient plus nombreux en ce moment critique.