Cet horrible et abominable cheval de Troie
20 juillet 2016
@ F. Ricard.
« En 1982, on nous a imposé une nouvelle version… » François Ricard.
M. Ricard, on Nous a « imposé », à toute la nation, parce que Nous avons perdu le référendum. Un référendum perdu sur l’indépendance ou la souveraineté ou un quelconque mandat n’est pas une « perte » pour le seul parti politique qui prône l’Indépendance.
Lorsqu’un gouvernement perd un référendum sur la Liberté d’une nation, en quelque sorte, ce n’est pas lui le plus pénalisé, c’est toute la nation qui l’est.
Et c’est ce que perçoit très bien l’électorat à l’égard d’un référendum appréhendé. Si les péquisteux l’ignorent ou ne veulent pas le voir parce qu’il sont dans le Déni, l’électorat ressent et même sait très bien qu’il sortirait d’un pareil exercice un peu plus divisé.
Voyez le Brexit : évidemment, tôt ou tard la volonté populaire sera respectée, mais la nation du Royaume Uni n’en restera pas moins désunie… Ce que je prétends depuis longtemps sur Vigile, c’est que les référendeux renoncent à exercer le Pouvoir parce qu’ils idéalisent l’exercice référendaire. Cet exercice n’a pas servi le Québec, mais Ottawa s’en est habilement servi contre Nous.
@ Mme Otis.
Je ne considère pas le Pouvoir du Québec comme un pouvoir « dérisoire ». Bien au contraire. Ceux qui le considèrent comme dérisoire sont ceux qui sont prêts encore à tout miser sur un référendum et qui minimisent le chemin que pourrait franchir un gouvernement provincial. Vous en référez à René Lévesque pour dénigrer ce qui peut être « fait » par un gouvernement provincial sans remarquer que son gouvernement immensément populaire à l’époque s’est coupé lui-même les ailes en perdant le référendum. La division de notre nation est le résultat de ce mauvais exercice.
Un gouvernement péquiste pourrait être « écouté » par l’électorat, cependant que cet électorat ne donnera pas à un parti d’opposition l’occasion de l’enquiquiner avec un troisième référendum. Remiser le référendum ne fait pas que les indépendantistes cesseraient drette-là d’être ce qu’ils sont.je crois pour ma part que les plus colonisés parmi nous, les indépendantistes, sont ceux-là qui minimisent le plus le gouvernement provincial, ce qui est une déplorable façon de baisser les bras...