Le vote souverainiste sera fortement divisé
13 août 2012
Monsieur Turcotte,
Le Québec ne deviendra un pays indépendant qu’en limitant la mouvance souverainiste à un seul parti politique. Cette convergence des souverainistes se réaliserait si l’on arrivait à neutraliser les partis marginaux qui ne font qu’empêcher l’option d’une stratégie ouvertement indépendantiste provoquant ainsi la réinstauration du bipartisme, lequel obligerait l’électorat à se décanter pour la servitude fédéraliste ou pour la pleine liberté politique et un plus haut IDH.
Pourquoi Robert Bourassa avait-il eu l’opportunité politique, comme nul autre Premier ministre, de faire du Québec un pays libre de la tutelle d’Ottawa ?
Le bipartisme est pourtant essentiel pour réaliser l’indépendance du Québec, car l’actuel mode de scrutin électoral favorise encore la majorité francophone face à l’électorat anglo-allophone concentré à Montréal et Laval (95% sont pro-fédéralistes) qui votera toujours contre la liberté de ladite majorité.
Monsieur Turcotte, veuillez lire l’article d’Alain Dubuc Le chiffre de la semaine: 36% (la Presse, 11-08-2012) http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/alain-dubuc/201208/10/01-4564079-le-chiffre-de-la-semaine-36.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_alain-dubuc_3261_section_POS1
et vous constaterez comment l’atomisation de l’électorat de la majorité francophone est le grand problème. Nous devons convenir que pour arriver à réaliser l’indépendance du Québec, une forte union politique des souverainistes s’avère indispensable afin de faire face à la machine fédéraliste, aux traîtres et mercenaires politiques au Québec qui sont au service d’Ottawa.
JLPM
