Enfants pleurés et enfants ignorés, mais enfants morts
21 décembre 2012
M.Verrier
Merci pour ce texte(et bien d'autres).Merci surtout pour un commentaire...Je reconnais bien celui qui m'a intéressé à Vigile.
Wake up wake up,continue,allez !
V.L.B. est un sniper. Un redoutable sniper.
Le Québec est une société bloquée
Le club de Maurice Richard appartient au peuple québécois
On n’a pas perdu le 8 Décembre. On s’est fait compter des pipes ! Faut pas les laisser continuer encore longtemps.
Quatre années de vie perdue ? Rien n’est moins certain.
21 décembre 2012
M.Verrier
Merci pour ce texte(et bien d'autres).Merci surtout pour un commentaire...Je reconnais bien celui qui m'a intéressé à Vigile.
20 décembre 2012
J’ai beaucoup apprécié votre texte. Je partage en partie votre point de vue. Mon commentaire part de l’infiniment petit, mais je crois qu’il rejoint votre texte sur l’infiniment grand du cosmos...
J’avais été impressionné il y a deux ans par l’élan de générosité de cette voisine qui avait rempli son auto de toutes sortes d’objets d’usage domestique, et qui s’en allait les donner, à ce qu’elle nous expliquait le plus simplement qui soit, à des victimes d’un feu. C’était moins la quantité d’objets que le naturel du geste qui m’avait impressionné. Je m’étais dit que, même en Floride, la solidarité existait.
C’est juste une impression, à partir d’une minuscule expérience, que je vous livre ici pour ce qu’elle vaut, si elle vaut quelque chose : il y a une solidarité « américaine », aussi indéniablement qu’il y a des armes en circulation aux U.S.A. Mais il m’arrive souvent de trouver, sans doute comme vous, que cette solidarité trouve difficilement à s’exprimer, là ou elle pourrait et devrait le faire avec naturel.
Les médias américains ont une grande part de responsabilité à cet égard. (Icitte aussi). Ils filtrent l’émotion si puissamment, banalisant, insensibilisant tout (en boucle), jusqu’à éradiquer toute solidarité (et la solidarité, c’est d’abord le cœur, ensuite l’idée), de telle manière que, finalement, seulement de très grandes catastrophes soulèvent encore les cœurs, et encore, seulement si elles sont proches et suffisamment grandes pour faire la Une. La tentation est grande alors de faire des affaires avec la Une…
L’indignation n’est pas à proprement parler la solidarité. La première peut mener à la seconde, certainement, mais peut aussi ne pas y mener tout aussi certainement, si l’indignation dans lequel le Système est capable de nous maintenir à profit, i.e mobilisés, (les occasions ne manquent pas…d’autant que les mobilisés participent volontiers à la négation de leurs besoins), au profit d’un État, lui-même au service d’une Société mobilisée à fond contre tout changement qualitatif. La culture du chacun pour soi EST la culture de cette Société. Celle des armes est une désespérante sous-culture.
Le Québec participe à cette Société nord américaine. Que les armes y circulent ou pas ne fait pas une si grande différence à l’intérieur du grand Tout américain. C’est cette Société devenue totalitaire et dangereuse, qui est capable de mener des guerres très loin de chez elle, sans réelle menace pour elle-même par ailleurs, précisément parce qu’il n’y a plus guère à l’intérieur d’elle aucune opposition ni menace à son ordre, l’indignation quotidienne *, récupérée à profit, étant substituée à la solidarité.
Au moment de son départ avec tous ses cadeaux, la voisine mentionnée précédemment n’était pas « indignée » le moins du monde. Le feu en question était passé rapidement sous les radars des médias, mais il lui semblait quand même tout simplement naturel d’aider ceux qui avaient beaucoup perdu. Elle aurait sans doute été bien surprise d’apprendre qu’elle était une révolutionnaire, quand bien même elle avait acheté tous ses trucs chez Walmart.
Un dernier mot sur l’indépendantisme qui ne semble pas beaucoup vous tenir à cœur : la gauche ayant été avalée par le système, cette Cause demeure ici le dernier grand Refus des individus, mais hélas, hélas, le dernier quartier aussi de tout un peuple manipulé, méprisé parfois même par des indépendantistes, ceux de gauche n’y faisant pas exception, hélas. Cette cause demeure le plus formidable des paris que des individus puissent tenir ici, le Refus le plus net et le plus révolutionnaire qui soit fait à cette Amérique du Nord immobile, toujours et encore mobilisée pour rien. Pour rien !
* Je suis tenté de croire qu’un québécois s’indigne maintenant plus souvent en un mois que nos ancêtres pouvaient le faire durant toute une vie.
19 décembre 2012
Les teneurs de micros vont croire et faire croire que Couillard en dans la lignée des Lesage et Bourassa. Il serait plutôt dans celle de Trudeau.
Son élection à la chefferie du P.L.Q. confirmerait que ce parti est tombé plus bas que nous le pensions. Écoutez-le, puis écoutez Justin, même cassette. Ces deux-là se souviennent de tout, mais n’ont rien compris…
19 décembre 2012
Nous avons besoin de rien de moins qu'un Redressement National.Je ne sais pas si le gouvernement péquiste pourra ou voudra s'y rendre s'il le peut. Mais je suis bien certain qu'un Redressement National ici ne peut pas commencer avant qu'un cliss de ménage de tout l'appareil de l'État ne soit effectué, et ça commence naturellement par le bois mort chez les policiers.Dewoooors !
14 décembre 2012
Pour mieux pousser le P.Q. à devenir indépendantiste,faut-il que Vigile reprenne l'argumentaire de ses ennemis pour s'en faire des amis ?
Quant à Lisée,c'est de son argent qu'il s'agit,ce qui est bien différent que l'argent qu'ont brassé les libéraux
13 décembre 2012
@ Mona Simard
L'immigration,c'est le b.s. des patrons, de tous ceux-là qui font la leçon de vertu et du travail bien fait, mais qui sont incapables de s'organiser sans d'abord l'être eux-mêmes à même l'argent des contribuables.
C'est nous tous qui payons pour l'immigration,et même pour ceux qui viennent faire les récoltes, aux plus grands profits de ces b.s.de luxe,à leur seul profit de profiteurs...
12 décembre 2012
La nature du droit étant d’être exigible, si un jour un parti politique inscrit à son programme le Droit de gagner aux loteries de Loto-Québec, c’est sûrement Québec-Solidaire qui le fera. Une chartre du citoyen pourra y voir, quand bien même le citoyen n’aurait pas acheté de billet. En somme, l’indépendance avec ceinture et bretelles, ou bien l’indépendance et le paradis à gauche, rien d’autre, sinon le « try again Canada » remporte toujours la mise.
L’union, l’unité, un gouvernement de salut national ne peut pas se faire avec le gouvernement péquiste si on croit qu’avec ce gouvernement provinchial la menace qui pèse sur Nous est plus grande qu’elle ne le serait sans lui. Mais tout devient radicalement possible, en effet, si Nous n’existons pas… N’est-ce pas là, finalement, la grande explication et le pieux mensonge d’un certain vote indépendantiste en faveur d’un parti irrévocablement fédéraliste ? Et ce sont ces indépendantistes-là que vous espérez voir entrer au conseil des ministres ? Eh ben !
11 décembre 2012
Évidemment, on aura compris j’espère que Justin Trudeau est incapable de prendre du galon dans la société canadienne, et que ça prendra bien autre chose que des gants de boxe pour terrasser Stephen Harper qui, lui, bénéficie de tous les galons et tous les gallons qu’il lui faut.
J’ai bien l’impression qu’avec lui la « nuit des longs couteaux » serait aussi courte que les couteux eux-mêmes…
11 décembre 2012
Si Justin Trudeau est capable de prendre du gallon dans ce misérable P.L.C.,c'est que ce parti est perdu, ce dont nous nous doutiens bien depuis les révélations de la Commission Gomery.
L'immense ascendant qu'a déjà eu le West Island est terminé.C'est son père qui en fut le dernier représentant.
C'est plutôt dans les rues de Toronto que devrait se promener Justin,là ou on ignore que malgré son apparence,et comme l'écrit Noel,c'est de la bonne femme qu'il retient...pas du bonhomme.
11 décembre 2012
@ Louis Méthé
« Dans la mesure où De Defensa aurait raison c’est tout le système du Bloc américaniste européaniste autrement dit atlantiste qui va s’écrouler ».
On jase, n’est-ce pas ? Il n’y a rien d’inéluctable, pas même le Chaos, hormis la capacité du capitalisme de surmonter ses contradictions.
Nous l’avons perdue ! Tout l’Occident atlantiste n’est pas en train de perdre une guerre. Nous avons perdu une guerre. La décadence américaine est envisagée chez les américains les plus éclairés. Tout l’Occident atlantiste se retrouve maintenant comme l’Allemagne après la Grande Guerre : ruinée, mais avec une armée encore capable de tenir son rang.
Mais après avoir exporté longtemps ses dollars et (donc) son inflation par suite de l’abandon de l’étalon-or, puis après avoir ensuite rapatrié longtemps de partout de la monnaie, en vendant jusqu’à du papier-merde pour nourrir sa stagflation, puis sa déflation-- papier-merde que notre Caisse de Dépôt s’est d’ailleurs empressée d’acheter on se demande bien pourquoi. Toute la classe politique devrait s’inquiéter de ce qui s’est passé là, plutôt que de nous amuser avec ceux qui ont trafiqué des contrats d’égouts-- l’Amérique sera capable d’exporter sa propre décadence. Mais cette décadence, aussi envisagée que pouvait l’être celle de l’Allemagne d’après guerre—la Grande Guerre-- pourrait durer très longtemps. C’est ce que croient et espèrent les autorités américaines.
Nous aurions aussi perdu une guerre-Nous faisons partie de cet empire en décadence-qui ressemble à certains égards à celle perdue par l’Allemagne du III Reich, qui a vu alors les soviétiques vainqueurs démanteler des usines allemandes et les remonter en U.R.S.S. Cela n’est plus nécessaire ni approprié de nos jours, la décadence (à profit) consistant à les délocaliser plutôt qu’à les démanteler, contribuant ainsi à mettre à mal les Trésors publics atlantistes, permettant à nos ennemis d’hier de devenir nos amis, et qu’ils prennent possession sur des territoires estimés jusque là des territoires « atlantistes », d’installations qui auraient été autrefois jugées sensibles, névralgiques et stratégiques. Ce ne serait pas une « Tendance » à ce qu’on nous explique…
Et ce n’est pas parce que nous avons perdu une guerre que le Chaos s’installerait tout seul, en roi et maître, comme s’il n’y était pas déjà, comme s’il n’y avait pas de vainqueurs…Les royautés traditionnelles sont devenues d’aimables anachronismes, certes, mais les rois véritables existent. Il n’y en a jamais eu autant. Seulement, ils se cachent et sont discrets, voilà tout. Les vainqueurs itou.
On n’a vraiment pas l’air de réaliser pleinement en Occident que le grand Empire du Milieu marche déjà dans l’Espace, pendant que l’Amérique se résout d’y couper ses budgets… ce qui est une « Tendance » indéniable, mais surtout révélatrice.
9 décembre 2012
Ce que vous proposez, c’est l’indépendance par le haut, là ou dorment les gros égos, qui devraient pourtant réaliser combien le mouvement souverainiste pourrait être galvanisé par ce que vous proposez, si cela se réalisait.
Si l’union que vous proposez se réalisait, en effet, cela équivaudrait à faire de la prochaine élection une élection référendaire sans la nommer. En vertu de quoi alors, ceux d’O.N. pourraient-ils s’y objecter, à moins de vouloir chiquer la guenille ?
Mais l’écueil pourrait venir des deux nouveaux ministres que vous suggérez d’engager au gouvernement, s’il fallait qu’ils s’enfargent constamment les pieds dans le tapis des affaires sôôôciales. La solidarité (ministérielle) serait exigée d’eux aussi…
Plutôt que de ronronner que l’indépendance sera à gauche ou ne sera pas, la véritable gauche pourrait souscrire à l’idée que l’indépendance est là, tout près et à portée de la main, mais par le haut, plutôt que par la gôôôche, tous les partis étant de gauche.
Vous avez raison Denis Julien : il est grandement temps …
9 décembre 2012
M. Verrier.
Il n’y a qu’une seule puissance digne de ce nom capable d’appuyer pour lui-même un Québec souverain. Je n’en vois qu’une, digne de ce nom. Mais pour lui-même ? Hum… En tous les cas, un état qui pourrait avoir les mêmes intérêts géopolitiques qu’un Québec nouvellement souverain. Facile…mais risqué si des signaux étaient trop visibles avant l’instauration de la souveraineté.
La difficulté de faire l’indépendance demeure et Nous incombe. Et tous les états qui nous enverraient leurs bons vœux du type « ni-ni » français—ce qui n’a jamais voulu rien dire auprès de ceux qui ont succédé à De Gaulle-- seraient à être suspectés de manipulation par les indépendantistes, et d’ingérence par les fédéralistes. Mais oui, cet état existe, et oui notre souveraineté et nos intérêts pourraient coincider avec les siens, et à bien des égards, bien mieux qu’avec ceux de l’Empire…
L’indépendance chasserait rapidement bien des brumes qui Nous paraissent insurmontables. Nous ne sommes pas nombreux, mais notre territoire est immense…et nos voisins, puissants…
Personne ne suit Marcel Haché. Soyez le premier!